Ecole malienne : Les vraies causes de l’échec de nos enfants !

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12,36% de taux d’admission, tel est le taux de réussite au baccalauréat malien cette année, l’un des plus mauvais de son existence. Que préconiser ? Sinon que de revoir nos rôles afin d’amener nos enfants à prendre conscience et à mieux se tenir, pour une meilleure performance de nos écoles.

 

Depuis plus de vingt ans, le niveau scolaire des élèves maliens est en baisse.  Les parents sont les premiers responsables de l’éducation des enfants. L’école, même si elle est le lieu privilégié de socialisation, doit venir en complément de l’éducation reçue à la maison. Parce que l’enfant arrive déjà à l’école, quand il sait prononcer ses premiers mots. N’avons-nous pas l’habitude d’entendre qu’. « A trois ans, tout est joué ? ». A cet âge, la base de l’éducation est presqu’acquise.

Si la déconfiture de l’école a commencé sous le régime du Général Moussa Traoré, il faut reconnaitre que les Présidents Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré n’ont pas réussi à redonner à l’école malienne sa réputation d’antan. De leur époque à nos jours, il n’est pas question de sermonner un enfant à l’école, à plus forte raison lui porter la main dessus. Il y a aussi la permissivité de certains parents, le manque d’autorité des enseignants, l’absence totale de discipline. Cette situation a permis de fabriquer « des enfants rois » avec pour conséquence l’effritement de l’autorité de l’enseignant. Toute chose qui a favorisé l’installation de la violence à l’école. Des étudiants préoccupés par des querelles de leadership s’arment de gourdins, couteaux et autres objets tranchants, s’en prennent à d’autres étudiants, entrainant une atmosphère quasi invivable dans les écoles.

Il y a aussi l’achat des diplômes. Certains étudiants procèdent ainsi parce que n’ayant pas pu terminer les études se trouvent confrontés aux dures réalités de la vie. Parmi les autres maux o, peut ajouter la rétention des notes par les enseignants pour retarder l’année scolaire, le repêchage qui n’honore ni l’élève, ni le pays.  Hassimi Adama Touré, Directeur du Centre national des examens et concours, a d’ailleurs justifié le faible taux d’admission par le manque de compétitivité de notre école. « .. Il s’agit de créer les conditions favorisant l’intégration harmonieuse des étudiants de l’espace UEMOA, pour que nos étudiants soient compétitifs…». Avant d’ajouter : « Sur le plan qualitatif il n’est pas si mauvais ». Ce sont de véritables maux qui minent la société malienne et qui ont contribué pour une grande part au manque de performance du système scolaire.

Les parents doivent s’investir davantage dans l’éducation des enfants. Car de la conduite de ceux-ci, dépend leur réputation. Plus cette conduite est bonne, plus ils sont sensés être de bons parents et plus elle est mauvaise ils sont taxés de mauvais parents. Cette perception de la société doit les amener à faire preuve de rigueur, à savoir dire non quand il le faut pour mieux canaliser l’enfant et asseoir l’autorité nécessaire à son évolution. Ne dit-on pas que « L’enfant est comme une pate qui se modèle et qui finit par prendre la forme du récipient qui le contient » ? Car un enfant bien élevé est appelé à devenir le responsable de demain. À cet égard, parents à la maison, enseignants en classe doivent se donner la main pour permettre à l’école malienne, qui demeure aujourd’hui une préoccupation partagée, de rebondir pour toujours.

Binta Gadiaga

Commentaires via Facebook :

31 COMMENTAIRES

  1. C’est très pénible de parler du cas de l’école Malienne. Il s’agit cependant d’un problème de fond. Aussi, évoquer ce problème est pratiquement un devoir. L’école, l’éducation et la culture sont les bases sur lesquelles repose toute société. Le Mali a fait, depuis la fin du régime du Président Modibo Keita (paix à son âme), des choix suicidaires pour l’avenir du pays. Citons en quelques uns : 1- la dévalorisation de l’enseignant; 2- le recrutement massif d’enseignants non qualifiés à l’opposé de la pratique qui a consisté à envoyer les meilleurs dans l’enseignement; 3- la transformation des notes, des passages en classes supérieures et des diplômes en marchandises ; 4- L’exclusion d’un nombre croissant de Maliens du système scolaire officiel; 5- l’incitation implicite à l’exil de nombreux cadres de l’enseignement très qualifiés; 6- l’instrumentalisation du monde scolaire par les politiques. Je précise en passant que la responsabilité des politiques dans l’affaiblissement ou la décomposition de l’école ne me parait pas volontaire. Dans tous les cas, nous avons collectivement assisté, en direct, à l’affaiblissement progressif de notre société à travers le mauvais traitement des problèmes de l’école. Depuis de nombreuses années la compétitivité de l’école Malienne est sérieusement entamée. La qualité des ressources humaines issues d’un tel système est nécessairement et globalement mauvaise. Ce n’est malheureusement pas étonnant que le Mali soit réduit aujourd’hui à tendre la main pour résoudre la plupart de ses problèmes majeurs. Nous sommes dans un monde où la concurrence est accrue. Ce n’est pas un hasard si les pays les plus performants sont ceux qui offrent les meilleurs formations et encadrements à leurs enfants. Je pense qu’il est dérisoire de faire semblant de lutter contre certains maux de notre société (corruption, inefficacité productive, pauvreté, faiblesse de l’État, etc.) si les problèmes de l’éducation et de la formation sont ignorés ou méprisés. Je pense que des corrections nécessaires et adaptées devraient ou doivent être apportées. Une telle issue est à la portée du Mali.

  2. Quelle école voulons-nous pour notre nation, le Mali. Une nation réduite à la mendicité pour défendre sa souveraineté territoriale et économique. Une université du plus bas niveau du continent. Une jeunesse abrutie, ignorante, formée à l’insulte et au lynchage. Un cinquantenaire de dépendance absolue. Une classe politique où pullulent des malfrats et des corrompus qui se font le plus souvent appeler par le terme élogieux de « professeur » ou de « maître » sans avoir les qualifications universitaires requises.
    Les vrais Maliens du Mali, les vrais patriotes maliens sont les paysans, paysans de Sikasso, Kayes, Ségou etc., non ces fossoyeurs porteurs de cravates des bureaux climatisés. Ceux-là qui ne savent plus s’exprimer dans leur propre langue (bambara) sans avoir recours à des mots étrangers (français) à fortiori dans la langue de Molière.
    Non à la confiscation politique et égoïste de l’avenir de la jeunesse malienne, du MALI d’aujourd’hui, du MALI de demain. Aucun pays, fusse-t-il émergent, ne peut se développer sans une formation (académique) approfondie de sa jeunesse. La puissance d’une nation repose sur le niveau de patriotisme et de formation de sa jeunesse. Méditez.

  3. asterix=foudkg= sanene ba kulé fa kulé 😈

    merci à maliweb de donner un sens à ma miserable vie de kul de babouin.

  4. Vous savez une chose, chers compatriotes, tandisqu’on continue de nommer des aigris et des malhonetes égoistes pour diriger certains departements dans des ministères, le Mali ne va jamais avancé? ils sont partout ces pétits de la rue de l’enfance qui pensent qu’ils sont nées pour un poste au saint des administrations étatiques.Certains ont eu tor de critiquer Sanogho qui voulait mettre fin à toutes ces imbeciles qui sont entrein de sucer le sang des pauvres citoyens maliens qui ignorent leur sort.
    Pauvre des maliens !!!!!!!

  5. cette phrase de Binta Gadiaga

    Depuis plus de vingt ans, le niveau scolaire des élèves maliens est en baisse.  
    veut dire quoi :
    ça veut dire que depuis le départ de GMT rien ne va au sein du pays c’est tout à fait juste

  6. Comme on le dit: “Si tu prends le chemin de JE M’EN FOUS; tu te retrouves au village du nom de “SI JE SAVAIS…”.Le premier responsable de cette histoire c’est les élèves et étudiants eux-mêmes!Combien d’entre-eux sont soucieux même de leurs propres avenirs?Très peu!S’il y avait aujourd’hui une décision d’interdiction de l’AEEM, combien d’entre eux seraient pour?Très peu!Si les autorités mettaient hors d’état de nuire, ces leaders vauriens de l’AEEM, qui va sortir pour les soutenir?C’est encore eux les élèves et étudiants!L’école malienne ne sera que ce que veulent les élèves eux-mêmes qu’elle soit.Sous GMT, au moins les programmes étaient épuisés et les élèves dans l’ensenble avaient un bon niveau. 😉

  7. cest la faute aux parents un point cest tout. si un pere ou une meme nest pas capable de prendre une a deux heures de son temps de la journee poir discuter et reviser les cours avec ses enfants cest quil na pas le droit de faire des gosses.

    il suffit de faire un tour dans les quartiers. les enfants y sont delasses par leur parents qui ne savent meme pas ce quils ont fait a lecole.

    pathetique

  8. ça ce pas le vrai problème de l’education, le vrai c’est la povrote,car il ya des enfants qu n’on pas les emanuelkles-scolaires,et ils travailent hors de l’école

  9. Le vrai problème de l’école malienne est bien connue de tout le monde de nos jour: c’est tout simplement la société malienne. Résultats:
    1. la corruption dégénérées, le népotisme, le favoritisme, le vol commun, le mensonge, manque d’éthique de moralité, non respect des mœurs etc. 2.En somme, notre société est méconnaissable aujourd’hui.
    Que nos chers parents nous pardonnent, il faut qu’il sachent qu’ils ont échoués à leurs devoirs, ils sont à la base de tous les maux de notre société actuelle. Que les gens comprennent que ce n’est pas en allant à l’école forcement qu’on devient génie ou savant. Exemple: Hampate Ba, c’est un autodidacte, les Pythagore, Galilée, Copernic…sont des exemples. Un bon élève doit dépasser en général son enseignant et non l’égaler, donc un élève n’est pas à l’image de son enseignant plutôt de ses parent. De nos jours les écoles privés ne font que gonfler les notes des nullards au profit de l’argent proposé par les parents. L’enseignant du privé malien n’a pas besoin d’être brillant ou mauvais, puisque que son salaire explique son sérieux. Comment peut-on payer des gens à 1000F ou 1250F CFA par heure et demander de la qualité et le plus souvent ses enseignants sont soit payer par tranche (une ou deux fois par ans), soit attendre la fin d’année les subventions de l’état. Je ne comprend le malien de nos jour! comment quelqu’un peut-il payer 40000F à un enseignant pour les cours privés sachant que ce dernier gagne moins de 40000F (non accessible chaque mois) dans son établissement. Que les maliens se réveille. Que Dieu sauve le Mali.

    • S’il a choisi d’être enseignant, c’est en connaissant bien combien il va recevoir comme solde à la fin du mois…..s’il ne voulait pas recevoir 40000, il n’avait qu’à faire autre chose……..personne ne l’a obligé à tenir la craie……………..Avant les enseignants avaient un pouvoir d’achat inférieur à ceux de maintenant, la différence c’est qu’ils avaient une mentalité plus propre, ce problème est général, il existe dans tous les corps!!!!!!!!!!!!!!

  10. l’ecole est la base de tout developpement,tant qu’il n’ya pas de resource humaine de qualite tous nos efforts seront voues a echec.Rien ne sert de construire des routes des ponts des echangeurs, des hopitaux etc… si on a pas une resource humaines bien formee et qualifiee.Imaginer l’ecole privee sur laquelle on avait fonde beaucoup d’espoir est devenue aujourd’hui un ‘busness” car il suffit d’avoir un peu d’argent pour ouvrir une etsolliciter le concours de certains recales pour enseigner.Regardez un peu le comportement de nos hommes politiques c’est le reflet de notre ecole! le comportement de nos porteurs d’uniforme c’est le reflet de notre ecole aussi!Il est temps et grand temps qu’on se conscientise et regarder la realite en face et que chacun joue sa partition perents d’eleves, eleves, enseignents et gouvernants pour sortie notre ecole de cette orniere sinon ca sera trop tard pour la generation futur.

  11. Mais serieusement les maliens s’attendaient à quel résultat!!!!!!!!! Ca fait 20 ans que les présidents s’en foutent, les ministres s’en foutent, les parents s’en foutent et les élèves eux-meme s’en foutent…….alors quoi?????

  12. Je suis ca mêmesurpris que beaucoup des premiers de classe ont echouer,je me demande encore d’ou vien ces manere d’echec ca fait même honte de dire ,voir un premier de la classe echouer a l’examen vraiment incroyable voir inadmissible;il faut que dirigeant de ces etablissement nous disent d’abord comment ces élèves sont devenu premier de leur classe :avec leur propres effort?si oui ,il faut qu’ils sachent que cela est impossible qu’ils echour

  13. comment voulez que les enfants aient le bac? faites un tour dans les cybers café vous verrez nos enfants soit sur des sites de porno, soit sur facebook entrain de chercher (femme ou homme).

    • ……..et toi tu es sur MW au lieu de gérer le dossier du patron… 😆 Ne me renvoies pas la balle, moi je suis à la retraite :mrgreen:

  14. 😳 UNE TELLE EDUCATION BIEN PROGRAMMEE AILLEURS ET ACCEPTEE PAR ATTALPHATT POURVU QUE LA COMMUNAUTEE INTERNATIONALE LEUR PAIE DES SOUS ❗ MAIS C’ EST BIEN TOUT CA LA DEMOCRATIE FAITE POUR LES NULLARDS NEGROS ELITES ❗

    💡 L’ ECOLE EST LE LIEU D’ APPRENTISSAGE A LA CREATIVITEE, HORS EN AFRIQUE ET PAREILS LIEUX PAS BESOIN DE SAVANTS MAIS DE SERVANTS, ALORS L’ ECOLE POUR FAIRE DE BONS SERVANTS A L’ IMAGE DES ELITOS-INTELLOS-NEGROIDOS- ATTALPHATT-SENGHOR-ADO… PAS DES CHEICK ANTA DIOP, PAS DES CHEICK MODIBO DIARRA, MAIS , AU MEILLEUR DES CAS ON CREERAI DES UTILISATEURS PASSIFS DE TECHNOLOGIES CONCUES AILLEURS PAR D’ AUTRES 😆 ❗

    • On passe notre temps à accuser les autre mais dans les pays voisin c’est les même blanc qui son la bas pourquoi la bas les système son bon et chez nous ca ne marche pas arrêtons d’accuser les autre et mettons nous au travail participant a l’éducation des enfants. Aujourd’hui tu ne peut même plus frapper l’enfant de ton voisin alors qu’autre fois toute personne avais le devoir de corrigé un enfant qui est en tord. c’est de la que vient déjà le problème les enfants ne se sentent plus surveiller et il font ce qu’il veulent quitte à violé des jeunes filles et le filmé avec leur portable c’est ca la mode maintenant c’est pas la faute à quelqu’un……………. il y a trop a dire …

  15. Dites plutôt vos enfants , chaque peuple mérite ses dirigeants. Vous les journalistes vous aviez comploter avec la classe politique en nous menant directement dans la dérive actuelle. Au Mali , personne n’étudie sérieusement : quand les enseignants veulent reprendre les cours après primes reçues , les étudiants font AG comme ils le disent tant. Et c’est vise verça… Ils sont tous pourris pourris au Mali , enfin les 90 % des gens. La corruption , la vente des faux diplômes est leur sport favoris. Et quand un président de la République sort à la tv en disant devant les journalistes qu’il n’y a pas de pb d’écoles car les écoles privées fonctionnent ca c’est grave. Obè kèrè personne n’a osé parler parce que tout le monde bouffait dans le consensus politique d’att. Maintenant vous venez nous fatigués avec le pb de l’école comme si vous n’êtes pas comptable de ce handicap. En tout cas moi grâce à Dieu j’étudie à l’étranger et Dieu merci sa va. Et c’est ceux là qui vont venir vous gouverner comme l’avait dit IBK ! Pitié pour vous , changer au moins pour la patrie . Merci

  16. chers parents, le problème de l’école malienne, se résume tout aux enseignement de qualités, de ce qui est du niveau. Un élève, n’est que l’image de son maitre, il n’est pas un savant de créer de lui même les formules mathématiques ou de connaitre la biologie.Donc sur ce facteurs, le ministère en charge de l’éducation, doit prendre sa part de responsabilité.
    De ce qui est des notes de complaisance, je vous avoue que ce sont des élèves qui ont des trait de parenté ou des filles qui ont des copains enseignant qui en profitent. De ce qui est de la politesse, nous pouvons accuser les parents. Comme ont le dit chacun est l’image de sa famille. Un élève mal élevé, n’est peut en aucune manière se comporter comme l’enfant qui à suivie une éducation exemplaire.

  17. Ne tourner pas au tour du pot, on est conscient d’une chose, pour que l’enfant réussusse il faudra forcement qu’il ait de collaboration famille école vice versa. J’avoue que les enfants me font pitié car ils sont victimes d’un système qui ne donne à n’aucun enfant au monde d’étudier. 1. les parents laissent faire les enfants, 2. ils courent tous les deux derièrre la note et le savoir, 3. n’importe qui donne des cours, 4. n’importe qui crée une école, 5. reduction du taux de redoublement au fondamental,

  18. Moi blanc bordolaid, je remercie maliweb de donner un sens à vie:

    me permettre de rire de la souffrance humaine…

    Et oui je suis un minable et un LÂCHE :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

    axterix=foudkg= sanene ba kulé fa kulé 😈

  19. Le vraie problème se trouve au niveau des parents d’élève, on dit toujours <> et jamais <>…

  20. comment veux-tu faire une éducation des gens dans une langue française qui n’est pas la leur… Alors qu’il sufirait de prendre le baman que 90 de la population parle et mettre l’anglais à côté comme l’Ethiopie, la burundi, le Rwanda…

    Ce pays restera toujours dans sa merde

    • si tu vivais au Mali je te répondrais positivement malheureusement tu est en France et tu raconte du n’importe quoi vient au Mali et prône ta révolution de langue ne reste pas en France entrains d’étudier en français et te donnée toutes les chance de réussir et empêcher les enfants des autres de découvrir le monde question : un bac en Bambara pourrait t’il étudier à la Sorbonne en France ???? ou même aller dans une autre université je suis d’accord pour l’anglais mais pour le bambara sa na aucun sens car les sénégalais étudie bien en français et continue de parler Wolof….

  21. L problème crucial es le système éducatif la démission des parent et la négligence ou du moins la carence
    de certain enseignant

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