Rencontre consacrée à la violence en milieu universitaire : Des étudiants font le procès des professeurs
La rencontre de samedi dernier consacrée à la violence en milieu universitaire tenue dans la sale de conférence de la Bibliothèque Nationale a l'ACI-2000 a été riche en enseignements comme en témoigne le compte-rendu du professeur Dialla Konaté dont nous nous proposons ici l’intégralité.
J'ai l'avantage de vous rendre de notre rencontre du 18 juin 2011 consacrée a la violence en milieu universitaire tenue dans la sale de conférence de la Bibliothèque Nationale a l'ACI-2000.
Du constant de tous, cette rencontre a été un très grand succès et un modèle d'organisation démocratique, et de précision quant a son déroulement. La grande satisfaction est la participation majoritaire des jeunes étudiants, jeunes travailleurs et anciens étudiants, anciens dirigeants de l'AEEM. Les interventions ont été riches. La rencontre a dure 4 heures et les jeunes sont restes 2 heures de plus pour contribuer à construire les commissions de travail. Nous avons eu la satisfaction d'enregistrer la participation de frères venant de partis politiques comme le Parena et la Codem. Des associations diverses sont venues, en plus de la CPM que vous avez mise en place dans le but de participer au quotidien au débat national et proposer des solutions concrètes. Du reste la présidence de la rencontre a été assurée brillamment par M. Seydou Idrissa Traore, ancien ministre, ancien directeur général de l'Office du Niger, Président de l'association "Tiramaghan-si".
Nos collègues enseignants sont venus très nombreux et ont eu une participation très active. Parmi eux, des collègues occupant des postes importants mais qui sont venus a tire personnel.
Vous trouverez ci-joint les résolutions de la rencontre ainsi que la liste provisoire du comite qui a été mis en place. Cette liste doit être élargi en y incluant des maliens ne vivant pas au mali et aussi des représentants d'autres associations qui n'ont pu venir et de partis politiques souhaitant être de ce combat pour l'école malienne. Il a déjà été suggéré que nos frères Yachim Maïga et Mohamed Seidou soient invites à y prendre place. Par ce message j'invite ceux qui souhaitent jouer un rôle au sein de ce comite dans l'esprit des résolutions en mobilisant et en agissant sont prier de se faire connaitre sans délai a moi.
La rencontre a pris connaissance de messages patriotiques venant de maliens divers. Nous avons lu en séance celle envoyée par Mohamed Seidou en résume de tous les messages.
La séance a décidé la création d'une institution financière sous la forme d'un fonds citoyen d'investissement évoluant vers une banque dédiée au financement de projet de développement et de créations d'emplois pour les jeunes diplômes. La rencontre a vu que sans création d'emplois, la violence dans le milieu universitaire et scolaire ne disparaitra pas. Il a été décide de travailler pour que chaque année chaque étudiant malien contribue pour 10.000Cfa a ce fonds. Nous avons eu la grande satisfaction de noter durant la rencontre que notre frère Yachim Maiga, présentement a Haïti, a paye pour la location de la salle de conférence (30.000Cfa) et a été le premier a contribuer pour 20.000Cfa a la mise en place de ce fonds. La gestion financières des activités de nos résolutions est provisoirement dévolue à la CPM et a son trésorier M. Fabou Kanté sous la responsabilité du président de la CPM. Pour l'instant n'envoyez pas d'argent en attendant l'écriture des statuts de ce fonds et de son adoption par vous tous. Mais notez que désormais nous avons décide de créer une banque dont le rôle est d'aider les jeunes diplômes maliens. Vous serez informes sur le comment de votre participation a la constitution et la gestion de cette banque.
Des étudiants nous ont relaté les comportements criminels des enseignants faisant payer les étudiants à la place des contrôles et des examens pour avoir des notes. Des jeunes ont parle d'examen pris la veille vendredi 17 juin 2011 ou les étudiants ont été obliges de payer 7500Cfa aux enseignants qui leur attribuent ainsi des notes sans corriger les copies uniquement sur la base de la somme payée par l'étudiant. Apres enquête la somme minimale payée durant la semaine dans les examens et tests scolaire a été de 5000Cfa. Cette attitude criminelle exclu les enfants des pauvres et nous assure que nous aurons des diplômes dont les parents peuvent payer mais sans aucun savoir et qui auront des diplômes sans valeur. Des témoignages provient que ce sont des gens se disant représentants de l'AEEM qui servent d'intermédiaires et, le cas échéant, collectent l'argent pour les enseignants criminels. Nous avons des enseignants qui ont un comportement criminel contre le développement du peuple malien, nus devons convenir que le moment venu, ces hommes et femmes doivent être confiés à la justice. Cependant la rencontre dans ses résolutions n’a décide de se consacrer à la violence en milieu scolaire. Les autres aspects de l'école et même de la société malienne seront étudies ultérieurement.
Nous avons vu que le problème est devenu une agression contre la culture malienne, l'existence de la société malienne et donc est un problème politique. En cela la séance à saluer le rôle pionner de notre communauté qui a fait cette analyse et a en déduit la mise en place de la CPM Coalition Patriotique pour le Mali) un mouvement dont l'objectif est de susciter la prise de conscience, le débat et de proposer des solutions concrètes a la nation malienne.
De ce fait nous avons déjà débute le travail de diffuser largement nos résolutions, de mobiliser la société malienne dans son entièreté. Nos activités commenceront à être visibles sur le terrain des demain lundi 20 juin 2011. Nous sommes déterminés et nous ne reculerons pas. Nos solutions vont parvenir au gouvernement et nous prendrons toutes les mesures pour une application de ses résolutions. Participez à la lutte. Nous serons cependant naïfs si nous n'acceptons pas l'idée que nous devrons profiter de cette mobilisation pour informer le peuple et peser de tout notre poids sur les élections de 2012 pour l'intérêt des populations maliennes. C'est le rôle qui est le notre aujourd'hui. Chères sœurs et chers frères, il fait froid au dos de savoir toutes les informations sur la société malienne qui ont été partagées durant notre rencontre du 18 juin. Si nous ne faisons rien, nous sommes alors complices de la destruction de notre pays. Il a le bien et le mal. Il y a la nuit et le jour. Il y a le côté gauche et le côté droit. Il y a en haut et en bas. Il y a devant et derrière. Il y a la ou se trouve l'intérêt de notre pays il y a la ou ne se trouve pas cet intérêt. Il y a ceux qui vont d ans la direction d'un meilleur avenir pour le Mali et il y a ceux qui vont dans le sens contraire. Choisissons notre camp.
Fraternellement, Dialla
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