Signature de partenariat entre l’USJPB et CERM : Doter le monde universitaire d’esprit de recherches

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La signature de cette convention s’inscrit dans l’idée directe de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (Usjpb) qui veut consolider la dynamisation de recherches scientifiques et la bonne stratégique sur la justice, économique et sociale au profit de ses futurs juristes, administrateurs, entre autres.

En effet, le Recteur prof. Abdoulaye Diarra, dans son introduction, s’est dit content de cette signature qui constitue, selon lui, un moment historique de son institution. Ajoutant qu’elle répond parfaitement au Plan stratégique de développement de l’Usjpb, ayant conféré des cours efficaces aux apprenants par les enseignants adéquats et éminents. À ses dires, les principes du Centre d’Etudes et de Réflexion au Mali (Cerm) incombent aux intérêts des Universités maliennes, notamment de l’Usjpb, car c’est une œuvre scientifique.

Pour sa part, Mme Diarra Fatoumata Dembélé dira que cette convention sera un partenariat fécond, un outil au service des deux structures.

Quant au président Ousmane Sy, il a déclaré que le Centre se veut une structure de réflexion, ayant pour objectif de contribuer à la réhabilitation des activités intellectuelles à travers des réflexions et des prospections sur des sujets majeurs en Afrique et au Mali en particulier. À l’en croire, le choix de l’Usjpb n’est pas du tout fortuit, car elle est l’une des Universités les plus stratégiques pour la bonne gouvernance.

Par ailleurs, il est à rappeler que le Cerm est un cercle de réflexion ayant pour vocation de proposer des solutions à difficultés économiques, sociales, sociétales et culturelles du Mali et de la sous-région. En sus, l’impulsion d’une nouvelle dynamique dans l’enseignement, la formation et la recherche font partie des objectifs de l’Usjpb.

Seydou Karamoko KONE

 

1ère édition du Concours national d’écritures

Compétition ouverte entre 1200 élèves lycéens

L’Association «Un livre Pour Deux Mains» a organisé le mercredi, 30 septembre passé à son siège à Sotuba ACI, une conférence de presse. Elle avait comme but d’informer sur ses projets que sont, entre autres, un Concours national d’écritures lycéennes. Environ, 40 lycées publics de Bamako et des régions, pour 1200 élèves, vont concourir. Il y aura le recueil du lycée, l’appel des manuscrits, la campagne de récupération de livres et foire aux manuscrits. C’était sous la conduite du président de l’Association, N’fana Diakité, non moins directeur et coordinateur  du projet, assisté par le monde littéraire.

Il est à souligner que ce vaste concours d’écritures est lancé à l’endroit des lycées publics des capitales régionales et du District de Bamako. De nombreux thèmes seront soumis aux lycéens, qui seront libres de choisir un ou plusieurs pour écrire une nouvelle de 2 pages, minimum.

Selon le Directeur et Coordinateur des projets, N’Fana Diakité, l’idée de ce concours est de favoriser l’écriture depuis la base et en même temps, de donner une place de choix à l’écriture jeunesse dans notre pays. «Il est essentiel de tenter d’assurer la relève de l’héritage littéraire malien,ô combien lourd, que nous ont légués nos grands parents», a-t-il dit.

Le recueil du lycée, selon M. Diakité, va de pair avec le concours national d’écritures lycéennes. Les lycées seront représentés par manuscrit par des élèves pour faire leur recueil et les mettre à la critique du comité central de lecture.

Pour l’appel à manuscrit, il indiquera qu’il s’agit de permette au public d’écrire et d’envoyer leur manuscrit afin de participer à la foire pour être éventuellement édité. En version électronique, une fois que les recueils des lycées acceptés, ils seront immédiatement protégés par le Bureau malien des droits d’auteurs.

Quant à la foire, le conférencier déclarera qu’elle sera une nouveauté dans notre pays. Car, elle associera le monde d’écriture aux entreprises, institutions étrangères et de la République. «C’est une idée que nous voulons mettre en place afin d’apporter une certaine réponse à l’édition assez difficile des jeunes auteurs dans notre pays. Concrètement, il s’agira pour les entreprises et les institutions de la République de parrainer en appuyant les jeunes auteurs dans la publication de leurs œuvres», a précisé Diakité.

Ce concours aura 8 candidats à distinguer. À la suite du concours national d’écritures, des  lycées seront distingués. Aussi, il y aura 2 prix spéciaux féminin et personne handicapée. Il est également à dire qu’un lycée franco-arabe prendra part à ce concours qui débutera dès la première semaine d’octobre.

Seydou Karamoko KONE

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