Pour avoir tué un motocycliste à Lafiabougou :Papi a été brûlé vif par la foule
Dans la nuit du samedi à 23 heures, entre le lycée Mamadou Sarr et le terrain de foot, dénommé Chaba, le jeune Nouhoum Koné, âgé de 21 ans, habitant à Samé Kôkô à côté de la 2è mosquée, a été agressé sur sa moto Djakarta de couleur verte par deux jeunes dont Papi. Devant son refus catégorique d'abandonner sa moto, les malfrats lui assénèrent deux coups de couteau dans le dos. Il succomba immédiatement des suites de ses blessures. Arrêté par la population, Papi, lynché par la foule, a eu la tête écrasée avant de mourir. Son complice reste introuvable.
La nuit du samedi dernier, au moment où les jeunes sont en train de s'adonner aux plaisirs du week-end, Papi et son complice préparaient leur guet-apens contre les motocyclistes.
En effet, dans la ruelle qui passe entre le mur du lycée, Mamadou Sarr et le terrain de foot, Chaba, un endroit obscur, deux individus ont intercepté Nouhoum Koné conduisant sa moto tranquillement. Ils ont proféré contre lui des menaces avec un pistolet d'enfant en lui intimant de céder sa moto. Devant son refus catégorique d'obtempérer, les deux malfrats lui assénèrent deux coups de couteau dans son dos.
La victime, gisant dans son sang, criait fort pour alerter le public. Aussitôt, un des délinquants s'est saisi de l'engin pour s'enfuir en empruntant la direction de la mairie de la commune IV. Son aventure de s'échapper ne fut que de courte durée puisque des motocyclistes s'étaient déjà mis à le pourchasser.
Un taximan, à l'aide de son véhicule, lui barra le passage. C'est ainsi qu'il laissa tomber la moto pour se réfugier dans une famille voisine. Là, il fut retiré de la maison par une foule très en colère quin le traina jusqu’au terrain de foot avant de lui asséner des coups de bâton et de lui jeter de gros cailloux jusqu'à écraser sa tête.
Le commissaire du 5è arrondissement informé, a, aussitôt dépêché les inspecteurs Sékou Siby et Abdoulaye K. Doumbia sur les lieux. Ceux-ci ont alerté la protection civile.
Les agents de ce service ont embarqué le corps de la victime. La population a affiché son refus catégorique de laisser la protection civile prêter secours au délinquant abattu. Elle a versé l'essence de la moto expropriée sur son corps et y a mis le feu devant le regard impuissant des limiers qui étaient seulement au nombre de trois et qui cherchaient même à sauver leur tête. Le corps du jeune Papi a été ainsi carbonisé.
Les policiers avaient demandé des renforts aux commissariats du 1er, 2è, 3è, 4è, 7è, 9è, 14è, 13è arrondissements ainsi qu'au Groupement mobile de sécurité (GMS). Leurs appels sont restés vains devant une foule nombreuse et déchaînée. Ils ont jeté des gaz lacrymogènes par-ci et par-là.
La moto Djakarta de la victime a été transportée au commissariat du 5è arrondissement. Son enterrement a eu lieu dans l'après midi du dimanche dernier, à Samé. Le complice du malfrat reste introuvable.
Falé COULIBLAY, Stagiaire
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