Mali : Quatre chauffeurs marocains enlevés en janvier au nord-est du Burkina libérés

La présidence malienne a annoncé, hier soir, avec l’image à l’appui la libération de quatre conducteurs de camions marocains enlevés en début d’année 2025 par l’état islamique dans la province du Sahel au Burkina Faso.

5 Août 2025 - 18:26
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Mali : Quatre chauffeurs marocains enlevés en janvier au nord-est du Burkina libérés

L’information relative à la libération des quatre chauffeurs de nationalité marocaine a été annoncée au journal à la télévision nationale accompagnée des images dans lesquelles on voit les quatre hommes reçus par le Président de la transition, le général Assimi Goïta.  Selon le gouvernement, la libération a été possible grâce à la coordination des efforts entre l’Agence Nationale de la Sécurité d’État du Mali et la Direction Générale d’Études et de Documentation du Maroc. Les deux instances ont conduit ensemble les investigations avec  détermination et professionnalisme  depuis les premières heures de l’enlèvement.

C’est dans la  soirée du dimanche 03 Août que  les quatre otages  marocains , enlevés le 18 janvier 2025  au nord-est du Burkina Faso près de la frontière avec le Niger, ont été libérés. Le communiqué du gouvernement malien  souligne que les  quatre chauffeurs étaient détenus par les terroristes de « l’état islamique dans la province du Sahel » qui est la branche sahélienne de DAECH.  Cette  opération est le fruit de la collaboration  militaire Mali-Maroc.  Il y a juste  deux jours  une  réunion de coopération militaire  de ces deux pays   se tenaient à Bamako.  Celle -ci a permis de  revoir les axes de coopération militaire et de  signer un mémorandum portant sur la formation, la logistique et la coopération sécuritaire.

Les renseignements marocains sont en alerte maximale contre les cellules terroristes dormantes. Il faut rappeler qu’en Février 2025, soit un mois après l’enlèvement des quatre chauffeurs, les forces spéciales marocaines avaient interpellé 12 membres de DAECH qui s’apprêtaient à commettre des attentats terroristes sur des sites, des membres de forces publiques ou des installations sensibles.  Les enquêtes avaient conclu que cette opération était pilotée depuis le Sahel par un haut responsable de l’état islamique au grand Sahara.

 Siaka DOIAMOUTENE/Maliweb.net

 

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