Grand prix d’Afrique : La 4e édition rend son verdict à l'hippodrome Casa-Anfa

Organisé pour la première fois à Casablanca, après trois éditions couronnées de succès à Marrakech, cet événement continental a offert un savant mélange entre sport de prestige, coopération interafricaine et innovation technologique.

Huit courses haletantes, des stands technologiques innovants et un séminaire stratégique : la 4e édition du Grand Prix d'Afrique s'est clôturée, ce samedi, à l'hippodrome de Casa-Anfa. Placée sous l'égide de la Société royale d'encouragement du cheval (Sorec), en partenariat avec l'Association des loteries d'Afrique (Ala), cette édition a proposé un format enrichi, réunissant sur trois jours des professionnels de la filière hippique et des jeux, venus de plus de vingt pays africains.

Moment phare de la journée de samedi, le Grand Prix d'Afrique a été remporté par le cheval "Casa de Campo", monté par le jockey Zouhaïr Madihi, qui s'est illustré sur la distance de 1900 mètres. "C'est une grande victoire qui récompense le travail collectif des équipes et le sérieux des entraînements", a-t-il confié après l'arrivée. Parmi les autres courses disputées, le Prix Sorec a vu la victoire de "Lity Hiro" avec Omar Lakjal en selle, tandis que le Prix Pmu a été dominé par "Boltril" et Kacem Faddoul.

Omar Lakjal s'est de nouveau distingué en remportant le Prix Premier Gateway International sur "Djerza Maamora". Les autres courses : Prix de la Fraternité africaine, Prix Cité du cheval, Prix Ala et Prix des écoles des jockeys, ont mis en lumière la diversité et l'évolution des talents africains. Le transfert du GPA vers la métropole casablancaise s'est accompagné d'une montée en gamme notable sur le plan logistique et institutionnel.

"Nous avons choisi de déplacer cet événement à Casablanca pour faire découvrir à nos partenaires l'hippodrome de Casa-Anfa ainsi que la Cité du cheval, où ont eu lieu les expositions et le séminaire avec l'Ala", a expliqué Omar Skalli, directeur général de la Sorec. En seulement quatre éditions, le Grand Prix d'Afrique s'est déjà illustré comme un rendez-vous incontournable du calendrier hippique africain, mais aussi comme un levier de rayonnement pour le Maroc, qui confirme ainsi son leadership dans l'organisation des échéances d'envergure.