Maroc : Pour une justice exemplaire et souveraine
"La justice sans la force est impuissante ; la force sans justice est tyrannique". Suite à la condamnation d'une activiste féministe (Ibtissame Lachgar) pour offense à Allah (Dieu) par le tribunal de première instance de Rabat, cet adage vient de trouver toute sa justification et son apologie au Maroc.

L'activiste féministe était poursuivie pour avoir publié fin juillet sur les réseaux sociaux une photo d'elle vêtue d'un T-shirt où apparaissait le mot "Allah" ("Dieu") suivi de la phrase "is lesbian" ("Allah est lesbienne : homosexuel").
et acte blasphématoire offensant envers Dieu par cette sortie agressive et frontale fut condamnée par la justice marocaine à 30 mois de prison ferme, assortie d'une amende de 50 000 dirhams (4725 euros) pour atteinte à la religion musulmane.
Face aux pressions et aboiements des milieux LGBT et de leurs parrains, la force de résistance de la justice chérifienne s'est assumée d'une part, et face à cet acte blasphématoire, la Communauté musulmane, blessé dans sa conviction fut honorée et établie dans son droit d'autre part.
Depuis l'annonce de ce verdict, les toiles se sont enflammées, et les réseaux islamophobes activés avec comme dénominateur commun : "atteinte à la liberté d'expression". Cette condamnation a suscité de vives réactions au niveau des pseudos organisations de défense des droits des femmes, dans les colonnes de certains medias, et surtout au niveau des réseaux sociaux.
Comme réactions, les réseaux féministes LGBT furent particulièrement fertiles en expression chocs visant à chauffer les esprits sur une justice aux ordres, et à designer du doigt la Charia islamique comme pestiférée, anachronique. Certains contestateurs, poursuivant leurs gymnastiques intellectuelles faites de présomptions, de supputations et de probabilité ont été de véritables animateurs des colonnes des medias islamophobes occidentaux : (journaux, radios, télévisions, presse en ligne). D'autres à travers ce verdict ont qualifié l'islam, "comme toute idéologie religieuse de fasciste, de phallocrate et misogyne, un verdict choquant, une atteinte à la liberté d'expression. D'autres encore affirment que ce verdict s'inscrit dans une tendance mondiale de répression de l'émancipation des femmes, avec une intensité particulière des militantes féministes et LGBTQ+, et que sais-je encore ?"
Devant de telles attaques acerbes aux desseins inavoués, devant cette désagréable surprise, nous nous posons un certain nombre de questionnements. Pourquoi cette levée de bouclier contre un verdict conforme à l'éthique islamique marocaine ? Si c'est du chantage, elle est inacceptable et impardonnable pour un pays souverain comme le Maroc. Et si c'est de la diversion, alors le Royaume chérifien à d'autres préoccupations.
A force de pousser les feux sur la liberté d'expression de cet acte féministe frontal et blasphématoire, ces pseudos féministes ont franchi la ligne qui sépare la lucidité de la passion. Leurs appels à la libération immédiate de cette offenseuse sous la couverture d'une fallacieuse liberté d'expression témoigne leur islamophobie, pas forcément de leur lucidité. Blaise Pascal écrivait : "Qui trop veut faire l'ange fait la bête".
Par ce verdict, la justice marocaine n'a pas adopté ici comme souhaité par les pseudos défenseurs des droits des femmes une méthode syncrétique qui part du désir de moderniser l'Islam en le pliant devant les changements conjoncturels et pressions, et cela dans les conditions de la domination du mouvement de l'homme des temps modernes.
Elle a rendu un verdict conformément aux droit et aux aspirations du peuple marocain. L'homosexualité est qualifiée par l'Islam comme le crime le plus ignoble et odieux aux yeux de Dieu, et les auteurs de ce crime portent sur eux la honte et l'infamie.
Le ridicule ne tue plus ! Quand des canaux bellicistes et provocateurs publient des propos qui stigmatisent et condamnent toute une religion et ses adeptes pour ensuite se réfugier derrière la couverture de "liberté d'expression", de se faire passer pour une victime, n'est-ce pas là une fourberie et un piège ?
Nous : Collectif des associations musulmanes du Mali laissons aux détracteurs de la justice marocaine leur couverture sensationnaliste d'un Royaume dépeint à travers le prisme déformant des différents clichés.
Face à un tel acte frontal, provocateur et blasphématoire, nous leurs répliquons par des réponses appropriées. Ce qui est excessif amène toujours une réaction, dit-on. Nous comprenons aussi leurs cris du ventre. A cet effet, nous leurs souhaitons bonne digestion dans leur féminophilie alimentaire.
Comme convenu, la règle n°1 de la guerre est de connaître son ennemi et de comprendre sa stratégie et sa tactique. La 2e serait d'adapter la stratégie et la tactique aux circonstances. Le Royaume du Maroc sous le leadership éclairé de Sa Majesté le Roi Mohammed VI : Commandeur des croyants vient de prouver que face à la pression internationale sur la légalisation de l'homosexualité comme norme, la justice chérifienne s'assumera en toute indépendance et en toute souveraineté.
Mohamed KIMBIRI
Président du Collectif des associations musulmanes du Mali
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