TICAD-9 à Yokohama : L’humiliation diplomatique pour les séparatistes

La 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-9), qui s’est tenue du 20 au 22 août à Yokohama, restera marquée par une mise au point claire et retentissante : le Japon ne reconnaît pas la pseudo "rasd" et rejette toute tentative de politisation de ce forum dédié exclusivement au développement du continent africain.

26 Août 2025 - 10:20
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TICAD-9 à Yokohama : L’humiliation diplomatique pour les séparatistes

Malgré une nouvelle manœuvre orchestrée par l’Algérie pour imposer la présence de l’entité séparatiste au sein de la TICAD, le gouvernement japonais, alerté par le Maroc et soutenu par une coalition croissante de pays africains, a opposé une fin de non-recevoir catégorique.

Une tentative d’infiltration déjouée:

Profitant de sa présence résiduelle au sein de l’Union africaine, la pseudo "rasd" a tenté d’accéder aux travaux de la TICAD-9 par la voie de la délégation de l’UA. Mais jamais leur présence n’aura été aussi humiliante et coûteuse.

Le Japon, pays hôte, a réaffirmé que les invitations ont été strictement adressées aux États africains reconnus par les Nations Unies. Aucun document officiel, ni même informel, n’a été transmis aux séparatistes, qui n’ont bénéficié d’aucune forme de reconnaissance.

Un rejet africain sans précédent:

La présence de la pseudo "rasd" a été massivement rejetée par les participants africains. Dix-huit pays africains, unis autour du Maroc, ont adressé une protestation écrite au gouvernement japonais. Ils y ont dénoncé une présence « inacceptable », affirmant que cette entité n’avait « rien à apporter aux travaux de la TICAD » et rejetant fermement toute tentative de politisation de ce forum de coopération.

C’est la première fois qu’un groupe aussi large de pays africains adopte une telle position commune contre la participation de la pseudo "rasd", soulignant leur exaspération face à l’instrumentalisation politique du Forum par l’Algérie.

Une humiliation diplomatique totale pour les séparatistes:

Le revers subi par les séparatistes à Yokohama est sans appel :

* Aucune invitation ni reconnaissance officielle : le Japon a refusé d’adresser une invitation à l’entité séparatiste et n’a reconnu aucun statut à ses représentants.

* Documents rejetés : les autorités japonaises n’ont reconnu ni les pseudo passeports de la "rasd", ni ceux fournis par l’Algérie.

* Aucun traitement protocolaire : contrairement aux États africains dûment reconnus, la pseudo "rasd" n’a bénéficié d’aucun accueil officiel, d’aucune prise en charge, ni d’aucun accès aux sessions officielles.

* Aucun badge nominatif : les représentants séparatistes ont été identifiés de façon générique sous le label "Union africaine", les privant de toute visibilité.

* Aucune accréditation : la plateforme officielle d’enregistrement était strictement réservée aux États souverains.

Le Japon réaffirme sa position avec fermeté:

Devant les chefs d’État africains, les représentants de l’ONU et de la Banque mondiale, le ministre japonais des Affaires étrangères, M. Takeshi Iwaya, a été sans équivoque : « Le Japon ne reconnaît pas la pseudo "rasd", n’entretient aucun lien avec elle, et sa présence ne saurait être interprétée comme une reconnaissance. »

Cette déclaration solennelle, prononcée à l’ouverture officielle du Sommet, a été perçue comme un désaveu cinglant et humiliant pour les séparatistes, mais aussi comme un message fort adressé à ceux qui tentent de détourner les forums de coopération vers des agendas politiques stériles.

Un revers profond pour les séparatistes et leurs soutiens:

Alors qu’ils espéraient gagner en visibilité, les séparatistes ressortent de la TICAD-9 plus isolés et discrédités que jamais. Leur présence sans statut a mis en lumière leur non-reconnaissance sur la scène internationale, contrastant violemment avec l’accueil réservé aux États africains légitimes.

Cette humiliation marque également un revers stratégique pour l’Algérie, dont la tentative d’instrumentalisation s’est retournée contre elle, mettant en évidence l’essoufflement de son narratif et le rejet croissant qu’il suscite en Afrique.

Le Maroc conforté dans sa position:

De son côté, le Maroc, qui était représenté par l’ambassadeur de Sa Majesté le Roi au Japon, Mohamed Rachid Bouhlal, ressort renforcé de cette séquence diplomatique. Le soutien africain à son initiative d’autonomie s’élargit, et la position du Japon, claire, constante et appuyée, vient s’y ajouter. Déjà en septembre 2023, à l’occasion d’un entretien à la Ligue arabe, le chef de la diplomatie japonaise avait salué les efforts sérieux et crédibles du Maroc pour une solution politique durable au Sahara.

En mai 2024 à Tokyo, Mme Kamikawa Yoko a réitéré cette position, qualifiant l'initiative marocaine de base réaliste pour une solution durable.

Le Japon a défendu cette position au Conseil de Sécurité durant son mandat 2023-2024, confirmant son alignement avec la légalité internationale.

La TICAD n'est pas un terrain de manœuvres politiciennes :

Le Maroc réaffirme que la TICAD n'est ni un terrain de conflit diplomatique, ni un espace pour l'instrumentalisation politique. L'objectif est clair : mobiliser les partenaires pour le développement de l'Afrique.

Ceux qui tentent d'en faire un théâtre de confrontation idéologique s'exposent à l'isolement et à la désapprobation collective. Le soutien africain à cette vision est aujourd'hui massif et sans ambiguïté.

- La diplomatie marocaine a réussi un pari insoupçonné, en toute discrétion et efficacité, en stérilisant le dividende politique de la tentative du polisario de s'inflitrer dans la TICAD, en "démonétisant" cette participation de la pseudo "rasd" et en transformant cette participation en régression et en source de gêne pour l'Algérie et ses alliés.

- La défaite des séparatistes est en réalité une défaite et un désaveu de l'Algérie. Après avoir mis en garde l'ambassadeur algérien, le Japon a donné la pleine mesure de sa réprobation des manœuvres sournoises de l'Algérie.

- Cette intrusion illégitime a mis en évidence la réalité de l'isolement des séparatistes, en Afrique et dans le monde. Faut-il rappeler que l'UE a également fait une déclaration de non reconnaissance, que tous les Etats membres de l'UE ne connaissent pas la "rasd", et que les grandes puissances s'emboitent le pas pour reconnaitre la souveraineté du Maroc et la pertinence de l'autonomie comme seule solution.

MG

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