Helène Argidame, Association pour la Sauvegarde de l’environnement : “Notre cri de cœur, est d’inviter tout un chacun au respect des mesures barrières”

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Helene Argidame née le 9 mars 1979 à San d’un père Togolais et d’une mère Malienne, mariée et mère de deux enfants. A l’obtention de mon DEF en 1996, elle est orientée au lycée Cabral de Ségou. Elle y décroche son bac en 2001 et s’inscrit à la Flash (Faculté des langues arts et sciences humaines) de Bamako, en Sciences de l’Education. Après quelques stages à Caritas-Mali et Ecofil une branche de l’IER, elle a opté pour le métier de conseillère en assurance. Par amour pour l’environnement, elle a fondé une association pour la sauvegarde de l’environnement. Elle mène beaucoup d’activités dans son quartier, ce qui nous a amené à la rencontrer. Interview.

Mali-Tribune : Qu’est-ce qui vous a poussé à créer cette association ?

Helene Argidame : Les membres fondateurs, conscients de l’impact du changement climatique qui affecte considérablement notre écosystème, considérant l’état de dégradation actuel du cadre de vie de nos quartiers et cités ; considérant le non-respect de l’environnement par bon nombres de la population civile, ont décidé de créer une association dénommée : Association pour l’environnement, l’assainissement et pour un meilleur cadre de vie (Amavec).

Mali Tribune : Quel est le but de l’association ?

H A. : L’Amavec place son action dans le cadre de la protection de l’environnement et le développement durable. Elle a pour objectifs d’initier et/ ou soutenir des actions de l’amélioration du cadre de vie des populations, d’appuyer la politique de l’État en matière d’assainissement et de protection de l’environnement.

Mali Tribune : Quelles sont les mesures prises pour le bon fonctionnement de l’association en cette période de pandémie ?

H A. : Pour le bon fonctionnement et pour atteindre ses objectifs, l’association se propose de concevoir et élaborer des actions et/ ou des projets d’assainissement et de protection de l’environnement, de conservation de la biodiversité et de préservation des espaces verts, d’agir en collaboration avec les administrations compétentes, les collectivités décentralisées et les organismes spécialisés, pour la mise en œuvre desdits projets, d’entreprendre des actions de plaidoyers et de mobilisation sociale en faveur du développement durable et de promouvoir une culture de solidarité et d’entraide entre ses membres.

Mali Tribune : Quelles sont les actions que vous menez pour la lutte contre le Coronavirus ?

H A. : En cette période de pandémie, l’association a décidé de soutenir l’État dans la lutte contre la propagation du Covid-19. D’abord par la sensibilisation, sur les réseaux sociaux, sur les ondes des radios de proximité, et aussi notre entourage.

Nous avons aussi confectionné des bavettes en fonction de nos moyens pour les tous petits, les aides ménagères qui sont souvent oubliées, les boutiquiers, les familles voisines de notre siège, sans oublier nos familles, amis et connaissances.

En tout nous avons distribué 300 bavettes lavables made in Mali dans le but de valoriser le coton malien fruit de notre environnement. 200 autres bavettes sont en confection. Nous avons aussi invité les associations sœurs de Tabacoro et Niamana à se joindre à nous pour la cause et ensemble nous avons fait deux activités qui sont : remise de kits de lavage de mains, savons liquides et lessives, eau de javel au marché de Niamana.

Aussi des vivres, savons, détergents et d’eaux aux déplacés de Niamana tout en les sensibilisant. Notre cri de cœur, c’est d’abord inviter tout un chacun au respect des mesures barrières, soutenir nos soldats de la santé et aussi solliciter l’appui des personnes de bonnes volontés pour mener à bien nos activités futures. L’État nous a donné un récépissé qui est l’identité de notre association, c’est un devoir pour nous de le soutenir l’Etat et les plus vulnérables en ces moments difficiles. Car l’État seul ne peut pas. C’est ensemble que nous pouvons stopper la propagation du Covid-19.

Propos recueillis par

Myriam Pascaline Diallo

(stagiaire)

 

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