FRONT DE LA REBELLION: L'offensive?

L'Accord d'Alger s'est-il révélé être une débâcle de solution ? Ou faut-il faut agir pour sauver la face en laissant faire ! Tel est le cri de désespoir d'une source militaire qui cache mal sa...

28 Août 2006 - 11:12
28 Août 2006 - 11:12
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L'Accord d'Alger s'est-il révélé être une débâcle de solution ? Ou faut-il faut agir pour sauver la face en laissant faire ! Tel est le cri de désespoir d'une source militaire qui cache mal sa déprime, le déshonneur dans lequel une partie de l'armée malienne se sent affaissée suite à la série de désertions, d'attaques et de frayeurs semées par les anciens rebelles intégrés du Mpa.    
Décidément les insurgés de Kidal ignorent l'abécédaire de la paix. Tout de même, ils n'en veulent pas maintenant, pas avant d'avoir affronté l'armée malienne. Les choses se précisent de plus en plus sur le front militaire qui ne peut supporter plus longtemps la défiance d'une poignée d'insurgés soient-ils puissamment armées.
Entre le 23 mai 2006 et aujourd'hui, parallèlement à l'endoctrinement de l'image de la paix contre la guerre, l'armée malienne s'apprête jour après jour à préparer la riposte contre l'ennemi de la paix et de la sécurité.   
Autant les bruits de botte imposent leur loi sur les collines de Tegargaret, autant les forces régulières remontent vers le nord du pays pour assurer un tampon contre l'enlisement de la crise vers les autres régions et réduire la force opposée en cas d'échec du processus d'Alger.
En effet, après la signature de l'Accord d'Alger le 4 juillet 2006, le front insurgé s'est donné le toupet et d'organiser un congrès de leur mouvement et de mettre en place un bureau exécutif sensé avoir plus de pouvoirs et de prérogatives que le comité de suivi et le conseil régional provisoire. Les objectifs de ce mouvement dit du 23 mai pour la démocratie battent en brèche et le pacte national, et l'Accord d'Alger et le code des collectivités sans compter la constitution du Mali. Nul ne peur les accuser d'avoir été les premiers à violer la LOI, en tous cas pas après le 23 mai 2006. 
Tout porte donc à croire que les deux fronts ne sont pas à l'abri d'un affrontement sur le terrain pour abréger cette tragédie nationale. Aucun malien n'est contre la paix, mais aucun malien n'est pour la désobéissance militaire, l'indiscipline de soldats payés par le contribuable, la récompense nationale récurrente au forfait, la discrimination du fait de l'Etat et de textes scélérats et dangereux pour la stabilité socioéconomique et politique. Le premier devoir d'un Etat est de s'assumer en tant qu'Etat tant que toutes les voies de recours s'écrasent.            
Issé Soungalo Diarra
Lecteur, Sikasso
Le titre est de la rédaction

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