Sale temps pour les barons de l’ancien régime

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Après l’interpellation des membres du gouvernement, des chefs d’institutions, élargies sur recommandation de la CEDEAO, c’est au tour d’autres dignitaires du régime défunt de se voir interpellés par la junte militaire. La liste est longue. Très longue.

 

 

Tolérance Zero ! Tel semble le nom  de code de  cette opération, enclenchée, par la junte militaire contre des manœuvres de déstabilisation, dirigées, dit-on contre elle par les barons de l’ancien régime.

Selon une source proche du Comité National de Redressement de la Démocratie et de la Restauration de l’Etat (CNRDRE), ces interpellations  ne doivent pas être confondues à des incarcérations. Selon lui, il s’agit pour la junte, conformément à son engagement du 22 mars, de poursuivre le processus de normalisation institutionnelle. Cette démarche, ajoute notre source, nécessite la mise en branle d’une action publique, en vue d’étouffer certaines manœuvres de sabotage, dirigées contre la CNRDRE.

 

Ainsi, selon nos informations, c’est un véritable short liste d’anciens ministres et barons des deux précédents régimes qui aura été ouvert, à cet effet. Cependant, le gros du lot concernerait des ‘’gros-bonnets’’ du régime d’ATT.

Après l’ancien Premier ministre, Modibo Sidibé, le chef d’état-major particulier du président de la République,le général Hamidou Sissoko dit ‘’Man’’ , les directeurs généraux de la police et de la gendarmerie , le conseiller spécial du président de la République, M.Bany Kanté, le candidat de l’U.R.D à l’élection présidentielle, Soumaïla Cissé et le Président directeur général de la BMS, Babali Bah, d’autres personnalités devraient être entendues, dans les heures et les jours à venir. Du moins, si l’on en croit à  nos sources. Au nombre desquels figurent des députés et hommes d’affaires…

« Après instruction, les dossiers de ces différentes personnalités seront transmises à la justice », précise notre interlocuteur. Et d’ajouter : « des milices armées étaient en gestation contre le CNRDRE ».

Affaire à suivre.

 

Moustapha Diawara

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4 COMMENTAIRES

  1. si on’interpelle soumaila,on doit interpeller alpha et donc IBK aussi.déjà la justice pronée par sanogo est à double vitesse.Il protège IBK et humilie les autres.en vertu de quoi?IBK fut premier ministre et a donné nos milliards à tapo pour organiser les élections en 97.Il est aujourd’hui deputé et est dans le groupe qui soutien la politique d’ATT.
    que sanogo se retire des questions politiques si non il va partir comme il est venu.est ce que il a bien lu le CV de ceux qui pretendent à la présidence?

  2. http://www.ipetitions.com/petition/non-a-la-negociation-avec-le-mnla

    SVP signez votre nom et prenom.

    Faites savoir aux autorites maliennes que vous en avez marre des negociations unitiles et sans fins avec la rebellion. Signez cette petition pour vous faire entendre: Pas de negociation avec le MNLA qui ne controle rien sur le terrain.
    IL Y A CERTAINES GUERRES QUI DOIVENT ETRE FAITES. SI CELLE CI A LAQUELLE NOUS SOMMES CONFRONTES EN EST UNE, ALORS NOUS LA FERONT….

  3. Il n’ya rien d’un coup d’etat. Le seul tord de cs hommes est qu’ils veulent que Dioncounda reste pour diriger toute le transition. As tu ecoute Me Tapo hier matin sur RFI. C’est tout ce qu’il a dit et c’est ce qui a valu son arrestation ce matin. La junte regrette d’avoir cede trop vite a la pression de la cedeao et on pense soumaila complice car ayant longtemps sejourne avec les responsables de la cdeao. Vous voyez, Ibk n’a jamais ete inquiete parce que lui navai pas ecarte l’idee que la junte dirige la transition.

    Aussi vous avez vu les efforts que cette junte deploie pour convaincre les maliens de l’exterieur par rapport aux 40 jours sans plus de Dioncounda?

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