Abus de pouvoir à Tombouctou : Le contrôleur général de police Tidiani Ascofaré fait parler de lui

0




Le directeur général de l’office du système Faguibine, Tidiane Ascofaré, est accusé d’abus de pouvoir à Tombouctou. Et pour cause, Tidiane Ascofaré, contrôleur général de  police, a envoyé en prison un certain Allaye Bocar du village de Kabara à quelques 7 km de Tombouctou, pour l’avoir menacé de mort, dit-on. Il accuse ce dernier de vouloir attenter à sa vie à l’aide d’une hache.

Les faits, qui remontent à 8 mois, restent au travers de la gorge des habitants de Kabara qui crient à un abus de pouvoir de la part de l’ancien directeur de l’école de police. Ce proche du président ATT et non moins époux de l’honorable Oulématou Tamboura qui fait usage de trafic d’influence dans cette localité a jeté en taule ce villageois de Kabara sans autre forme de procès. Selon notre source, aucun juge n’a rédigé un mandat de dépôt pour ce faire.  A Kabara, des voix s’élèvent pour demander sa libération, d’autant qu’il y’ a eu aucun jugement pour établir la culpabilité de Allaye Bocar.

Gestion des collectivités

Les bonnes propositions du Cs – ATT

Les élus communaux ont plus de pouvoirs que les populations.  Toute chose qui constitue une insuffisance de notre processus de décentralisation, pourtant citée en exemple. C’est ce qui ressort d’une communication présentée par Souleymane Dé, professeur assistant à la fac de droit, à la faveur d’une conférence-débats animée mi-aout au carrefour des jeunes. Pendant deux heures, il a passé au peigne fin les tares de notre gouvernance locale. Avant de proposer des pistes de solutions. Il s’agit entre autres de donner la  possibilité aux électeurs à la base de s’exprimer, cela passe par le droit de pétition qui permet de sanctionner un élu fautif. Ce qui pourra, à l’en croire, empêcher les multiples problèmes qui persistent dans nos collectivités. Et qui opposent souvent populations et élus. Pour M. Dé, il est important, de nos jours,  de mettre un accent particulier sur un referendum local. Cela permettra aux populations de contrôler, de sanctionner la gestion de leurs élus indélicats. Il donne comme exemple le programme de développement économique social des collectivités (Pdesc) qui inclut la participation des populations. Ce qui constitue une démocratie participative et de proximité gage de développement. Avant de conclure que la première richesse d’une collectivité c’est d’abord le peuple, à travers ses impôts et taxes entre autres.

Protection sociale des femmes

La Cafo opte pour la solution Nsia-vie Mali

" Les femmes bénéficient de très peu de prestations sociales de la part des sociétés d’assurance, trop sélectives. L’accès à celles-ci est réservé aux seuls salariés. Or, les femmes, représentant plus de 50% de la population du pays participent à seulement une dizaine de pourcent à la vie active. Alors, nous sommes tournées vers la Nouvelle société interafricaine d’assurance (Nsia-Mali). " Ces propos sont de la représentante de la coordination des associations et organisations féminines du Mali (Cafo), Kéita Fatoumata Sissoko, lors de la cérémonie de lancement officiel du partenariat entre les deux parties, à savoir la Cafo et la Nsia-vie Mali. Aux dires de Mme Kéita, les services qu’offre la Nsia sont compétitifs et défient la concurrence. Puisqu’ils sont à la portée de toutes les bourses. A l’image de son concept de micro assurance qui consiste à faire bénéficier les pauvres de la protection sociale. La Nsia est, selon son Directeur général, Worou Kodjo Salami Bazil, une nouvelle société d’assurance panafricaine née à Abidjan en 1995. En quinze ans d’activités, la société compte 19 compagnies d’assurances à travers 11 pays de l’Afrique de l’ouest et du centre et deux banques installées en Côte-d’Ivoire et en Guinée-Bissau. La cérémonie s’est déroulée en présence du représentant du ministère de la femme, de l’enfant et de la famille, Bakary Koné.

A H MAIGA

Commentaires via Facebook :