Les blouses blanches en grève : La santé (encore) paralysée !

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Mali: des associations dénoncent une augmentation des violences conjugales
Le Centre de santé communautaire du quartier d'Hippodrome, à Bamako, accueille chaque semaine une quinzaine de femmes pour leur accouchement. (Photo d'illustration) © David Baché/RFI

La Plateforme des syndicats de la Santé  est en grève  depuis  le mardi   05j juin dernier. Motif le  non-respect des « engagements pris par les autorités politiques, administratives et administratives et sanitaires dans le procès-verbal du 16 avril 2017 », indiquent-ils dans leur préavis de grève.

Cette plateforme constituée, entre autres, des syndicats des médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, assistants-médicaux, ingénieurs de la santé, techniciens supérieurs de la santé et des techniciens de santé. Par ce mouvement, la plateforme des syndicats de la santé exige l’adoption du statut particulier des fonctionnaires de la santé et de l’hygiène publique ; l’application des points d’accord du procès-verbal de conciliation du 16 avril 2017 ; l’intégration des contractuels des centres de santé dans la fonction publique des collectivités et ceux des hôpitaux dans la fonction publique de l’Etat et la création d’une passerelle entre la fonction publique des collectivités territoriales et l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Rappelons que la dernière grève des syndicats de la santé, qui a duré 38 jours, a enregistré, en avril 2017, près de 300 morts dans les hôpitaux et centres de santé.

 Présidentielle :   

Les cartes  d’électeurs sont là…

Le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga a réceptionné des cartes d’électeurs biométriques pour l’élection présidentielle du 29 juillet 2018  le mardi 5 juin 2018 à l’aéroport International Président Modibo Keita Sénou. La livraison des cartes d’électeurs marque une étape importante du chronogramme électoral dans la perspective du scrutin du 29 juillet 2018. La distribution  de ces cartes est prévue  le 20 juin prochain.

 Terrorisme :

Un chef  terroriste appréhendé à Bamako

Sidi Mohammed Ould Hamid, présenté par les services de sécurité comme le chef des opérations d’un groupe terroriste évoluant sur l’axe Douentza-Niafounké (centre-nord du Mali), a été arrêté jeudi à Korofina (un quartier à l’est de Bamako) par les éléments de la Direction générale de la sécurité d’État (DGSE). Son arrestation a été annoncée, le vendredi dernier, par un communiqué du ministère malien de la Sécurité et de la Protection civile, qui précise qu’elle a été rendue possible grâce au concours des services de renseignements burkinabé et français.

Selon le communiqué, “le terroriste arrêté est l’instigateur d’attentats et d’enlèvements perpétrés entre Douentza (Mopti) et Niafounké (Tombouctou)”. Il a reconnu être l’auteur de l’enlèvement du sous-préfet de Hombori, des tentatives d’enlèvement du Commandant de brigade de Douentza, ainsi que de l’embuscade déjouée contre le gouverneur de la région de Tombouctou et sa délégation en 2017. Selon des sources sécuritaires, l’intéressé était à Bamako pour activer des cellules dormantes. Il était par ailleurs en possession de fiches de rémunération portant le cachet et l’en-tête de l’organisation Médecins sans frontière d’Espagne.

Menaka :

Affrontements entre la  coalition MSA/GATIA et l’Etat islamique

Des affrontements violents ont opposé des combattants de la Coalition MSA/GATIA à des éléments soupçonnés d’être proches de l’Etat islamique au Grand Sahara, dans la zone de Tabardé, non loin d’Infoukaretane (Ménaka).

Ces mêmes éléments sont également soupçonnés d’avoir récemment commis l’assassinat de plusieurs civils dans la zone d’Inazole et au Sud d’Indelimane. Il y a quelques, des éléments armés du même groupe sur des motos ont ouvert le feu sur une patrouille des combattants de la Coalition MSA/GATIA, dans la région d’In-Kakane. Causant la blessure de deux combattants du MSA et d’un autre du GATIA.

Le bilan de ces derniers d’affrontements serait de six (6) morts dont Amat Ag Assalate, l’un des chefs du commando responsable d’une embuscade, le 9 juillet dernier, contre un convoi de l’armée, dans la zone d’Ikadagotane (Ménaka) tuant une dizaine de militaires. Les combattants de la Coalition ont également saisi des armes, des munitions et un important matériel roulant, selon une source.

 Ansongo :

Des forains victimes de braquage !

Un camion des forains a été braqué entre Bamba et Teméra par trois bandits armés à moto. Ils ont dépouillé les passagers de leurs biens. Au même moment un autre camion des forains en provenance d’Ayerou au Niger a été attaqué par des bandits armés à motos. L’attaque s’est déroulée à Kangala à 55 km d’Ansongo dans la commune de Ouatagouna. Là aussi les passagers ont été dépossédés de tous leurs biens.

 

Koro :

Le village de Gueourou attaqué

Le village a été totalement détruit par des hommes armés  lundi  4 juin  dernier Toutes les huttes ont été brûlées. Selon des sources locales, le bilan serait lourd. Il y aurait plusieurs morts et des blessés.

Yorosso

Les syndicats de la santé en grève de  48 heures

Les patients n’ont pas eu accès aux soins au Centre de Santé de Référence de Yorosso à cause de la grève de 48 heures des syndicats de la santé. Selon une source au sein du CSREF, après cette 1ère phase si rien n’est fait un autre arrêt de travail est prévu. Parmi les revendications figurent l’adoption du statut particulier de médecins, des pharmaciens et des techniciens supérieurs de la santé.

Tessit :

Manque d’eau

Les habitants de Labbezanga Île souffrent d’une forte pénurie d’eau en cette période de chaleur. Selon eux ce manque d’eau est dû à la forte décrue du fleuve Niger cette année. La localité ne dispose d’aucun point d’eau moderne. D’où l’appel des autorités communales à l’endroit des partenaires financiers pour la construction d’un point d’eau dans la localité

DEF :

Les épreuvre au centre et au nord sous le sceau de l’insécurité

Les épreuves du Diplôme d’études fondamentales ont débuté le  lundi 4 juin 2018. Plus de 250 mille candidats participent à ces examens qui vont durer trois jours. Selon les responsables du Centre National des Examens et Concours, « toutes les dispositions sont prises pour que les épreuves puissent se dérouler en toute sécurité ». Des centres d’examen ont d’ailleurs été délocalisés dans la région de Mopti pour raison d’insécurité. Ils sont au total 250 mille 715 inscrits, répartis entre 2 000 centres d’examen, dont un pour les réfugiés maliens en Mauritanie. « Les épreuves ont débuté sur toute l’étendue du territoire, excepté Taoudéni. La région n’ayant pas encore de classe de 9ème année.», a affirmé le directeur du Centre national des examens et concours, Mohamed Maïga. Toutefois, il a indiqué que dans les zones d’insécurité, les candidats sont déplacés pour composer dans des endroits plus sécurisés. Il s’agit notamment des académies d’enseignement de Mopti, de Douentza et une partie de l’académie de Tombouctou. « Au total 972 candidats ont été délocalisés vers d’autres centres », rapporte le directeur du Centre national des examens et concours. « Un centre d’examen a été ouvert également dans le camp des réfugiés maliens en Mauritanie », a annoncé M. Maïga, estimant que l’objectif est de permettre aux enfants de ce camp, de participer à ces épreuves.

La Rédaction

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2 COMMENTAIRES

  1. Les syndicats sont devenus des boîtes politiques. Les politiciens les manipulent et ils tombent dans leurs revendications maximalistes. Sérieusement il faut que le gouvernement malien dit la vérité à ces grévistes. Si le gouvernement malien n’est pas en mesure d’honorer les engagements qu’on le leur dise clairement. Que ceux d’entre eux qui ne sont pas satisfaits peuvent démissionner tranquillement. C’est aussi simple que ça. La démission est aussi une porte de sortie à la situation qu’ils disent être mauvaise.

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