Présidence de la République : Manque d’argent pour financer le siège du HCNLS malgré un avis appel d’offres déjà lancé

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Palais presidentiel - amateurisme
Le palais présidentiel de Koulouba a Bamako.

Est-ce là une manière subtile de rendre infructueux ce marché quand on sait que ce sont plusieurs entreprises nationales qui avaient alors soumissionné. Ou bien y a-t-il une convoitise sur ce marché évalué à quelque 2 milliards F CFA ? Il est en tout cas impensable qu’avec le budget de la présidence de la République gonflé cette année 2015 de plusieurs milliards F CFA, on puisse encore parler de ” manque de moyens financiers ” pour un marché pourtant prévu dans le budget depuis 2014, d’après une source proche du dossier.

 

Construction du site de la FEBAK : Des entreprises de BTP crient à la magouille

Si les visiteurs et les exposants sont unanimes à saluer la foire sous chapiteaux climatisés ayant coûté aux contribuables maliens près de 1 milliards F CFA, tel ne semble pas être le cas pour certaines entreprises de BTP dont des dirigeants ne cessaient de harceler des responsables de la CCIM sur le site même de la FEBAK. Interpellant à chaque coin de rue ce membre influent du Collège Transitoire de la CCIM à travers lequel tout commençaieNt tout finissait en termes d’attribution de marchés, grands ou petits. D’après ces plaignants qui nous ont rendu visite à la rédaction, certains travaux de terrassement avec bétonnage, de pavage et d’électrification, entre autres, n’ont pas été attribués selon les règles de l’art. A les croire, des entreprises légalement attributaires des marchés étaient surprises de voir d’autres se mettre à réaliser sur le site des travaux à leur place, à la demande du responsable de la CCIM susmentionné. Ce qui expliquerait, selon nos interlocuteurs qui ont bien sûr requis l’anonymat, le très grand nombre d’intervenants sur les travaux  de mise à niveau du site de la FEBAK, évalués au départ à quelque 600 millions F CFA. Quel est aujourd’hui ce montant, se demande ce cadre d’une entreprise de BTP, quand on sait que le coût de départ a, depuis, grevé suite, selon lui, à des tripatouillages ?

Aux dires de certains, dans beaucoup de cas d’attribution  de marchés, la DGMP a été mise presque devant le fait accompli. Qui ne pouvait, alors, avancer aucun argument pour s’opposer à des passations de marchés…déjà attribués. A quel prix ?

Compte tenu de ce qu’elles appellent ” tripatouillages et magouille sur fonds de pots-de vin“, certaines entreprises déclarent être décidées aujourd’hui à saisir la justice pour avoir été injustement écartées au profit de celles…beaucoup plus chères et qualifiées parfois d’entreprises fictives ou appartenant à des proches de ceux qui attribuent ces très juteux marchés.   

 

 

INPS : T.K., la fille du Premier ministre Modibo Kéïta nommée

Intervenue officiellement le 8 janvier dernier – on nous apprend qu’elle a eu lieu en réalité le 12 du mois – la nomination de la fille du Premier ministre à la tête de l’INPS, en commune V, a suscité moult de commentaires au sein de cet établissement. Pour les uns, cette décision a été antidatée pour faire croire qu’elle est intervenue avant la nomination de Modibo Kéïta à la tête du gouvernement. Comme quoi, il n’y aurait eu ni népotisme encore moins favoritisme voire clientélisme. En tout cas, il y a là une troublante coïncidence : la fille du PM est promue à un poste juteux à l’INPS le jour même de la nomination de son papa à la primature, c’est-à-dire le 8 janvier. Il s’agit maintenant de savoir si c’est la fille qui a été nommée avant le père ; c’est-à-dire si c’est la décision du Directeur Général de l’INPS, Bréhima Noumoussa Diallo, qui a précédé le décret d’IBK nommant le père de T.K.à la tête du gouvernement en remplacement de Moussa Mara. Question embarrassante.

Pour des cadres de l’INPS qui nous ont approchés, la dame Mme Coulibaly T. K. ” n’a pas le niveau requis pour ce poste et n’a exercé aucun poste technique ” à même de la propulser aujourd’hui comme chef de centre. Ils évoquent ses limites et insuffisances et, de ce fait, ils n’hésitent pas à crier au népotisme et au clientélisme de la part d’un Directeur Général qui ne serait pas à son coup d’essai. C’est ainsi qu’on nous a relaté maints exemples illustrent ces déviations.

En tout cas, Mme Coulibaly T.K a pris fonction depuis comme chef du Centre secondaire de l’INPS en commune V et a même bénéficié, à l’instar des autres chefs de centre issus du mouvement de personnel qui a fait son bonheur, d’une voiture de fonction toute neuve.

Au sein du même établissement, la fille d’un autre haut responsable du pays aurait gravi de manière exponentielle les échelons passant de C2 à D1 et de D1 à D2, le tout en l’espace de…15 jours ; soit d’un coup deux avancements et un changement de catégorie pour atteindre le plafond, selon des sources concordantes. De Secrétaire de direction, la fille en question est propulsée, en deux semaines, Attachée de direction pour jouer pratiquement des fonctions de DGA. Un très proche de l’heureuse dame, pour ne pas le nommer, est aussi le principal fournisseur en carburant destiné aux groupes électrogènes en service au sein de l’établissement. Ce carburant est livré à quel prix ? S’y ajoutent des nominations à des postes à l’INPS-Paris…Comme on le voit, tout cela prouve que les enfants des hauts responsables de l’Etat sont vraiment choyés à l’INPS.

Affaire à suivre.

La Rédaction

 

 

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