Organisation du pèlerinage : La Maison du Hadj change de paradigme, les agences indélicates continuent de jouer la comédie…

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Elles ne répondent pas aux critères pour transporter les pèlerins, elles sont pour la plupart endettées ou sans siège, incapables d’assurer les prestations sociales… pourtant elles ont le toupet de vouer aux gémonies ceux qui mettent le curseur sur le respect de la loi. C’est une comédie de mauvais goût.

Alors que tout est clair comme l’eau de roche, des agences de voyages, mécontentes de n’avoir pas obtenu le quota habituel escompté, continuent de faire feu de tout bois, insinuant que la nouvelle direction générale de la Maison du Hadj a été inéquitable dans l’octroi du nombre de pèlerins mérité par agence, en adoptant une clef de répartition à sa guise. Mais, la réalité est tout autre : certains voulaient tout simplement continuer à jouer au chat et à la souris avec la règlementation en vigueur. Nous sommes en mesure de prouver que non seulement la Maison du Hadj est dans son bon droit pour secouer le cocotier des agences de voyages, mais aussi il est de son devoir de sauvegarder l’image du pays, en l’occurrence en Arabie saoudite, où des agences sont endettées jusqu’au cou, au point que la caution du Mali est souvent bloquée.

C’est pour donc instaurer une filière professionnelle, à cheval sur les principes que la Maison du Hadj, forte des pouvoirs que lui ont conférés le gouvernement en matière d’organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’islam, a décidé de faire le grand ménage.

Des critères d’éligibilité pour agence ont été définis de commun accord avec les concernés (être en règle vis-à-vis du fisc, payer régulièrement les cotisations patronales à l’INPS, déposer une demande et ne pas être endetté) pour être autorisé à transporter des pèlerins. Qui plus est, une décision du ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, en date du 17 février 2023, nomme les membres de la Commission de suivi-évaluation des agences de pèlerinage, chargée de piloter toutes les opérations y afférentes.

En son sein siègent cinq (5) représentants des agences de voyages, un juriste, cinq (5) agents de la Maison du Hadj, un représentant du ministère en charge des Affaires religieuses et un de la direction nationale des affaires religieuses et du culte. La transparence est sauve ! Mais, c’est précisément ce changement de paradigme, à l’opposé du méli-mélo précédemment entretenu, qui ne plaît pas à beaucoup d’agences de voyages qui, incapables d’inscrire leurs actions dans la légalité, continuent de croire que les alouettes vont leur tomber toutes rôties du ciel.

Aussi la plupart des agences frondeuses aujourd’hui sont-elles en délicatesse avec des partenaires saoudiens (endettées), pas en règle avec les impôts (sans quitus fiscal), en retard dans le paiement des prestations sociales au niveau de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS), voire n’ont même pas fait acte de candidature. Et pourtant…

Selon nos sources, des adeptes du gain facile sont tellement fâchés contre la Maison du Hadj que la “saison” du Hadj était une occasion pour eux d’amasser beaucoup d’argent sans coup férir à travers la vente de quota.

Autrement dit, beaucoup de gens s’étaient spécialisés dans la pratique qui consiste à obtenir un quota de pèlerins qu’ils revendaient ensuite à des agences nanties, sachant bien qu’ils sont dans l’incapacité de remplir la mission.

Très souvent, il y avait des couacs et des incompréhensions. C’est contre cette pratique que la Maison du Hadj s’érige désormais. Résolument.

El hadj A. B. HAIDARA

 

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