Après un long séjour à l’étranger : Soumaïla Cissé est arrivé à Bamako, hier
20 Mar 2013 - 07:38
20 Mar 2013 - 07:38
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C’est le président de l’URD, Younoussi Touré, président de l’Assemblée nationale, qui a accueilli, le mardi 19 mars 2013, à l’aéroport international de Bamako-Senou, Soumaïla Cissé en provenance de Dakar. Une arrivée effectuée dans la plus grande discrétion.
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Soumaïla Cissé dans le jardin de sa résidence, après son retour[/caption]
Parti à l’étranger, en avril 2012, suite à l’agression dont il a été victime, le fondateur de l’URD vient d’effectuer son grand retour dans la pure discrétion pour, certainement, éviter un déplacement massif des militants et cadres de son parti à son accueil à l’aéroport. Celui que les mauvaises langues disaient toujours alité, vient en effet, de démentir tous les mauvais pronostics à son compte, car il est apparu en pleine forme. C’est dire que son long séjour médical parisien a été bénéfique. Après son séjour médical dans l’Hexagone, le challenger d’ATT à la présidentielle de 2002 s’était provisoirement établi dans la capitale sénégalaise. Son retour au pays avait été alors plusieurs fois annoncé, mais sans pour autant qu’il soit effectif. C’est désormais, chose faite et la nouvelle s’est répandue telle une traînée de poudre.
Ce retour du candidat de l’URD à la présidentielle avortée d’avril 2012, qui est donc effectif depuis le mardi dernier, va certainement relancer les débats, dans les grins et salons feutrés, sur sa candidature à l’élection présidentielle, prévue en juillet prochain. Avec les préparatifs et tout le travail d’organisation qui a été abattu en son absence par la direction de son parti, il faudra s’attendre à ce que l’enfant de Niafunké soit dans le starting-block de la présidentielle à venir. En tout cas, tous ses faits et gestes seront dorénavant suivis à la loupe par ses concurrents potentiels. Les prochains jours nous édifieront sur son calendrier qui devra, aux dires de certains, commencer dès aujourd’hui par une cérémonie d’accueil dans son parti de plusieurs militants et cadres en provenance du parti SADI de Dr Oumar Mariko, et d’une visite au nord du pays.
Mamadou FOFANA pour Maliweb

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Le TristeBienvenu à TOI NOTRE SOUMI CHAMPION. TU SERAS NOTRE PROCHAIN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET PERSONNE NE PEUT S'Y OPPOSER. :-D :-D :-D12 ansRépondreLike (0)
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LaBamakoise@ WA SALAM: "Ce pays en avait eu une valeur ? un pays qui n’existe que de nom , de surcroit un peuple sans répère" Il y a eu télépathie, ici. "Mousow" me demande (dans le sujet "Le journaliste doit être libéré": "LaBamakoise, tes propositions". Et je lui réponds exactement ce que vous êtes en train d'expliquer: Faire des propositions concrètes est une gageure, car le Mali (et l'Afrique en général) n'ont pas encore atteint un certain point de l'évolution historique que tout peuple doit obligatoirement traverser, et le continent cherche encore ses REPÈRES ..... ....Du moins, j'espère que l'on est en train de chercher ces repères, mais certains, comme on peut le voir dans ce forum, ne savent d'ailleurs même pas que sans repères, il est hors de question d'avancer dans quelque direction que ce soit. Vous avez ouvert le débat, avec "Abakar Sidik"qui nous fait l'honneur de partager ce brillant article emprunté au journal "Le Pays" (je crois).12 ansRépondreLike (0)
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Djinè moussaC'est vrai qu'il n'est pas donné à tout le monde d'analyser en profondeur les vrais raisons d'un problème, au delà des apparences pour en tirer les conséquences et les conclusions. Sinon, c'est vrai que Sanogo est un problème aujourd'hui; mais c'est bien parcequ'on l'a empêché d'être une solution!! Est-ce que c'est Sanogo qui a organisé les recrutement par quotas dans l'armée,qui a détourné les budget de l'armée pendant plusieurs années au lieu de payer les armes et équipements? C'est san doute lui aussi qui est l'auteur de tous les scandales financiers de ces 20 dernières années? C'est lui qui a dit qu'il ne veut pas humilié les chefs de familles qui volent des milliards? C'est lui qui a nommé 50 généraux pour faire le trafic de drogue et perdre toute credibilité face à la troupe? Et les partenaires financiers qu'est ce que vous en faites? Eux qui ont continué à apporter leur argent en faisant croire que le Mali était la prmière democratie d'Afrique, tout en sachant le niveau de corruption qui existait et l'impunité qui s'en suivait? Soyons serieux et essayons plutot de reconstruire notre pays déja en lambots en faisant des propositions qui nous font avancer. Pour commencer nous devons nous convaincre qu'il n'y a pas de démocratie sans état de droit. Nous devons donc utiliser le droit et seulement le droit pour assainir notre pays (Première priorité).12 ansRépondreLike (0)
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CrakieSoyez les bienvenus a Bko Mr Cisse,le peuple Malien attendait cet grand retour chez toi.Nous sommes fiers de votre engagement depuis le début vous avez toujours tenu le même discours la même position sans aucune nuance et sans aucune amalgame.En tout cas pas comme un certain IBK, qui se croit Kankelintiki, alors qu'il est pire qu'un caméléon.mr Cisse a travers votre engagement et votre patriotisme. Enfin le nord du Mali fut libéré, vous n'avez cessé de réclamer d'abord le retour de nos institutions, vous avez toujours réclamer l'aide millitaire de la France, des USA, et celle de nos voisins. Mais IBK et ses Amis de la Copam de Mariko et tous ses pseudos associations n'ont cessé de manifester dans la capitale pour s'opposer. Voilà aujourd'hui le temps vous à donné raison.Nous disons Merci, Merci mille fois Mr Cisse grâce a vous notre pays est sauvé.Que Allah vous soutienne Amine.12 ansRépondreLike (0)
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Abakar SidikAn I du coup d’état de Sanogo : Le Mali, un champ de ruines Publié le jeudi 21 mars 2013 | Le Pays On n’en finirait pas d’égrener les variations sémantiques et langagières pour évoquer le souvenir du coup d’Etat perpétré par le capitaine Sanogo au Mali, il y a juste de cela un an. Ainsi, on utilise pour expliquer et comprendre l’acte du capitaine Sanogo, pêle-mêle, les termes désastre, tragédie, catastrophe, etc. Au fur et à mesure que progresse notre connaissance des raisons avancées, à l’époque, pour justifier ce coup d’Etat, s’aggrave du même coup un sentiment de déréliction. Ainsi, tous ceux qui entendent en finir avec le cauchemar Sanogo sont rattrapés par lui. Chez Heidegger, il y a déréliction lorsque, chez un individu, le passé l’a trahi, le présent est illisible, suffocant, et quant à l’avenir, il ne sait pas de quoi il sera fait. Telle est actuellement la condition existentielle du peuple malien depuis le 22 mars 2012. Qu’est-ce qui différencie le désastre du champ de ruines ? D’emblée, qui dit désastre, dit rédemption. Désastre et rédemption sont des notions théologiquement marquées. C’est pourquoi, en ayant recours à elles, on ne peut ni expliquer, ni comprendre un événement strictement historique, comme le coup d’Etat de Sanogo. D’où la pertinence du choix de la formule « champ de ruines », qui montre que nous sommes, avec ce coup d’Etat, face à l’initiative pensée et mise en œuvre d’un individu ou d’un groupe d’individus, et dont toutes les conséquences doivent et peuvent être analysées à la lumière de la raison raisonnante. Dans le champ de ruines, il y a aussi et surtout l’idée d’un certain monde qui a disparu grâce aux actions des hommes. Et, tout souvenir comporte la trace dont on se souvient et aussi l’acte de s’en souvenir. Il est important de faire de cet anniversaire du coup d’Etat du 22 mars 2012 contre le régime ATT, un moment de mémoire solennel pour les générations futures malienne et africaine. Evidemment, il convient de dire un mot sur l’auteur et l’acteur de ce coup d’Etat, le capitaine Sanogo, au regard des actes qu’il a posés et continue encore à poser sur la scène malienne. Dans la tradition biblique, par exemple, des prophètes accusent parfois leur Dieu de les avoir « séduits », ils étaient tranquilles, dans leur coin, et voilà qu’il leur envoie des visions pour les troubler. Avec son coup d’Etat, Dieu a laissé Sanogo « séduire » une frange du peuple malien ainsi qu’africain. Or, en moins d’un mois le Mali allait connaître et expérimenter, de nouveau, une alternance politique pacifique, une denrée très rare sous nos tropiques. ATT avait décidé de quitter et de s’effacer de la scène politique. Le pays continuerait à enraciner les vertus démocratiques, suscitant l’admiration du monde entier. A l’heure actuelle, il y a encore des Maliens qui osent se fier ou se confier au lugubre capitaine de Kati. Mais, très sérieusement, cet homme a trahi Dieu avant de trahir son peuple. Et tout le monde sait, désormais, que le capitaine Sanogo est un assoiffé de pouvoir, pris dans un surinvestissement narcissique : il fait parler Dieu en lui et pense qu’il est devenu son propre Dieu si ce n’est Dieu lui-même. Bamako est même devenu son petit temple portatif, dont il croit d’ailleurs qu’il est le fondateur de cette mythique cité, puisqu’il y fait régner, avec son gang et son club de supporteurs, sa loi, c’est-à-dire ses humeurs et ses caprices. En vérité, on finit par se demander si ce petit potentat s’imagine être né de lui-même et être le créateur ou le fondateur du Mali. Et, il n’est pas sûr qu’en revenant, miraculeusement, parmi nous, à l’heure actuelle, Soundiata Kéita réussira à lui faire entendre raison. N’être pas fiable, de façon absolue, c’est engendrer le chaos. Or, depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012, le Mali baigne dans une lumière noire, même si ici, la voix de Dieu ne se fait entendre que dans le cœur honteux et silencieux des Maliens. Un an après ce coup d’Etat, le capitaine Sanogo a ruiné le Mali et il a surtout réussi l’exploit de transformer ce beau et magnifique pays en un vaste champ de ruines. Et, il fallait être vraiment naïf pour penser, qu’avec ce coup d’Etat, le Mali allait faire, sur tous les plans, un bond en avant. Au contraire, ce coup d’Etat a figé le pays au niveau le plus médiocre de son existence collective, mis en danger les fondements même et les acquis de la démocratie malienne. Sur le plan politique, la classe politique et la société civile restent profondément divisées sur le cas Sanogo. Et c’est là que nous nous rendons compte que seule la sphère politique nous fait apercevoir les profondeurs du cœur humain. Or, pour stopper cette spirale politique désastreuse engendrée par le coup d’Etat, tous les Maliens de bonne volonté doivent unir leurs forces. Car, s’ils n’adoptent pas, à temps, une attitude imprégnée d’un profond sens de l’honneur, tous les Maliens, avec Sanogo, descendront dans la même fosse. Comme l’amour, la démoc12 ansRépondreLike (0)
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DiakitéLaissons le peuple faire son choix et évitons les accusations sans fondement, le peuple est souverain. Ils ont tous le droit de se présenter ou d'être candidat aux élections présidentielles mais attention aux déclarations calomnieuse et surtout soyons courtois car ce sont nos dirigeants nos valeurs culturelles nous impose du respect envers eux. J'ai l'impression que ceux qui s'agitent aujourd'hui n'étaient pas au pays pendant ces 20 dernières années, c'est l'habitude des maliens d'insulter les "anciens" et de faire le griot pour le nouveau.Nous savons qu'aucune œuvre humaine n'est parfaite mais 20 ans de démocratie le mali a fait des progrès énormes,notre position de pays n'ayant pas d'accès à la mer n'est un handicap à cause du fait que la capital est reliée par la route à tous les pays côtiers, comme à l'intérieur aussi; dans plusieurs autres domaines dont je ferais l'économie ici. Donc personne ne nous trompera nous savons que tout n'est pas rose il faut maintenant corriger les erreurs et continuer; nous devrions faire notre autocritique aussi pour être bien contribuer au développement du mali car tous les fils du mali ont une part de responsabilité dans ce qui est arrivée puisque nous avons choisis ces hommes et femmes à travers les élections DONC LES INSULTER c'est nous insulter nous mêmes.12 ansRépondreLike (0)
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CrakieDiakite moi je suis parfaitement d'accord avec vous.Le Mali a perdu ses valeurs datant, a les entendrez dires on dirait qu'il y' a une autre race de Maliens qui surgissent de je ne sais d'où?Mr Cisse est un homme d'honneur et un trés grand monsieur qui a fait et qui continue a donnez énormément de sa vie, de toute son énergie pour notre pays,c'est bon quand on est une personnalité politique, on est sujet au critiques. En plus on doit bien se nourrir avec les critiques a ce niveau, mais lorsqu'on te colle des mensonges aussi dégoûtant, cynique,racistes etc.. Cela est tout simplement de l'indécence et de la médiocrité. Ce monsieur est sûrement le meilleur homme politique de notre pays,et mérite vraiment le plus grand respect .12 ansLike (0)
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COULIBALYMr Diakité je ne suis pas d'accord les responsabilités de tous les fils du mali ; je te dis que le président de la république , les députés ou les maires ont pas votés à 100%. Les vrais responsables c'est A O K ET ATT sanogo aussi a une part de la responsabilité plusieurs accords ont été signés sans consulter le peuple ; un peuple a 75% d’analphabètes ; il ne faut pas partager la responsabilité de cette guerre12 ansLike (0)
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