Assemblée constitutive de la CNAS :Zou juge les réformes institutionnelles inopportunes et mal inspirées
La Convention Nationale pour une Afrique Solidaire (CNAS Faso Hèrè) est le dernier né des partis politiques maliens. Il a été officiellement porté sur les fonts baptismaux mercredi, au cours de son Assemblée constitutive sur le terrain Massa de Niamakoro. Absent de Bamako, le Président d’honneur de la CNAS Faso Hèrè, le Dr Soumana Sako a tenu à adresser un message à ses militantes et militants, texte dans lequel le Premier ministre de la Transition a fustigé la tenue forcée des réformes institutionnelles avant les élections de 2012.
Cette Assemblée constitutive a fait l’objet d’une grande mobilisation des militants de la CNAS, venus aussi de l’intérieur du pays. La cérémonie de lancement a également enregistré la présence de partis amis. Rappelons que la CNAS Faso Hèrè a été créée pour appuyer la candidature de Soumana Sako à l’élection présidentielle de 2012.
Dans le message qu’il envoyé à ses militants, Soumana Sako n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour critiquer la tenue des réformes institutionnelles que le pouvoir actuel compte soumettre à referendum. Il pense qu’il revient à l’Etat de préparer et d’organiser les élections dans la transparence, sans se disperser à la poursuite de réformes institutionnelles inopportunes, inutilement coûteuses, mal inspirées, mal conçues, voire dangereuses pour la survie même de notre démocratie. D’autant que le gouvernement affirme n’avoir pas suffisamment d’argent pour parachever le RAVEC. Zou trouve que les échéances de 2012 seront déterminantes pour notre peuple et pour l’avenir de l’ordre constitutionnel issu de la Révolution de mars 1991.
La CNAS Faso Hèrè se veut un parti du peuple, issu du peuple, voulu par le peuple, crée par le peuple et au service exclusif du peuple.
En ce qui concerne le choix de Niamakoro pour le lancement de ce parti, les géniteurs de la CNAS, pensent que, par essence, c’est un quartier populaire qui incarne au plus degré les difficultés de vie de notre peuple, mais aussi sa soif d’un avenir meilleur.
Youssouf Diallo
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