Le 2ème Vice-Président de l’Assemblée Nationale Assarid Ag Imbarcaouane est revenu longuement le dimanche sur les antennes de l’ORTM sur les péripéties de la séance plénière d’information sur le contenu de l’Accord d’Alger. Une commission ad hoc avait été mise en place pour statuer sur l’Accord.
“Ecouter beaucoup plus la raison que de nous laisser emporter par le coeur”. C’est le message du président de la République Amadou Toumani Touré lancé depuis Kita, le jour où les rebelles ont attaqué les camps de Kidal et de Ménaka. Dès ce jour, le Chef Suprême des Armées a prôné la paix, la résolution du conflit de façon pacifique. En tant qu’homme averti, il sait les conséquences notamment les pertes en vies humaines et le coût financier d’un conflit armé.
Aussi, une prise d’arme avec les rebelles handicapera tous les projets de développement dans les régions Nord du pays.
"Après la signature de l’Accord d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la région de Kidal”, les élus de la nation se sont penchés sur le contenu de l’Accord. Une commission ad hoc présidée par le 2è Vice-Président de l’institution a été mise en place pour statuer sur le contenu de l’Accord.
Auparavant le ministre de l’Administration Territoriale, le Général Kafougouna Koné avait passé devant les élus pour s’expliquer sur le contenu de l’Accord. Au cours des débats, les élus ont exprimé leurs inquiétudes et ont fait des suggestions pour consolider la paix et la quiétude dans notre pays.
Après délibération, les députés ont noté avec satisfaction la prise en charge par le gouvernement de leur souci d’aboutir à un règlement par la voix du dialogue et de la concertation des problèmes survenus au Nord de notre pays le 23 mai 2006.
UNE SUITE LOGIQUE DE L’APPLICATION DU PACTE NATIONAL
Ils estiment que les mesures préconisées par l’Accord d’Alger constituent une suite logique de l’application du pacte national. Les élus ont remercié le Chef de l’Etat, président de la République pour la signature d’un Accord dont le contenu préserve l’unité nationale et l’intégralité de notre pays.
Les députés ont décidé de s’engager par les voies appropriées à apporter leur contribution pour sa mise en oeuvre.
Aux dires du député Assarid Ag Imbarcaouane, tous les groupes parlementaires ont participé aux travaux. Les présidents des groupes se sont succédés au micro. Cela veut dire que les présidents des groupes devaient expliquer le sens dans lequel les différents groupes devraient voter.
LA POSITION DE LA MAJORITE REFLETEE
Sur les huit groupes parlementaires, sept ont donné leur caution à l’Accord d’Alger. Le gouvernement a ramené la paix et la tranquillité dans le pays. Seul un groupe parlementaire n’a pas donné son aval à l’Accord.
Assarid a précisé que la résolution prise reflète la position de la majorité des parlementaires. Il a rappelé que l’Assemblée compte 147 élus. C’est pour dire que le non aval des députés du groupe parlementaire RPM-RDT ne peut en aucune manière influencer ce choix de la majorité.
Rappelons que les députés de ce groupe ont fait une déclaration et ils sont sortis de la salle.
Mamadi TOUNKARA