Candidature unique ou réduite de l’opposition : L’impérieuse nécessité pour pouvoir réaliser l’alternance en 2018

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L’Opposition dénonce le cafouillage qui met à nu l’impréparation des prochaines élections
L'opposition lors d'une conférence de presse (photo archives)

Le 1er tour des élections présidentielles de 2018 est prévu pour le mois de juillet prochain. D’ores et déjà, la tension est montée d’un cran dans les états-majors des partis politiques. Dans le landerneau politique, le tout sauf IBK se dessine progressivement. Pour balayer le pouvoir en place, la plupart des présidents des partis politiques de l’Opposition prônent l’alternance. Pour pouvoir réaliser cette alternance le 29 juillet 2018, une candidature unique ou réduite de l’opposition est une impérieuse nécessité.

La plupart des présidents des partis politiques de l’Opposition pensent qu’il faut rapidement tourner la page du président IBK. Pour le président du parti pour la renaissance nationale(Parena), il faut une union sacrée pour aller à l’Alternance afin de sauver le Mali. A en croire Tiébilé Dramé, si nous n’unissons pas nos forces pour chasser IBK du pouvoir par les urnes, nous périssions. Même son de cloche pour le président du RpDM. Cheick Modibo Diarra pense qu’il est temps de mettre le Mali au-dessus des considérations partisanes. « Il faut que nous nous donnions la main pour sauver le Mali qui souffre de la mauvaise gestion du pouvoir », indique M.Diarra.

Une idée que partage largement le chroniquer le plus célèbre du Mali, Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath. Il est porte-parole du Collectif pour la Défense de la République(Cdr) qui a été l’un des premiers à parler de l’alternance avec la campagne ‘’ Alternance 2018, ma carte Nina mon arme’’. Tous sont unanimes qu’il faut l’alternance. Pour y arriver, il faut une union. Car elle fait la force et la désunion provoque la faiblesse.

Selon les archives des élections présidentielles de 2013, sur les 17 millions de malien seulement 2.955.264 se sont valablement exprimés au premier tour du scrutin présidentiel du 28 Juillet 2013. Sur les 2.955.264, le candidat Ibrahim Boubacar Keita, avec le soutien de la France, de l’ex-junte, de l’administration, des leaders religieux, coutumiers et des chefferies traditionnelles, est arrivé en tête avec 1.175.769 de voix et son challenger Soumaila Cissé en deuxième position avec 582.127 de voix. Le reste des vingt-cinq autres candidats se sont partagés 1.197.368 de voix. Dix-neuf candidats sur Vingt-sept ont enregistré chacun moins de 2% de voix. Des vingt-sept candidats, seuls trois ont obtenu plus de 5%. Si on se réfère à ces chiffres la perspective d’une candidature unique ou réduite de l’opposition est une impérieuse nécessité pour pouvoir réaliser l’alternance en 2018.

Le porte –parole du CDR, Ras Bath qui, est aux yeux de beaucoup d’observateurs et analystes politiques le détenteur de la clé du pouvoir pour la présidentielle de 2018, disait que si l’Opposition va en rang dispersé, elle se fera battre par IBK.

Ne dit-on pas qu’un homme averti en vaut deux ?

Tientigui

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1 commentaire

  1. CE DÉBAT EST CLOS DEPUIS LONGTEMPS. IL N’Y AURA JAMAIS CANDIDAT CONSENSUEL OU UNIQUE DE L’OPPOSITION. REGARDEZ LA TÊTE DE SOULEYMANE KONÉ SUR LA PHOTO. ÇA SENT LA TRAHISON OU EN TOUT CAS LE REFUS.

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