De la réélection d’IBK, la tenue de l’élection présidentielle, la marche de l’opposition Le président de l’UMPC s’explique…

Dans un entretien qu’il nous a accordé, Dr Boubacar Boubou Dicko, de réjouit de la réélection du Président IBK, candidat à sa propre élection ; rappelle l’organisation et le déroulement du scrutin tout comme déplore, voire regrette la marche de l’opposition de ce samedi. Entretien ! Après la proclamation des résultats par la cour Constitutionnelle, la contestation contre le régime ne faiblit pas ? Quand dites-vous ? La messe dite… Dr Boubacar Boubou Dicko : C’est grave de voir une décision de justice contestée de la sorte, donnée par la plus haute juridiction du pays, en la matière. Cela est dommage ! La messe est-elle dite ? Dr Boubacar Boubou Dicko : C’est fini, il n y a plus rien à dire. Maintenant, l’élection présidentielle est derrière nous. Nous nous attelons au travail puisque la Cour Constitutionnelle a rendu son verdict. Celui qui veut défier l’autorité de l’Etat, s’exposera à des poursuites. Il n    y aura pas de chienlit au Mali ! Le Président IBK a été on ne peut plus clair. Soumaila Cissé n’est pas dans une logique de construction Vous savez, il ne faut pas exagérer car, Soumaila Cissé n’est pas dans une logique de construction pendant lui et ses partisans criaient à Bamako, qu’ils partent dans les régions nord pour voir les populations, la misère dans laquelle elles vivent, elles souffrent, des laissés pour compte. Par exemple, j’ai vu à Ménaka, l’eau rouge que les populations consommables, c’était lamentable et qu’à Bamako, des individus s’évertuent à créer la chienlit! Cela, nous ne l’accepterons pas ! Bamako n’est pas le mali ; les caprices de l’opposition ne peuvent pas prospérer. Donc, que va-t-il se passer le samedi ? Dr Boubacar Boubou Dicko : Il faut savoir que celui qui défie l’autorité d’Etat, paiera le prix qu’il faut. C’est dire que le second mandat d’IBK sera celui de restauration de l’autorité d’Etat ? Dr Boubacar Boubou Dicko : Oui sans nul doute! Il faut savoir que de grandes réformes politiques et institutionnelles, du secteur de la défense et de la sécurité seront faites. Quand est-il de l’application de l’accord d’Alger ? IBK est entrain de trouver une solution…  Dr Boubacar Boubou Dicko : IBK est entrain de trouver une solution puisqu’un chronogramme est établi avec le volet sécurité-défense. Nous allons vite au cantonnement et désarmement étant donné que les groupes armés ont déjà donné leurs listes. Et mieux, ils ont tenu leurs engagements de sécurisation des opérations de vote en compagnie de l’armée dans les zones en proie à l’insécurité. D’aucuns parlent de deal CMA.IBK pour le cas de Kidal. Quand est-il ? Il n y a jamais  eu ce genre de deal… Dr Boubacar Boubou Dicko : Il n y a jamais ce genre de deal CMA/IBK. Je rappelle que la CMA et la plateforme sont signataires de l’accord d’Alger et chacun avait intérêt à la bonne  tenue des élections pour qu’il y ait des avancées dans la mise en œuvre de l’accord. Je ne crois pas que cela puisse constituer un deal. Il semblerait qu’il y a du rififi au sein de votre parti ? De quoi s‘agit-il ? Le parti s’en tire mieux… Dr Boubacar Boubou Dicko : Il n y a jamais eu de rififi au sein de l’UMPC mais il y a eu des gens qui ont pensé abandonner le parti, c’est leur droit le plus absolu et d’ailleurs, le parti s’en tire mieux. La réélection d’IBK constitue-t-elle un réel espoir pour le Mali de demain ? Un grand espoir  Dr Boubacar Boubou Dicko : C’est un grand espoir par ce que cela lui donne l’opportunité de parachever l’œuvre gigantesque qu’il a entrepris sur le premier quinquennat pour le redressement économique et sociale de notre pays ; la sauvegarde de la paix, de la réconciliation nationale, de la réforme de l’armée et des forces de sécurité, du recouvrement de notre souveraineté et bien entendu, le retour de l’administration dans les régions nord par les mécanismes prescrits dans l’accord de paix et de réconciliation nationale à savoir ; - l’installation des autorités intérimaires en prélude au retour progressif de l’administration d’Etat. La réélection d’IBK avait été pourtant prédi par un rapport de la DGSE française. Est-ce à dire que Paris savait ou a joué un rôle dans sa réélection? Sa popularité emportait l’adhésion du peuple malien Dr Boubacar Boubou Dicko : Durant  toute la campagne présidentielle, j’ai beaucoup voyagé avec le Président IBK, sans être dans les secrets de dieu et des services de renseignements français, on n’avait pas besoin de se tromper sur sa popularité qui emportait largement l’adhésion du peuple malien. Et cela honnêtement, je peux le dire. Comment voyez-vous l’avenir du mali de demain ? L’avenir est radieu Dr Boubacar Boubou Dicko : Pour moi, l’avenir se présente de façon radieuse. Je suis sûr qu’au terme de ce mandat, le mali sortira vainqueur et se relèvera du choc qu’il a subi en 2012. Un dernier mot ? Dr Boubacar Boubou Dicko : Je souhaite un bon début de mandat pour mon Président IBK qui était avant tout le candidat de l’alliance Ensemble Pour le Mali (EPM) et beaucoup de bénédiction pour notre pays ! Propos recueillis par Bokari Dicko