Collectivités territoriales : Le GSB fustige le manque d’investissements et le déficit de communication

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Pour approfondir les connaissances des organisations de la société civile (OSC)  en termes d’analyse des budgets de l’Etat et des collectivités territoriales et renforcer leur participation à la gestion des affaires publiques, le Groupe de Suivi Budgétaire (GSB) en tandem avec l’association Demè-so, a mené, en 2014,  des études dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’hydraulique dans cinquante huit communes de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao et  du  District de Bamako. Au terme de ces enquêtes, a été publié un rapport commun d’analyse sur l’accès à l’information, la participation des citoyens au processus d’élaboration du budget et les allocations budgétaires aux secteurs sociaux de base.

A la publication de son rapport de synthèse sur les 58 communes parcourues par ses enquêteurs, le GSB avec le soutien d’Oxfam Novib des Pays Bas, a lancé, le 6 août 2015, à son siège, les débats publics s’étendant aux six régions et aux cinq communes du District sur les résultats de ses recherches.

L’objectif de ces discussions est d’instaurer un dialogue entre les autorités communales et les citoyens pour une plus grande compréhension du contenu du rapport d’analyse et des perspectives.

 Plusieurs  hommes de média, représentants de l’Etat, responsables d’OSC et d’Ong ont pris part aux échanges organisés à Bamako.

 

Le cas de la capitale conjointement présenté par Mme Ly Fatoumata Coulibaly (para-juriste), Ibrim Traoré, Coordinateur de l’étude, Samou Coulibaly, chargé de suivi, a permis de lever le voile  sur les fonctionnement, les investissements dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’hydraulique, les dépenses en faveur des femmes et des jeunes, entre autres.

 

Le Groupe de Suivi Budgétaire s’est dit satisfait de son initiative qui a permis de déceler des lacunes comme l’insuffisance de la communication entre élus locaux et acteurs de la société civile, les difficultés d’accès aux informations budgétaires et la faible implication des organisations de la société civile dans le processus budgétaire auxquelles il entend remédier dans le futur.

 

 

Hadama B. Fofana

 

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