Focus : Silence, IBK change de discours !

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IBK dans le Kénédougou : 4ième voyage présidentiel à l’intérieur du pays en deux ans contre une soixantaine à l’extérieur
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« Ma mission n’a jamais été de faire la guerre, mais le dialogue et la paix … Depuis la signature de l’accord, les choses bougent, mais la mise en œuvre d’un accord n’est pas facile, mais nous sommes tous décidés à concrétiser nos engagements … », affirmait le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, lors d’une interview (diffusée sur la télévision nationale) pour marquer le deuxième anniversaire de son accession à la magistrature suprême.

Non, vous  ne rêvez point ! Ces propos sont du président IBK, que ses partisans surnommaient  « Kankelentigui », autrement dit «  l’homme qui n’a qu’une seule parole ».

Cet homme qui ne cessait de pourfendre ses prédécesseurs qui ont eu « la faiblesse » de négocier avec la rébellion. Cet homme, qui en 2006, a critiqué l’accord d’Alger.

Ces mêmes paroles sont du président IBK qui, à l’entame de son mandat en 2013, excluait tout dialogue avec les rebelles. Il disait ceci : « je ne négocierai jamais avec des gens armés… Aucun rebelle ne se hissera à mon niveau… ». Aujourd’hui,  ces rebelles trinquent avec le chef de l’Etat.

En réalité, IBK a atteint son principal objectif, qui était d’être président de la République. Dès  lors les promesses de campagne et autres engagements pris avec le peuple sont renvoyés aux calendes grecques. Du coup, les Maliens sont déboussolés voire dépités à cause de ce changement de discours. Vous avez dit « Kankelentigui » ?

De grâce Monsieur le président, un peu de cohérence dans vos propos. A défaut essayer d’être fidèle à vos engagements.

CH. Sylla

Commentaires via Facebook :

127 COMMENTAIRES

  1. Vous pouvez traiter le journaliste de tous les noms d’oiseaux, mais vous ne pouvez pas dire qu’il a menti!!!! 😛

    Ce mafieux frère de lait de TOMY fait la honte de notre pays.

    Courage monsieur SYLLA!

  2. Non mon cher détrompez-vous, si tous les chemins mènent à Rome je ne vois pas pourquoi s’obstiner à faire la guerre sachant bien qu’on ne peut pas affronter ces narcotrafiquants. Ouvrez donc les yeux et cessez d’accuser IBK pour rien car il agit pour l’intérêt de son peuple.

  3. les oiseaux de tout acabit de la grande ferme de Sebénicoro vont commencer à caqueter dans leur cage communément appelé “Pigeon Soulou”

    kiakiaaaaaa kakaaaaaa …glou glouuu ! Il suffit seulement d’ébaucher le nom de BIRAM GRAND DINDON DE LA FARCE que des caquètements fusent ça et la !

    Un vrai bon à rien de drôle de chef !

  4. L’est dommage que vous ne voyez pas la cohérence dans les propos d’IBK. Et pourtant il conclut des propos qui prévalent à l’état actuel du pays. En tant que premier responsable, il se doit de protéger son peuple à tout prix, même si il doit mentir quand même la vie de son peuple ne risque pas en danger.

  5. IBK n’a vraiment pas honte….
    In Ya Fo…. In Ma fo….. A be Ye Horon Kan Ye….. en vrai bambara….ou malinke….. c’est du pareil au meme….

  6. La paix n’a pas de prix, le fait que ces rebelles trinquent avec le chef de l’Etat ne doit pas faire du mal aux maliens. Qu’est-ce que vous voulez, qu’IBK saute sur ces bandits armés tandis que le Mali n’est pas en mesure de les combattre sur le plan militaire, tandis qu’on n’a pas les hommes qu’il faut pour les mater.

  7. IBK actually achieved its primary objective, that it had set before and after coming to power, it is to solve the northern crisis. Although so far the agreement that was signed just to apply. A deal with difficulties of application is better than no agreement.

  8. Effectivement en 2006, IBK s’est opposé à la signature de l’accord de paix avec ces bandits armés. Mais il a fait pour une cause bien précise, car il savait qu’il y’avait un moyen de les combattre. En tant que le président de l’Assemblée nationale il a tout fait le droit de veiller sur le peuple malien tout comme le chef de l’Etat. Cette guerre fratricide à l’ancien président ATT, visait tout simplement à redresser la situation du Mali. Le régime actuel et le régime précédent ne sont pas les mêmes. L’Ex président avait parfaitement le temps, l’opportunité, les moyens pour acheter des équipements militaire pour le Mali. Contrairement à l’heure actuel, tous ceux qui sont sensés nous fournir des armes sont nos ennemis.

  9. VIVE IBK 💡 💡 💡 💡 💡 💡 💡 💡 💡 💡
    VIVE LE MALI ➡ ➡ ➡ ➡ ➡ ➡ ➡
    VIVE KANKELEN TIGUI 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛
    VIVE LA PAIX 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀
    VIVE LA RÉCONCILIATION 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉

  10. But Mister, the rebels initially filed before going to guns located in Algiers talks. The rebels agreed two vital points before the start of the talks.
    . First of all, the rebels agreed to lay down arms and talk.
    .Any Cream of the sensitivity of the rebel groups in northern Mali living have themselves united in one block called the CMA today, and that under better focused separatist groups.

  11. IBK ka Kankélétigui kana bali iila. D’ailleurs c’est pour cela que le peuple malien l’a choisi pour gouverner le Mali. Au bout de deux ans il a pu réaliser l’essentiel, ne soyez pas étonné de lui voir emporter l’élection prochaine. C’est l’homme qu’il faut pour le Mali.

  12. ➡ ➡ ➡ ➡ Qu’il le dise ou pas, Le plus important Paix, rien que la nous ne voulons que la paix et Ibrahim Boubacar Keïta est en phase de nous donnez cette guerre tant réclamer. ➡ ➡ ➡ ➡ ➡

  13. #Vive le Mali un et indivisible
    #Vive l’unité du Mali
    #Vive le gouvernement malien
    #A bas la communauté internationale.

  14. Mr CH Sylla certes, je sais que vous ne détestez pas IBK mais seulement qu’on vous a payez pour rien que lui porté atteinte. Vous avez été corrompus voilà pourquoi vous déformez les propos du président IBK. IBK a bien dit ne dialoguerait point avec des rebelles armées et non qu’il ne dialoguerait pas avec les rebelles. Ceux sont deux affirmations très différentes.

  15. Quel qu’en soit la durée de la nuit le jour finira toujours par se lever. Ces opportunistes qui ne cessent de déstabiliser le Mali finiront tous par le regretter. C’est sûr qu’ils ignorent l’importance du Mali. Mais leurs mauvaises intentions resterons vaines, car le Mali demeurera un et indivisible.

  16. IBK a parfaitement raison de marcher sur le pas du dialogue enfin de parvenir à ses fins. Le Mali fait face à des ennemis très dangereux. Ceux-là même qui sont sensé nous aider sont à la base e nos malheurs. Que Dieu sauve le MALI. Amen !!!

  17. Oh peuple du Mali soutenons notre cher président pour la tenue d’une lourde mission que nous lui avons confié. Reconnaissons que la résolution de la crise du septentrion n’est pas une chose aisée vu les nombreux mains qui travail en sombre pour diviser le Mali.

  18. Tu as raison, ce journaliste veut seulement porter atteinte à la crédibilité du régime en place. Le peuple n’a pas besoin de cela. Alors faite preuve de maturité et de professionnalisme.

  19. 💡 💡 💡 C’est faux et archi faux, cet article ne raconte que des balivernes. C’est un article rédigé dans le seul but de porter atteinte au régime en place. 💡 💡 💡 💡

  20. Et oui la guerre n’aboutit à rien, si nous voulons vivre en paix, mieux vaut éviter tout affrontement avec les groupes rebelles. C’est dans une triste réalité qu’IBK a emprunté le chemin du dialogue pour arriver à une paix durable. Etant donné que le Mali est faible sur le plan militaire.

  21. IBK est un homme de parole, il l’a démontré plusieurs fois par des œuvres réalisés. Il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir sinon le pays gouverner par IBK avance comme sur des roulettes. Les maliens sont ravis de la politique de gouvernance d’IBK. Bouffon de la pire nature!!!!!!! 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  22. Ce sont les opposants et les journalistes malveillants qui désinforment le peuple et empoissonnent le système du régime au pouvoir avec des mensonges et des balivernes. Le pays n’a pas besoin de cela, si vous n’avez rien n’à dire aller vous faire à ailleurs. La presse et l’opposition malienne ont perdue toutes leurs crédibilités, considérations, dignités et honneurs vis-à-vis de la population malienne.

  23. Quel que soit les propos sataniques des détracteurs, IBK reste toujours vérace puisque par ses compétences, il demeure toujours l’homme de la situation. L’homme qui vaut à la place qu’il faut. Il a seulement besoin du soutien de la population qui l’a élu avec 77% de voix, ainsi ensemble nous pourrons sortie notre pays de cette crise existentielle. Le président n’est pas le seul malgré qu’il soit le chef de l’Etat, toute les souches de la société sans exception ont leurs mots à dans reconstruction du pays.

  24. Je pense qu’IBK reste toujours le « Kankélen Tigui ». IKB a dit lors de la campagne présidentielle qu’il ne négocierait point avec des rebelles qui ont toujours leurs armes à la main. Il l’a dit et il tient toujours sa promesse donnée.

  25. Ce journaliste ne sais pas ce qu’il dit. Les maliens aiment IBK nous sommes fier de lui
    Vive IBK
    Vive la paix au Mali

  26. CH. Sylla, Bette qui tu es, je ne sais pas comment tu est rentrée à l’école, mais il faut comprendre qu’on ne devient pas président juste pour le plaisir de se voir à la tête du pays.
    IBK défend ses causes de bon président, il fait ce qu’il peut pour la nation, et cela n’est pas à cause de quelqu’un.

  27. Ahhhh oui, il faut de tous pour faire un peuple, ce journaliste est un véritable nullard, son objectif premier est de déstabiliser le pays. que dieu ne te donne pas cette opportunité de détruire un Mali qui nous sommes très cher.

  28. IBK a choisi la voie de la paix et non de guerre, tous cella pour conduire le bateau du Mali sur la route du bonheur. IBK est un cavalier de la paix, il se bat pour cette paix.
    Rien ne vaut la paix…

  29. M. le C.H (chien hébergé) Sylla n’est-ce pas que vous n’avez pas d’autre objectif que de déstabiliser le régime d’Ibrahim Boubacar Keïta avec vos conneries infondées ? Sachez que cela n’est pas du tout bon pour le Mali. La crise que nous avons aujourd’hui est suffisante pour en ajouter une autre. Mettez un terme à votre campagne d’acharnement, s’il vous plait. 💡 💡 💡

  30. Mais Mr CH Sylla, les rebelles ont d’abord déposés armes avant d’aller aux pourparlers sis à Alger. Les rebelles ont accepté 2 points vitaux avant l’entame des pourparlers.
    . Tout d’abord les rebelles ont accepté de poser les armes et de discuter.
    .Toute la crème de la sensibilité des groupes rebelles vivant dans le nord Mali ont se sont uni en un seul bloque appelé aujourd’hui la CMA, et cela dans le cadre de mieux axé les groupes séparatistes.

  31. En réalité IBK a atteint son objectif principal, celui qu’il s’était fixé avant et après son arrivée au pouvoir, il s’agit de résoudre la crise du nord. Même si jusqu’à présent l’accord qui a été signé peine à être appliqué. Un accord rencontrant des difficultés d’application vaut mieux qu’un sans accord. 😛 😛 😛 😛

  32. Il faut être bette, d’ailleurs très con pour croire que le président IBK allait laisser que le Mali de son temps soit un temps de guerre et des exactions. Tout le monde a des comptes à rendre un jour même IBK.
    IBK vous avez bien fait d’éviter la guerre au Mali

  33. Ibrahim Boubacar Keïta a été et reste un kankélétigui. Il avait dit que le Mali restera ce qu’il est, il s’agit de conserver l’intégrité territoriale, la laïcité, les caractères unitaire et démocratique de notre Etat. Dieu merci, il est parvenu à ces fins. Car l’accord d’Alger est conservateur de tous ces caractères de notre Etat. 🙄 🙄 🙄

  34. « Je ne négocierai jamais avec des gens armés… Aucun rebelle ne se hissera à mon niveau… ». Et pourtant aucun rebelle ne se hisse à son niveau. Le problème est très simple à cerner. La CMA n’ayant pas eu ce qu’elle voulait, la dislocation de ce pays, à cause de la bravoure d’IBK et de son patriotisme, ne veut pas de l’application de l’accord qu’elle a elle-même signé avec le gouvernement en juin 2015. 😛 😛 😛

  35. Je ne sais pas comment les journalistes entendent les propos d’Ibrahim Boubacar Keïta. Il avait dit qu’il ne négociera jamais avec des groupes armés tant que ceux-ci ne déposent pas les armes. C’est ce qui a été fait. Je n’ai vu aucun groupe avec des armes en main au cours des pourparlers.

  36. Que veut exactement ce journaliste?
    Passé des informations ou monter la population contre son président?
    Quand même la question reste toujours poser, l’article nous parle d’un discours qui s’est tenus depuis le 04 septembre dernier. Pourquoi apporter des critiques au lieu de faire des propositions et le soutenir par exemple.
    Honte à ce journaliste qui utilise ce métier noble pour semer le désordre dans le pays.

  37. Mon pauvre journaliste, on veut des informations et non des faux constats que vous faites dans cet article. Qu’IBK change de discours ou pas on n’en a pas besoin. Tout ce qu’on veut c’est la paix rien que la paix. Et inch’allah il parviendra à cette fin. Tant qu’il aura le soutien de son peuple il triomphera. Joyeux anniversaire à lui pour les deux ans passés. 8) 😯

  38. Je suis d’avis avec le président de la république. Depuis la signature de l’accord d’Alger, les choses bougent. Mais comme nous le savons tous, la mise en œuvre d’un accord n’est pas facile. Cette tâche est plus difficile que la signature elle-même. Le Mali est dans cette perspective de mise en œuvre. 😥 😥

  39. C’est tout à fait clair sa mission n’a jamais été de faire la guerre, mais le dialogue et la paix. Mais de bien gérer le pays. Cette gestion ne pouvait pas être faite sous les armes. Il fallait tout d’abord signé un accord et ce qu’il a fait. Cela n’est une question de changement de discours. :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  40. Depuis lors des campagnes électorales de 2013, IBK a promis de mettre un terme à la crise qui secoue le pays. Ce ne sont pas ses discours qui nous intéressent mais ses actes tels que l’accord d’Alger, les 16000 emplois créés, les 1552 logements sociaux de N’Tabacoro, … 😛 😛 💡 💡 💡

  41. Des critiques toujours des critiques sur le président sans aucune proposition, la nation n’a plus besoin de ces critiques. C’est le soutien et l’entente que l’on veut, IBK fait son mieux pour ce pays et en seulement deux ans des preuves l’ont montré.

  42. Quand l’intérêt de la nation est menacé, on s’en fou des anciens dires de qui que ce soit. La seule chose qui importe en cet instant est le retour de la paix. Les discours sont des discours. L’Etat est une exigence de fait. S’IBK a changé de discours pour sauver sa patrie, je ne vois rien de mal dans cela. 😛 😛 😛 😛 💡 💡 💡 💡

  43. CELLINE” vous avez vraiment raison, ces journalistes n’ont aucun respect envers la population malienne.

  44. Une preuve pour montrée au monde entier a quoi les journalistes maliens jouent. Un discours qui s’est tenus depuis le 04 septembre, c’est aujourd’hui 10 septembre que ce foutu journaliste se permet de s’afficher avec ses critique bidon qui ne font que faire recule le pays.
    :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  45. Vous allez parler, critiquer, fatiguer et vous arrêter. Quel que soit la durée du pacte avec le diable, elle finira par céder la place à la vérité. Ne vous alliez pas avec les vautours du pays pour décrédibiliser IBK, eux ils ne veulent que la tête du pouvoir. Lorsqu’ils atteindront leur but, vous ne serez qu’un chiffon à se débarrasser au plus vite.

  46. IBK, toujours IBK, le président de tous les maliens, le président qui veut du bien pour le Mali, l’homme qui a plus de popularité chez des journalistes malheureux que n’importe qui d’autre. Ils ne peuvent rien d’autre qu’a part passer toute leur vie à critiquer le président. Cela a toujours été comme ça, ils se dressent contre quelqu’un de remarquable pour se faire connaitre. Il faut rapporter la vérité si tu veux avoir de la réputation, de la popularité.

  47. IBK s’est toujours préoccupé pour le bien du Mali. C’est pour cela qu’il était contre l’ACCORD D’ALGER en 2006. Car en ce moment les conditions n’étaient pas pareilles comme ceux de maintenant. La situation est trop complexe, en plus vu nos moyens on ne peut pas combattre ces terroristes, donc la meilleure solution était de signer un accord de paix avec eux.

  48. En lisant ce mini texte de l’article, je me rends compte de la faiblesse de nos chers journalistes incapables de commenter d’autres actualités. Je me dis alors que s’il n’y avait pas de président au Mali, il n’y aurait point d’infos non plus. Ils se convergent sur IBK comme si c’était lui et lui seul qui intéresse les maliens. Franchement, il est temps pour nous de changer en positif. Quand ces genres d’indignes journalistes nous font des articles à la con, ne prêtons pas attention.

  49. Nous voilà encore ce matin, un autre journaliste corrompu qui fait mine d’être meurtri. Il fait semblant d’être défenseur de la cause populaire mais le monsieur se trompe dans son propre jeu. Il fait partie de la league de journalistes malhonnêtes qui prennent de l’argent aux opposants ou au pouvoir afin d’écrire des articles en leur faveur. Nous nous sommes réveillé maintenant, personne ne pourra encore mettre les maliens dans la mauvaise voie. Alors C.H. SYLLA, adressez-vous à 7402 du service orange, nous n’avons rien à foutre de vos critiques et questions malverses.

  50. IBK est toujours le même, il n’a pas changé ces intentions n’ont plus. On doit seulement savoir que le cas de 2006 est très différent de celui de maintenant. C’est la signature de l’accord de paix qui était la solution, maintenant on doit s’unir pour que ça soit une réussite

  51. le média malien est devenu infernal, ils ne parlent de rien d’autres que IBK. Ce n’est pas lui qui a causé le désarroi des journalistes. L’incompétence et le manque d’inspiration sont à la bases des échecs médiatiques au Mali.

  52. La signature de cet accord prouve l’unité des maliens, et montre que le Mali est vraiment un, et indivisible. Soutenons plutôt notre brave IBK pour cet acte de bravoure.

  53. Cher journaliste incitateur à la haine, vous avez une pierre à la place du cœur. Mais je vous comprends car vous n’avez pas vécu la guerre du nord, vous n’avez pas idée de ce que la population a vécu et cela vous est égale bien sûr. Vous avez pensé aux réfugiés ? Vous ne pensez pas que la signature de cet accord était vraiment nécessaire quel que soit la condition.

  54. En signant cet accord de paix, le Président a agi pour le peuple malien, pour la paix, pour la dignité et l’honneur du Mali. La population du Nord a trop souffert, il était tant que la paix revienne. Nous devons tous soutenir le Président pour la bonne application de cet accord. Laissons nos haine et différents et donnons la main pour rebâtir notre Mali. Le Président a montré le bon exemple, suivons-le et embrassons la paix.

  55. La seule voie qui s’ouvre aux nations africaines comme à toute unité scellée,
    c’est la démocratie qui, malgré les difficultés que suscite son exercice normal
    dans des pays en crise de croissance, est seule capable de faire de la nation un
    projet commun, la création de la collectivité entière assurant à chacun le plein
    développement de son être, l’oeuvre collective entraînante qui garantit dans
    l’enthousiasme la participation de tous. 💡 💡 💡 💡 💡 💡 💡 💡 💡 💡 💡

  56. IBK fait de son mieux pour sortir ce pays de la crise. Ses deux ans ont été très durs et très laborieux, mais qui inspire confiance et espoir. Au lieu de le critiquer sans cesse, nous devons nous donner la main et le soutenir dans son combat, qui est le retour d’une paix durable et la stabilité du pays. Il fait de son mieux, il faut que les maliens le comprennent.

  57. Il faut vraiment que les journalistes comprennent que leurs critiques inutiles n’améliorons rien en à la situation du pays, au contraire es critiques ne feront qu’empirer la situation. Nous devons tous soutenir le Président dans ce combat qui la nôtre. Le Mali c’est pour nous et non pour IBK seulement, donc si le Mali tombe aujourd’hui, nous tombons tous avec.

  58. IBK a signé la paix pour voir les fils du pays revenir vivre chez eux, il l’a signé pour sauver l’honneur et la dignité du Mali. Nous devons tous le soutenir, et aller dans le même sens que lui.

  59. HUM ! Si IBK n’avait pas signé cet accord, vous pensez vraiment qu’on pouvait lutter contre les terroristes ? Combattre les terroristes même les Etats Unis n’ont pas puis le faire.

  60. Ce monsieur respecte la coutume!!!!! A chaque publication, il ne dit rien d’autre que du mal de IBk. Quelque soit vos mobiles, les maliens resterons dans la confiance qu’ils ont apportés au président de puis 2 ans. Ce qui est sûr, assurez-vous de ne pas changer de langage poour ne pas passer pour une prostituée

  61. IBK a opté pour la signature de cet accord de paix, pour le bonheur des maliens. Il a renoncé à ses propres convictions et s’est plier aux exigences uniquement pour la tranquillité. La population du nord a trop souffert, IBK ne pouvait pas fermé l’œil sur la souffrance de cette population, c’est un homme de cœur.

  62. Cher journaliste, il faut que nous soyons optimistes, le meilleur reste à venir. Les deux ans d’IBK ont été durs et très laborieux, mais les deux ans inspirent confiance. Nous devons tous le soutenir, il fait vraiment de son mieux pour ce pays qu’il est venu trouver sur le bord de la dérive. Reconnaissons ses bienfaits et soutenons-le.T

  63. Donnons-nous les mains et faire ce Mali le plus envié au monde. La vengeance est en quelque sorte un signe d’ignorance et de faiblesse. La force n’arrange rien dans la vie et c’est dans le calme et négociation qu’on peut penser à autre chose. IBK n’a pas changé le ton, il est toujours sur le même chemin. Si un groupe armé se montre de bonne volonté de faire la paix avec nous pourquoi le combattre encore si nous cherchons vraiment la paix ❓ ❓ ❓ Monsieur SYLLA vous êtes un grand danger pour la stabilité du Mali :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  64. C’est facile de nier la politique d’homme mais à condition qu’il y ait une plus importante, plus adéquate. La fermeté de IBK allait couler le Mali dans la tombe face aux grands décideurs mondiaux. La majeure partie de la population malienne ne connait pas la réalité et les journalistes censés informer, se penchent sur des écrits partisans et diffamatoires. Le Mali ne s’en sortira jamais tant que les médias maliens continuent à trainer dans la boue, les acquis du président.

  65. IBK s’est battu pendant ses deux ans pour la paix et pour la stabilité du pays. Il est venu au pouvoir, trouvé le pays plongé dans un gouffre profond de crise. Il est venu trouver le pays dans une crise sans précédent. Il s’est battu et à obtenir en très peu de temps, la signature d’un accord de paix. Son combat de tous les jours s’oriente à présent vers la stabilité totale du pays. Reconnaissons cela et laissons tomber les « il avait dit » et soutenons le tous pour la paix.

  66. Les maliens doivent comprendre que le Président n’est pas venu pour créer une divergence entre les fils du Mali. Il n’est pas venu pour diviser le Mali. Il est plutôt venu pour nous unir. Il est venu pour que vive la paix dans les cœurs et dans le pays. Nous devons tous le soutenir pour que vive cette paix.
    L’accord signé par le Président était la seule solution de sortie rapide de crise. Il a même dit lors de la signature de l’accord que, « Cet accord conclu est une base solide pour travailler à la restauration de la paix, la sécurité et la stabilité du Mali…sa mise œuvre relève de l’engagement de chacun. » Nous devons tous le soutenir pour la bonne application de cet accord, au lieu de limiter aux critiques inutiles.

  67. C’est à cause des prédécesseurs d’IBK si le Mali est dans cette situation. Le Mali n’avait plus de force ni de moyen pour combattre les terroristes, le mieux était seulement de parvenir à un accord de paix et c’est ça qu’IBK a fait.

  68. Un journaliste clochard qui n’a plus d’inspiration chaque jour le même morceau Ce n’est pas obligatoire que tu fasses un article chaque jour si tu n’as pas de choses importantes à raconter vous êtes prié de vous boucler vous êtes les premiers ennemis de ce pays, des obstacles à la paix

  69. C H SYLLA, B DAOU et autres :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: les chiens dispersés par TIEBILE :mrgreen: :mrgreen: pour aboyer aux hommes intègres, sur qui les maliens ont mis leur confiance totale 😀 😀 😀 Les idiots qui voient toujours le côté négatif des choses :mrgreen: :mrgreen: espèce de pessimiste 😀 😀 😀 Vive IBK 😀 😀 vive la paix ❗ ❗ ❗

  70. Il n’y a même pas lieu de comparer encore une fois IBK à ATT. L’accord de 2006 était insuffisant et c’est ce qui nous a conduit encore à une nouvelle rébellion. Ajouté au laxisme de ATT et son clan, comment Kidal ne pourrait pas se trouver sous dominance touareg? CH. SYLLA, tu n’as rien dit ici, il faut réfléchir pour avoir de bonnes inspirations.

  71. Ce Sylla est un vrai ennemi de ce pays au lieu de se mettre chaque fois à critiquer le gouvernement et les hommes importants de ce pays qu’as-tu fait pour ce pays
    Un adage dit qu’il ne faut pas se demander qu’est que mon pays a fait pour moi mais plus qu’est-ce que j’ai fait pour mon pays. Vous n’apportez rien pour la stabilisation de ce pays mais vous jouez toujours à la pyromanie. Nous voulons vraiment la paix ne nous casser pas les oreilles avec vos sottises.

  72. SABOUNYOUMA chaque jour le même son Monsieur le journaliste depuis que j’ai commencé à lire votre plume cela fait plus d’un an vous agissez de la même façon à chaque publication vous acharnez sur le régime comme vous êtes téléguidé ou destiné à cela Mieux vaut que vous changez votre système de journaliste pour devenir un grand dans ce pays.

  73. C’est facile de dire des sottises à propos de IBK. Malgré tout, nous restons tous sûr qu’à part IBK, nul autre prétendant ne pouvait conduire vers une sorte de crise sans précédent. Si les choses se rendent difficiles pour lui, il a plutôt besoin de soutien que de critiques formulées pour une cause orientée.

  74. IBK a tenu la moitié de ses promesses, cher égoïstes journaliste. Le pays a bougé de 7,2%, contre 1,7% au moment où IBK venait aux affaires, en septembre 2013. Trop parler c’est la faiblesse, raison pour laquelle il ne s’est pas mis à relater tout cela. Bravo IBK

  75. IBK n’a pas changé de discours c’est à cause de la mauvaise gestion d’ATT qu’il est obligé de suivre ce chemin.

  76. Les propos d’hier d’IBK et ceux d’aujourd’hui, ainsi que ces intentions sont toujours les même, car ils étaient tous pour le Mali. Et c’est pour le bien du pays qu’il a signé cet accord de paix.

  77. HALI CHINI IBK KANKELENTIGUI WA AN BE SA A NOFE, A DIA KAGUELEN NI TCHIE TIAMA TAYE 😀 😀 😀 😀

  78. IBK a toujours agit avec ses paroles, c’est-à-dire ses promesses. Même actuellement IBK affirme que tous les groupes armés seront combattus sauf ce qui font partir du processus de la paix. Si un groupe armé se montre de bonne volonté de faire la paix avec nous pourquoi le combattre encore si nous cherchons vraiment la paix. Monsieur SYLLA ne soyez pas pyromane à la paix.

  79. On doit seulement remercié IBK pour l’accord de paix qu’il a signé. C’était la seule solution et on doit se donner la main pour que ça soit une réussite

  80. Nous ne sommes plus dans la barbarie, IBK est un diplomate et un sage. Quant il disait « qu’il ne négocierait pas avec un rebelle », il ne s’agit pas de prendre les armes de combattre bêtement les gens, c’est-à-dire IBK voulait dénoncer la négligence et la façon dont le régime précédent traitait avec les rebelles, c’est dans ce contexte qu’il a parlé ainsi et il agit toujours de la même sorte.

  81. Chose promise, chose faite, merci IBK. La route de 8KM de MAHOU, le subventionnement des intrants agricoles, le centre d’hémodialyse, la lutte contre la corruption. Merci encore mon président

  82. VIVE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
    VIVE LA PAIX ET LA RECONCILIATION NATIONALE
    VIVE LE DEVELOPPEMENT NATIONAL
    VIVE LA SOLIDARITE
    ABAS LES JOURNALISTES QUI CRITIQUENT LE PRESIDENT IBK
    ABAS LES DETRACTEURS ET LES INDIVIDUSN MALINTENTIONNES.

    • Oumar il faut rajouter
      Vive ibk le Traitre
      Vive ibk le lache
      Vive ibk le voleur
      Vive ibk l ivrogne
      Vive ibk l incapable
      Vive ibk sans fierte
      Vive ibk l opportunistes
      Vive ibk l apatride
      Vive ibk le complexe
      Vive ibk le vanité
      Vive ibk le faut intellos
      Vive ibk le faut bourgeois
      Vive ibk un président sans compétence
      Vive ibk un président sans fierte
      Vive ibk un président sans caractère
      Vive ibk un président sans pouvoir
      Vive ibk un président lache
      Vive ibk un président sans rigueur

  83. Compte tenu de la situation actuelle du Mali, certains journalistes cherchent à rendre la situation plus difficile, mais nous sommes convaincus qu’IBK est l’homme que nous cherchons depuis très longue temps.
    Cela fait deux ans qu’IBK est au pouvoir, il a tout fait pour que le pays soit en avance.

  84. Le Mali a connus un bruyant développement grâce à IBK, alors nous devons tous faire pour que BAMALIBA ne soit pas tombé à la main des individus mal intentionnés.
    Les deux ans d’IBK au pouvoir ont été un véritable point de part d’un Mali nouveau, d’un Mali uni et solidaire.

  85. Comment le Président peut faire son travail, étant donné que d’autres sont ici entrain de gaspiller le bien de l’Etat ? Maintenant IBK nous montre que les temps ont changés. Je ne vois pas de mal en cela, si le président veut bannir la corruption. Maintenant il faut que les gens ouvrent les yeux enfin. Courage mon président

    • Effectivement Mr Bruno, vous avez parfaitement raison, en plus si IBK dit qu’il ne fait pas la guerre pour sortir le pays de la crise mais attendons voire aussi.

  86. KANKELETIKI, transformer le comme vous voulez monsieur SYLLA, mais cela ne changera guerre la conviction et la croyance que nous avions sur IBK. Il est la solution nous sommes fiers de lui et bonne chance à vous mon président pour le reste de ton mandat.

  87. Que vous soyez de KIDAL jusqu’à KAYES, que vous êtes de BAMBARA, de BOSO, TAMASHEK, DE PEULH, ont n’est tous fils digne de ce pays, alors faisons tout possible pour remplir notre part de la responsabilité concernant la situation actuelle du pays.

  88. Il faut que tous les Maliens se donnent la main, comme dit très souvent les Bambaras que KONOKOULOU DJELEN DE BE BIFO, IBK seul ne peut pas résoudre seul , il faut qu’il est le soutien de la population.

  89. Ce pays est loin de se voir un nouveau soleil avec des journalistes pareils comme toi. On ne peut pas prétendre une chose et vouloir son contraire. IBK est là pour le bonheur des maliens, rien ne cache cela.

  90. On sait maintenant grâce à IBK, nous sommes en paix et c’est grâce à lui que le Mali a eu un bruyant changement sur tous les plans, il faut que le peuple assure leur responsabilité pour une bonne mise en œuvre de l’accord de paix.

  91. « Le Mali appartient aux Maliens », et la paix et l’unité du pays relèvent d’eux, a lancé Robert Mugabe. Les journalistes maliens sans intellect «IBK n’a rien fait, ou azawad».Pfff ils n’ont vraiment pas hontes de prononcer ou rédiger cela, le Mali vient tout juste de signé un accord de paix et de réconciliation.

  92. Ce n’est pas grave si Ladji change de langage, car avant on pouvait tout faire, mais maintenant nous sommes en sorti de crise, et il ne faut pas oublier qu’il est venu trouver le pays dans un chaos total. Ce n’est pas facile de refaire une nation qui était déjà noyée dans la corruption. Courage les dignes fils du pays te soutiennent.

  93. L’accord a été signé pour maintenir la paix et la réconciliation nationale, nous devons tout faire pour aider le gouvernement à faire bien son travail, et pour une bonne mise en œuvre de l’accord de paix, les partis signataires de l’accord doivent tenir leurs engagements

  94. On ne veut plus de la guerre, car ceux sont les mêmes personnes qui vont dire après que le président a conduit nos enfants à la mort comme un bélier qu’on conduit à l’abattoir. Mon président si tu peux toujours négocier il faut le faire car nous avons dit la même chose à ATT et c’est après que nous avons su que nos militaires n’étaient pas en force de combattre. Rien ne vaut la négociation.

  95. Vraiment le président est à saluer car, il fait pour que son pays ne soit pas tombé à la main des individus mal intentionnées. On a constaté que les journalistes écrives beaucoup, ils lisent très peut, c’est pour cela qu’ils publient des articles bidons.

  96. Il faut retenir que tous ceux qui peuvent aboutir à une paix durable sont souhaitables et sollicitant, la signature de l’accord de paix et la réconciliation issue du processus d’Alger a été un moyen efficace pour calmer la tension du pays.

  97. kouyaté, il faut te servir de se document et tu sauras qui était ton ATT

    Le Sphinx
    ATT-cratie: la promotion d’un homme et de son clan
    Préface
    Notre ambition en écrivant ce livre n’est pas de faire le bilan du régime actuel, encore moins d’en faire
    un instrument politique contre ou pour quelqu’un.
    Alors, ceux qui souhaitent y trouver les réalisations chiffrées de Juin 2002 à nos jours ou les promesses
    électorales non tenues seront déçus. Mais seront satisfaits tous ceux qui sont soucieux du devenir du
    Mali, tous ceux qui veulent voir à travers ce livre la manifestation de la vérité, et tous ceux qui réfutent
    l’injustice, la fatalité comme mode de gouvernance et le manque d’ambition pour le devenir de ce pays.
    Le contexte politique moins luisant du Mali d’aujourd’hui, voire le déclin de la démocratie malienne
    depuis un certain 8 juin 2002 pourrait amener certains observateurs à penser qu’il n’y a pas d’urgence
    à alerter les maliens par une telle publication. Mais c’est le contraire, car le Mali ne peut plus attendre.
    Autres raisons qui justifient cette urgence, c’est que nous ne voulons pas, en républicains, que la
    rupture soit brutale.
    Aussi, par patriotisme et par décence, cette publication- la menace, l’intimidation et la violence,
    s’impose à nous maintenant. Non à l’inaction! Notre point de- la culture de la médiocrité et l’ascension
    des moins départ consiste à présenter, apprécier les faits, et nous méritants. interroger. Cet ouvrage,
    qui est le fruit de trois années de collecte d’informations, de questionnement, de discussions, de
    recoupements, d’observations, de lectures, de constats, et de témoignages, veut être un éclairage sur
    le pouvoir du Général ATT, sur l’homme, ses proches d’où le titre « L’ATT-cratie = la promotion d’un
    homme et de son clan ». De fait les hommes et les femmes qui sont cités doivent comprendre que ce
    ne sont pas des attaques personnelles. Ils sont cités parce qu’ils ont ou continuent de jouer un rôle
    dans le système ATT qui se caractérise entre autres par :
    – la confiscation de la démocratie par un homme et son clan et l’irrespect des règles démocratiques
    élémentaires,
    – le culte de la personnalité, le système de pensée unique,
    – la valorisation du mensonge et de la rumeur, l’irresponsabilité et l’impunité comme mode de gestion
    du pouvoir,
    – l’affaiblissement de l’État au profit des individus, l’affairisme, la corruption et la compromission,
    – le régionalisme et la culture de l’informel dans la conduite des affaires publiques,
    Remerciements
    Nous tenons à remercier toutes les bonnes volontés qui soucieuses du devenir de notre pays et qui
    ont, de par leur disponibilité, et les renseignements mis à notre disposition, participé de près ou de loin
    à la confection de ce livre. Sans leurs précieux renseignements, ce livre ne serait pas écrit. Qu’elles
    trouvent à travers ce remerciement l’expression de notre profonde gratitude.
    Sachant que le régime mettra tout en oeuvre et usera de l’arbitraire qui le caractérise, en mettant à
    contribution la Sécurité d’État, pour découvrir nos sources, nous rassurons nos informateurs que leurs
    identités seront préservées.
    Nous espérons que ce livre sera perçu comme l’oeuvre et la voix de tous les patriotes qui refusent le
    système de pensée unique, de toutes les personnes opprimées, victimes d’injustice comme certains
    d’entre nous l’ont été durant leur passage à la Présidence de la République, dans certains Ministères et
    à la Sécurité d’État.
    Ce livre est loin d’être exhaustif. Compte tenu du nombre des affaires à traiter, nous avons préféré faire
    ce travail en deux (2) tomes. Le deuxième livre, qui est déjà en cours d’élaboration, sera certainement
    publié courant 2007. Inchallah !
    Les différents chefs d’État qui se sont succédés au pouvoir au Mali de l’indépendance à juin 2002, ont,
    malgré les difficultés socio-économiques auxquelles ils se sont heurtés, leur mode de gestion du 2
    pouvoir et le contexte politique et économique international, pu grâce à leur forte personnalité et à leur
    sens de l’honneur donner au Mali une place qui était loin de le déshonorer sur la scène internationale.
    Après trois années de pouvoir ATT, notre pays a perdu progressivement cette aura à cause d’un
    manque de vision, d’ambition et de ligne directrice cohérente et lisible du Président de la République.
    Ce déclin progressif était-il prévisible ? Malheureusement oui. Et cela, à cause de la personnalité du
    Général ATT : son statut social.
    I. L’homme : ATT
    Issu d’une famille de caste, le Général ATT a connu une enfance difficile. Cette origine sociale est
    d’une importance capitale dans une société comme le Mali qui est fortement ancré dans la tradition. En
    effet, beaucoup de sages au Mali pensent, eu égard à son rang social, que quelle que soit la volonté
    d’ATT, il ne pourra jamais faire avancer ce pays. De leur avis, les actes posés par un homme de caste
    sont toujours voués à l’échec : façonné par cette origine sociale qui crée chez lui un complexe
    d’infériorité qui explique son parcours et l’échec de sa gestion du pouvoir.
    Amadou Toumani Touré dit ATT fit des études normales qui le conduiront à l’École Normale
    Secondaire de Badalabougou (ENSEC) avant d’être incorporé dans l’armée sur conseil de feu le
    lieutenant colonel Kissima Dounkara dont il connaissait la femme pour avoir fait l’ENSEC ensemble.
    Déclaré inapte au recrutement, ATT intégra finalement l’armée grâce à l’intervention du Dr MACALOU.
    Après l’école interarmes de Kati (EMIA) où il fut élève officier de 1969 à 1972, ATT fut promu
    Lieutenant. En 1978, il devint Capitaine et suivit plusieurs formations dans les grandes écoles militaires,
    notamment en France. En 1984, il devient Commandant de la garde présidentielle.
    Sur intervention de Monsieur NOUMANZANA, opérateur économique et ressortissant de Mopti, auprès
    du Président Moussa TRAORE, ATT obtient le commandement du bataillon Para de Djicoroni (garde
    présidentielle).
    A la faveur d’une crise politico-sociale, ATT et certains de ses compagnons militaires mirent fin par un
    coup d’État à 23 années de régime du Général Moussa TRAORE. Durant 14 mois à la tête du pays,
    ATT organise la conférence nationale du 29 juillet au 12 août 1991 et les élections générales en 1992
    (présidentielles et législatives).
    II. Des trahisons d’ATT à la révolution de mars 1991
    Les observateurs de la scène politique, qui s’étonnent aujourd’hui de voir des actes d’infidélité posés
    par le Général ATT, ignorent que ce dernier a toujours agi ainsi depuis le régime de Moussa TRAORE.
    En effet, quelques mois avant la disparition tragique du président Modibo KEITA, alors détenu au camp
    des
    parachutistes de Djicoroni, le Lieutenant Colonel Kissima Dounkara avait commencé à avoir de la
    sympathie pour ce dernier avec qui il s’entretenait très souvent. C’est le Lieutenant ATT qui informait
    Moussa TRAORE, alors Président de la République, des entretiens entre Feu Modibo KEITA et
    Kissima DOUNKARA.
    Bien introduit dans la famille de Moussa TRAORE dont le fils IDI veillait sur ses intérêts auprès de son
    père, ATT n’hésita pas à récupérer le mouvement démocratique dont les leaders étaient en relation
    avec lui dans la clandestinité. L’interview accordée par Soumeylou Boubèye MAIGA dans Jeune
    Afrique (N°1952 du 9 au 15 juin 1998) et la reconnaissance du militantisme d’ATT par le président de
    l’ADEMA bien avant la révolution de mars 91, témoignent de l’existence de cette relation.
    C’est donc pour se faire bonne conscience que le Général envoyait à chaque fête de Tabaski un bélier
    au Général Moussa TRAORE alors détenu à Markala, dans la 4e région administrative du Mali, Ségou.
    Après le coup d’État de 1991, le Colonel Oumar DIALLO dit Burrus, qui est de la même promotion
    qu’ATT, fut la première victime de ce dernier. En effet, l’ambition et l’intelligence de Oumar DIALLO, qui
    pouvaient faire de l’ombre à ATT, suffisaient pour l’écarter, l’emprisonner et le sortir enfin de l’armée.
    Par ailleurs, si l’expérience transitoire du pouvoir d’ATT a permis de jeter les bases de la
    démocratisation de notre pays, elle a en outre permis à ATT de goûter aux délices du pouvoir. Toutes 3
    choses qui auraient entraîné chez lui les velléités de se maintenir au pouvoir en prolongeant la
    transition. N’eût été la persévérance du mouvement démocratique, ATT se serait maintenu au pouvoir.
    Et la boutade lancée à l’époque par ATT, à savoir « seul un fou désire être le président du Mali », était
    loin d’exprimer sa volonté de quitter le pouvoir.
    III. La mascarade électorale de 2002 ou le renvoi de l’ascenseur
    En 2002 plusieurs facteurs ont favorisé l’entrée du général ATT dans la course à la magistrature
    suprême. Il s’agit entre autres des manoeuvres politiciennes opérées par le président sortant Alpha
    Oumar KONARE et l’intervention de la France.
    Afin de briguer la magistrature suprême, le Général ATT, au lieu de démissionner de l’armée, a opté en
    septembre 2001 pour une retraite anticipée. Ce qui constitua une entorse à la loi électorale N° 00-058
    du 30 Août qui, dans son article 131 stipule bien qu’un militaire doit démissionner de l’armée pour
    pouvoir être candidat : « Tout membre des Forces armées ou de Sécurité qui désire être candidat aux
    fonctions de Président de la République doit démissionner six mois avant l’ouverture de la campagne».
    Comme pour éviter la focalisation sur la légalité ou l’illégalité de la candidature d’ATT, le président
    Alpha Oumar KONARE favorisa la multiplicité des candidatures (24 candidats) qu’il justifia du reste par
    l’idée qu’il s’agit d’une fête nationale. Pour arriver à cette fin et détourner l’attention de l’opinion publique
    de la candidature controversée d’ATT, l’ancien président ne s’est gêné de payer la caution de certains
    candidats.
    Cette manoeuvre politicienne n’était pas sans rapport avec la crise au sein de l’ADEMA-PASJ. Certes,
    en favorisant l’émergence d’autres candidatures (Mandé SIDIBE, El Madani DIALLO) en plus du
    candidat investi par le parti Alpha Oumar KONARE a ainsi contribué à l’affaiblissement, et à
    l’émiettement des forces de son parti au profit de son futur protecteur ATT, candidat indépendant.
    Comme si cela ne suffisait pas, le Président sortant Alpha Oumar KONARE, demanda aux
    responsables de l’ADEMA-Pasj de ne pas considérer ATT comme leur adversaire d’une part, et
    entraîna dans cette manoeuvre la Cour Constitutionnelle qui ne s’est pas gênée d’invalider des milliers
    de voix exprimées en faveur du candidat du RPM en la personne de Ibrahim Boubacar KEITA. C’est
    dire que la Cour Constitutionnelle du Mali, de par ses attributs, est un faiseur de Président. Espérons
    que l’équipe dirigée par l’actuel président Salif KANOUTE, un homme de reférence dans la
    magistrature malienne, ne se laissera pas intimider ou soudoyer par le pouvoir.
    L’arrivée d’ATT au pouvoir était non seulement un moyen pour le président sortant Alpha O. KONARE
    de lui renvoyer l’ascenseur mais aussi d’assurer ses arrières.
    Par ailleurs le Président Jacques CHIRAC usa de toutes ses influences, et de ses réseaux en 2002
    pour imposer au peuple malien ATT dont les traits de caractères ont été déterminants dans son choix :
    personnalité indécise, furtive, irresponsable, complexée, sans parole d’honneur, et aimant le double
    jeu. C’est dire que la France a voulu un président qu’elle peut manipuler à sa guise. Toutes choses
    qu’elle n’a pas eues avec les présidents Modibo KEITA, le Général Moussa ‘l’RAORE et Alpha Oumar
    KONARE.
    Les traits de caractère d’ATT confirment par ailleurs les propos d’Alpha Condé, Président du
    Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG) à savoir que « la France a un gros défaut : elle n’aime
    pas les intellectuels. Elle préfère des gens comme Bokassa et Mobutu, des gens qu’elle peut
    manipuler. » (Jeune Afrique Intelligent N°2373 du 2 au 8 juillet 2006)
    Après trois mois d’exercice du pouvoir, le nouveau président se rend en France pour y prendre ses
    ordres et remercier cette dernière dont il estime être parmi les privilégiés («il n’est pas donné à tous les
    chefs d’Etat d’être reçus à l’Elysée après seulement 100 jours d’exercice du pouvoir »).
    « En décidant de revenir au pouvoir, le Président ATT a oublié qu’il n’avait pas le profil de la situation.
    Parce que n’ayant pas l’étoffe et la fermeté d’un Moussa TRAORE, ni l’habileté et le pragmatisme d’un
    Alpha Oumar KONARE. Des qualités indispensables pour bien tenir le gouvernail. » (Le Challenger,
    N°193, du 4 août 2005)4
    Ce rôle de « marionnette du Président ATT » est toujours d’actualité. Pour preuve, après le refus
    d’autres pays africains de la phase expérimentale du visa biomé-trique français, c’est le Mali d’ATT qui
    l’a accepté.
    Par ailleurs, le Mali d’ATT n’a-t-il pas été le premier pays visité par le Ministre français de l’Intérieur,
    Nicolas SARKOZY, le jour où sa loi, qui durcit les conditions d’entrée et de séjour des étrangers en
    France, passait devant l’Assemblée Nationale de ce pays ?
    Avec le Président ATT le Mali ne s’est-il pas transformé en laboratoire d’expérimentation de la politique
    d’immigration de la France ? On remarque que contrairement au Président sénégalais, Abdoulaye
    WADE, le Président ATT se montre incapable de défendre les intérêts de nombreux immigrés maliens
    en France.
    IV. ATT face à la réalité du pouvoir
    Comme le témoigne ce slogan de l’époque de la révolution de Mars 1991 « An bè saa inofè » (nous
    mourrons pour toi) le Président ATT a cristallisé les espoirs de beaucoup de maliens de 1991 à 2002.
    Quatre ans après son retour au pouvoir, on constate que le Président ATT fait les frais d’une politique
    basée sur la fuite en avant : se servir de
    l’ Etat sans en être responsable. Toute chose qui révèle son manque d’emprise sur les réalités
    quotidiennes du malien, et son manque d’envergure et de compétence pour faire face à ce que l’on
    pouvait appeler en 2002 les 12 travaux de ATT : l’éducation, la santé, le chômage, la corruption,
    l’insécurité, l’injustice, la pauvreté, la réforme administrative et institutionnelle, l’investissement et
    l’impunité, l’insécurité alimentaire et la diplomatie.
    Autant de chantiers ou de maux auxquels ATT devrait apporter des remèdes appropriés. Si son arrivée
    au pouvoir était supposée restaurer l’image négative de l’homme politique malien par la rigueur dans le
    choix des hommes et la transparence dans la gestion, force est aujourd’hui de constater qu’elle a
    favorisé l’émergence de politiciens affairistes, corrompus et opportunistes et dévoilé certains traits de
    caractères chez ATT qui étaient jusque-là inconnus, insoupçonnés : le complexe d’infériorité,
    l’irresponsabilité, l’infidélité dans ses relations et l’absence d’envergure d’homme d’État. Certains
    officiers des forces armées et de sécurité et hommes politiques, peu soucieux du devenir du Mali, ont
    sacrifié l’espoir de tout un peuple sur l’autel des ambitions personnelles. En choisissant mal «ses
    hommes de troupe » et ses lieutenants, le général ATT s’est trompé royalement de bataille, laissant du
    coup le pays sombrer dans la corruption, l’affairisme et l’impunité. Les discours d’ATT et ceux de ses
    laudateurs n’ont plus d’emprise sur l’opinion publique dont l’ampleur de la désillusion est telle que des
    évaluations trimestrielles folkloriques de l’action gouvernementale ne sauraient effacer: le peuple a
    besoin de concret.
    qui, avec un coup de baguette magique, allait apporter les solutions aux différents problèmes du peuple
    malien. Hélas ! ATT avait oublié que son «super homme » était dépassé, car resté longtemps coupé de
    la réalité sociopolitique malienne.
    Idem pour Django SISSOKO dont la conception du pouvoir (centralisateur) constitue actuellement un
    frein au processus de décentralisation en cours.
    A ce complexe d’infériorité, il convient d’ajouter le
    1) Le choix des hommes
    A travers une étude du choix des hommes par ATT, il est loisible de constater qu’il a moins d’ambition
    pour le Mali, ou qu’il n’a pas conscience de l’importance de la haute mission qui lui est dévolue. Pour
    preuve le choix des membres du Gouvernement et des hauts cadres civils et militaires.
    Souffrant d’un complexe d’infériorité par rapport aux collaborateurs du Général Moussa, ATT a nommé
    au poste de Premier ministre, à la grande surprise des observateurs de la scène politique malienne, AG
    Hamani, qui fut à l’époque de la dictature militaire un brillant et jeune ministre. Il était perçu par le jeune
    capitaine ATT comme un « super homme »
    régionalisme, qui explique le choix de certains responsables comme Ibrahim Bocar BAH et Abdoulaye
    Garba TAPO du parti RND, Oumar Hamadoun DICKO du parti PSP etc. Sinon comment expliquer la
    nomination d’un Ibrahim Bocar I3AH, qui fut l’un des principaux responsables qui ont mis à genoux la 5
    Banque de Développement du Mali, comme Ambassadeur auprès de l’Union Européenne dont le Mali
    est le deuxième bénéficiaire de l’aide en Afrique subsaharienne ?
    Par ailleurs, le choix d’autres responsables s’explique moins par leur compétence que par un calcul
    d’intérêt électoral. C’est le cas par exemple du Colonel Samabala Illo DIALLO Directeur Général de la
    Gendarmerie issu de la grande famille Diallo qui détient la chefferie à Diamou dans la région de Kayes,
    et du Ministre Djibril TANGARA. Le choix du premier vise à bénéficier de l’influence de cette famille
    DIALLO sur une grande partie de l’électorat de cette région. Quant à Djibril TANGARA, dont le père
    très versé dans les sciences occultes a été d’un grand apport pour le retour du Général au pouvoir, sa
    présence dans le Gouvernement est une manière de fidéliser l’électorat de la première région
    électorale qu’est Sikasso où le Général ATT a déclaré sa candidature aux élections présidentielles de
    2002.
    Au-delà de ces nominations qui s’expliquent soit par le complexe d’infériorité, soit par le régionalisme et
    le calcul d’intérêt électoral, il y a aussi des choix qui sont un moyen pour le Général de remercier
    certains de ses bienfaiteurs. Sinon comment expliquer la présence à la Présidence du jeune Macalou
    sans expérience comme conseiller, si ce n’est pour remercier le père Macalou pour le service qu’il lui a
    rendu ? Quant aux autres jeunes conseillers, qui sont à leur première expérience professionnelle à
    Koulouba, leur choix vient surtout récompenser leur militantisme au sein du mouvement citoyen. C’est
    le cas de Doura MAIGA, et de M. CISSOUMA, conseiller à la communication. A ceux-ci il faut ajouter
    certains dont la personnalité de leur père exerce une influence sur le Général. Il s’agit du fils de feu
    Tiéoulé Mamadou Konaté et de la fille du Général Amadou Baba MARRA.
    Ces choix qui sont légers par rapport à la fonction de conseiller à la Présidence de la République
    prouvent que le Président ATT n’a pas conscience de l’importance de sa fonction. Ils expliquent par
    ailleurs le manque de professionnalisme et de rigueur dans le traitement des dossiers qui sont très
    souvent mal ficelés, obligeant parfois le Chef de l’État à faire recours à certaines compétences
    extérieures.
    Dans le même ordre d’idée, des nominations non moins importantes sont l’oeuvre de la première dame,
    Mme TOURE Lobo TRAORE, dont l’implication n’est pas étrangère à la nomination de son amie Mme
    Awa KEITA comme Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. Cette dernière est
    aujourd’hui empêtrée dans des malversations portant sur des dizaines de millions de F CFA. Toute
    chose qui montre bien que les choix du couple présidentiel ne sont pas judicieux.
    Le président ATT a, par son implication dans les « plus petites nominations » au niveau de la
    gendarmerie (désignation d’un Commandant de Brigade) de la Police ou de la Douane, et par sa
    présence dans les inaugurations de certains événements « mineurs », contribué à ternir son image et à
    banaliser la fonction de Président. D’où cette remarque de certains diplomates accrédités au Mali qui
    trouvent que son pouvoir manque de cohérence et de sérieux.
    Ses gouvernements successifs ont tous été remplis « d’amis », d’alliés alimentaires, de compromis et
    de cadres opportunistes ayant des compétences douteuses et dépourvus d’envergure et de
    personnalité pour relever les défis auxquels le pays est confronté. Ce qui fait que le régime d’ATT a
    une lecture fataliste face aux problèmes qui se posent au pays : crises acridienne, alimentaire et
    scolaire etc.
    Conséquences: « On ne devient pas responsable au Mali parce que l’on a le mérite. Pas forcément !
    (…) La plupart du temps, il faut prouver une grande proximité avec les centres du pouvoir, ou une
    grande capacité de nuisance pour se voir confier des postes dits juteux dans un pays de pauvreté
    extrême. Souvent, il suffit d’appartenir à certaines familles pour ne jamais se soucier de quoi que ce
    soit pour profiter des ressources et des services de la République. Il vous reviendra alors de choisir ce
    que vous voulez faire du Mali et non ce que le Mali fera de vous. Le Système de promotion sociale,
    politique et professionnelle est tellement falsifié et truqué que finalement personne n’y croit réellement.
    Ceux qui en jouissent sont généralement portés à avoir le porte-monnaie large pour s’assurer une
    certaine longévité. Au lieu d’être une République d’égalité, le Mali est bel et bien une entreprise privée 6
    où ceux qui ne sont rien et qui n’ont rien ne peuvent pas dépasser le banc des écoles et le portail des
    services et entreprises publics. » (Le Populaire N°029 du 13/02/06)
    2) L’exercice du pouvoir
    Comme le dit un adage de chez nous, « le poisson commence à pourrir par sa tête ». En effet comment
    s’en prendre aux cadres véreux, aux politiciens affairistes et opportunistes, si le comportement du
    président de la République, sa gestion du pouvoir sont de nature à favoriser le trafic d’influence,
    l’impunité et la corruption ? II a fallu qu’ATT retourne au pouvoir en 2002 pour qu’un phénomène de
    cour s’installe au Palais de Koulouba et que la haute administration devienne le lieu de ces courtisans
    affairistes.
    A/ L’impunité comme mode de gouvernance
    Comment le pouvoir d’ATT peut-il lutter contre la corruption, l’incivisme si l’impunité est érigée en mode
    de gestion du pouvoir, et si les personnes trempées dans les eaux troubles des affaires ont l’assurance
    qu’aucune sanction ne peut les frapper ?
    « L’impunité face à la corruption, la malversation, le trafic d’influence, et toutes ces pratiques néfastes,
    ont le vent en poupe au Mali depuis 2002. Tout ça en si peu de temps. Dire que l’homme sous le
    mandat duquel ces maux sont en train d’empirer pourrait rempiler en 2007. Le Mali à vau l’eau ? On ne
    s’y interroge plus, on le constate dans la vie de tous les jours, tant ce qui se passe aujourd’hui dans
    notre pays dépasse l’entendement… sous le regard impuissant d’Amadou Toumani TOURE, le
    Président élu en 2002 pour réconcilier, moraliser la vie publique en combattant les tares censées être à
    l’origine de nos malheurs. » (Le Challenger, N°193 du 4 Août 2005)
    – Comment lutter contre l’impunité et l’incivisme si les personnes supposées donner le bon exemple de
    civisme, à savoir les forces armées et de sécurité, s’illustrent tous les jours dans le non-respect des
    textes en agissant dans le sens de leurs seuls intérêts personnels ?
    A la question de savoir si le président ATT a peur de ses frères d’arme, on est tenté de répondre par
    l’affirmatif. Sinon, comment comprendre le refus de certains officiers militaires, bénéficiant du soutien
    d’ATT, de dédouaner leurs véhicules contrairement aux directives du Ministre de l’Économie et des
    Finances ?
    Par ailleurs certains officiers et sous-officiers ont refusé d’aller de façon réglementaire à la retraite aux
    dates administratives indiquées sous prétexte qu’ils ne sont pas prêts.
    Pire, les officiers militaires maliens et certains notables du Nord-Mali impliqués dans la vente d’armes
    provenant des stocks de l’armée malienne au Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat
    (GSPC) n’ont jamais été inquiétés. L’armée serait-elle devenue aujourd’hui une zone de nondroit ? Le
    Président ATT a-t-il peur des hommes en uniforme ?
    – Comment lutter contre l’impunité et l’incivisme si les policiers en charge de la circulation routière
    rançonnent à longueur de journée les transporteurs comme les SOTRAMA, les Taxis, les Bus sans être
    inquiétés ?
    Dans le cadre des états généraux de la sécurité et de la paix organisés par le Ministère de la Sécurité
    Intérieure et de la Protection Civile avec le soutien du PNUD du 21 au 23 novembre 2005, le Président
    ATT était fier d’affirmer que nos forces de sécurité ont été dotées de 50 véhicules, 130 motos, et engins
    d’incendie, 3 ambulances et 2 zodiacs pour un montant total de plus de 1 milliard de F CFA, oubliant
    par ailleurs qu’une structure en charge de la sécurité ne vaut que par la qualité, le professionnalisme
    des hommes qui l’animent.
    Les services de sécurité n’étant pas dirigés selon le principe de « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut
    » ne peuvent pas produire les résultats escomptés. En effet, contrairement à ce qui se passe dans
    d’autres pays, les responsables en charge de la sécurité sont nommés sur instruction du Président
    ATT. Le comble est que la plupart d’entre eux sont soit des amis de « grin » du Président, soit des
    hommes trempés dans des affaires de corruption, ou des cadres ayant déjà donné la preuve de leur
    incompétence.
    Il est donc évident qu’un responsable, dont la corruption est connue de ses subalternes, ne puisse pas
    s’actionner ses propres agents corrompus. C’est le cas des agents de police chargés de la circulation 7
    routière qui est devenue le service le plus prisé de la Police. Et cela à cause de la facilité dont les
    agents bénéficient pour se remplir les poches en rançonnant les usagers de la route en l’occurrence les
    transports en commun.
    Le système mis en place consiste à faire payer dès la première heure de la matinée la somme de 1000
    F CFA par SOTRAMA et TAXI qui bénéficient du coup du droit de circuler sans être inquiétés, qu’ils
    soient en règle ou pas. La somme collectée, qui s’élève à des millions, est ensuite partagée avec
    certains responsables.
    L’entrée et la sortie des deux ponts de Bamako, Fadh et Martyre, sont les postes les plus convoités par
    les agents qui soudoient leurs responsables pour y être déployés.
    – Comment lutter contre l’impunité et l’incivisme si les peines infligées aux « délinquants financiers »,
    qui ont saigné à blanc le Trésor public, sont disproportionnées par rapports aux énormes sommes
    détournées ? Le procès des délinquants financiers, au lieu de servir d’exemple, a montré qu’on peut
    s’enrichir facilement au Mali sans subir de lourdes conséquences au su et au vu du Vérificateur
    Général.
    B/ Le Vérificateur général, une structure budgétivore de plus ?
    Annoncée avec un grand renfort de publicité comme on a l’habitude sous le régime ATT, la création du
    bureau du Vérificateur général était vue comme une nouvelle arme efficace contre la corruption.
    Les observateurs avisés savaient, eu égard au mode de recrutement des vérificateurs et à son
    fonctionnement, que le bureau du Vérificateur n’allait pas apporter de résultats concrets.
    En effet, pour mettre en place l’équipe du Vérificateur, les services d’un bureau de placement
    international dont l’antenne est à Dakar, ont été sollicités pour la sélection des vérificateurs, alors que
    ceux-ci étaient déjà désignés par le pouvoir. Le recours à ce bureau de placement n’était qu’un moyen
    pour imprimer un semblant de transparence et de rigueur à la mise en place du Bureau du Vérificateur
    Général. Ce bureau, dont le salaire des membres (plus de 3 millions par mois pour le Vérificateur et
    son adjoint et plus d’un million par mois pour leurs collaborateurs directs) continue à grever les finances
    publiques, aurait pu être accepté par les maliens si les résultats étaient à hauteur de souhait et si les
    vérificateurs étaient eux-mêmes irréprochables et intègres. Aussi, tout porte à croire que le Bureau du
    Vérificateur est une structure créée pour « caser » certains proches du régime, et s’attaquer à ceux qui
    le dérangent.
    L’affaire du trésor de Sikasso, qui concerne une trentaine d’opérateurs économiques et des agents de
    l’État, porte sur près de 5 milliards de F CFA, la récente affaire des hydrocarbures, les surfacturations
    des marchés publics, l’enrichissement illicite de certains ministres et hauts fonctionnaires de l’État etc.
    montrent que le Bureau du Vérificateur, au lieu de s’en prendre aux structures privées, ne manque pas
    de matières à traiter pour assainir l’administration malienne.
    On constate alors que la création du Bureau du Vérificateur Général n’est que la poudre aux yeux des
    partenaires au développement. Malgré la création du Bureau du Vérificateur la banalisation de la
    corruption suit son cours : les corrompus et corrupteurs, comme le témoigne la fréquence des affaires,
    n’ont pas peur du Bureau du Vérificateur Général dont certains vérificateurs se livrent à des chantages
    et au trafic d’influence.
    C/ Le régime d’ATT ou le nid des affairistes
    Les affaires sont devenues tellement courantes sous le règne d’ATT qu’on a du mal à faire la différence
    entre le secteur d’État et le secteur privé, les biens publics et les biens privés, les fonctionnaires et les
    opérateurs économiques, au point que la Palais de Koulouba (le siège de la Présidence de la
    République) est devenu le principal bureau de négoce. Des hommes d’affaire ont tellement bien
    compris le système qu’ils payent à coup de millions les activités de la Première Dame ou celles de ses
    enfants. Des lettres ou des coups de téléphone du Chef de l’État lui-même suffisent pour être
    recommandé auprès des responsables administratifs en vue d’obtenir des marchés.
    Des hommes de main chargés de ces missions secrètes en profitent souvent pour prendre leurs
    commissions sur ces transactions illégales.8
    C’est ainsi que l’opérateur économique Amadou DJIGUE a bénéficié dans un passé récent de la
    protection du haut sommet de l’État, car un de ses fils sortait avec « MABO » la deuxième fille du
    Président ATT.
    1) « Océan Communication » ou TOURE SA
    En si peu de temps les enfants du couple présidentiel ont tellement vu passer de grosses sommes
    d’argent qu’elles ont prématurément pris goût à l’argent facile. Au point que la première fille, Fanta
    TOURE, a ouvert une agence de communication dénommée « Océan Communication », la dernière
    née des agences de communications, mais première en chiffres d’affaire du fait des appuis
    présidentiels, gouvernementaux, en un mot d’État.
    C’est ainsi que « Océan Communication » a obtenu entre autres des marchés dans le cadre des
    sommets Cen-Sad, Afrique-France. On voit bien que les enfants d’ATT ont des avantages que les
    autres jeunes n’ont pas contrairement aux dires du Président qui, lors de la rencontre internationale sur
    la jeunesse, a fait allusion à la situation de sa fille (MABO qui chôme) pour répondre aux questions
    posées par le groupe de jeunes qui l’a rencontré. Ce que le Président ATT ne dit pas, c’est que sa fille
    Fanta TOURE, promotrice d’Océan Communication, a décroché par personne interposée son Diplôme
    d’Étude Fondamentale (DEF) : une des cousines s’est présentée afin de composer à sa place.
    Concernant le sommet Afrique-France, Océan Communication a obtenu un marché dans le cadre de
    l’organisation (hôtesses) au détriment des services du Protocole. Ayant constaté l’incapacité de Océan
    Communication d’honorer ses engagements, il a été fait appel à la dernière minute aux éléments du
    Protocole qui n’ont eu que des miettes eu égard aux factures présentées par Océan Communication où
    l’on surfacture pour ensuite sous-payer les prestataires. Cette passe faite à la fille d’ATT par le
    Président du Comité d’organisation du Sommet, Tiéblé DRAME, était une manière pour ce dernier de
    se servir en envoyant sur son propre chantier une entreprise bénéficiaire d’un marché de construction
    sur le site du nouveau Centre International de Conférence de Bamako.
    En faisant venir son père, Président de la République, à la piètre cérémonie de remise de trophées
    organisée par la FEMAFOOT, la promotrice de l’Océan Communication a montré aux maliens sa
    capacité d’influence.
    Sous ATT on remarque une constance dans la politique de l’irresponsabilité ou de la fuite en avant qui
    consiste à faire croire que les membres de sa famille souffrent autant que les autres maliens. Lorsqu’on
    lui parle de la cherté de l’électricité et de l’eau, le Président ATT répond en faisant allusion à la facture
    de sa famille paternelle. Même comportement lorsqu’on lui parle du prix exorbitant des céréales.
    Comment ATT peut-il lutter contre la corruption et le trafic d’influence, qui gangrènent notre économie,
    s’ils profitent à sa famille et à ses amis ?
    De plus en plus on remarque qu’un petit nombre d’« opérateurs économiques » se partage tous les
    marchés d’État.
    2) Graphic Industrie ou le monopole de fait
    Le Groupe Tomota qui est remarquable par son dynamisme, son ambition et son pragmatisme domine
    aujourd’hui le monde de l’imprimerie. Cependant ces qualités ne suffisent pas pour expliquer le
    monopole de fait dont jouit ce géant de l’imprimerie.
    En effet, le Groupe Tomota, qui a compris qu’il suffit d’arroser les hauts fonctionnaires et les hommes
    politiques, paye à coups de centaines de millions des marchés qui ont contribué à asseoir son
    monopole. C’est ainsi qu’il est devenu indéboulonnable au PMU-Mali où les clauses d’un contrat sur
    mesure le mettent à l’abri de toute concurrence et de toute autre forme de révision dudit contrat
    Cette pratique du Groupe Tomota n’a pas échappé à certains députés de l’Assemblée Nationale qui,
    lors de l’ interpellation du Ministre de l’Éducation Mamadou Lamine TRAORE ont pointé du doigt l’écart
    existant entre l’offre de Graphic Industrie et les autres offres relatives au dernier marché public
    concernant la fourniture de cahiers. Mais ce que les députés ne savent pas, c’est que c’est Alou
    Tomota qui a financé les travaux de finition de la villa du Ministre Mamadou Lamine TRAORE à
    Kalanban (quartier périphérique de Bamako). Bénéficiant des faveurs et de la protection de l’actuel 9
    Premier Ministre, Ousmane Issoufi MAIGA, le Groupe Tomota est parvenu à acheter l’Usine HUICOMA
    qui a ainsi été bradée par le pouvoir sans garantie sociale pour les travailleurs.
    On constate que des protégés d’ATT et de son épouse qui ont des compétences douteuses et qui sont
    dans des situations de précarité dans l’administration ou dans les affaires, font tout pour s’enrichir le
    plus rapidement possible et souvent de manière flagrante.
    3) Affaires du Trésor ou le scandale des hydrocarbures
    Sous la transition le pouvoir ATT a connu sa première affaire dite l’affaire du Trésor qui a vu des
    commerçants et hommes d’affaires s’enrichir impunément avec l’argent du contribuable malien. Dix ans
    après cette première affaire, d’autres affaires sont apparues au grand jour comme si le pouvoir ATT
    était un terrain de prédilection des affairistes très friands de l’argent public.
    La répétition des affaires et les peines encourues par certains coupables, qui sont disproportionnées
    par rapport aux énormes sommes détournées, témoignent du laxisme et de la complicité du pouvoir
    ATT.
    Une nouvelle affaire des hydrocarbures vient d’éclabousser une quinzaine d’importateurs. Le manque à
    gagner pour l’État malien s’élève à environ trois (3) milliards de F CFA pour les deux (2) premiers
    trimestres de 2004. S’il est évident que les mêmes causes font toujours les mêmes effets, on constate
    que l’impunité, le laxisme des autorités dans la première affaire des hydrocarbures n’ont fait que baliser
    le terrain pour d’autres importateurs corrompus. Pour ces derniers il s’agit simplement de s’enrichir à
    moindre coup sur le dos de l’État.
    Cette nouvelle affaire des hydrocarbures révèle encore une fois de plus l’inefficacité des mesures et
    textes adoptés et des structures de contrôle mises en place telles que le Bureau du Vérificateur
    Général qui, lors de son passage à la Douane pour contrôle, n’avait rien décelé. Son rapport annuel
    20042005 révèle un manque à gagner de 2.628.492.474 F CFA.
    Les enquêteurs ont déploré le fait que le bureau des Produits pétroliers au niveau de la Douane n’ait pu
    mettre à leur disposition que 103 déclarations sur les 147 réclamées sur le second semestre de 2004. II
    est donc évident que les importateurs corrompus ont bénéficié de la complicité des agents de la
    Douane. Pour preuve les documents trouvés par les enquêteurs au Bureau des Produits pétroliers sont
    faux. Qu’en est-il des déclarations de l’année 2005 ?
    Cette nouvelle affaire ne surprend guère, car depuis un certain temps la fonction de douanier est,
    compte tenu des possibilités d’enrichissement illicite et rapide, devenue la plus prisée au Mali. C’est
    ainsi que le concours d’entrée à la Douane se paie aujourd’hui à coup de millions de F CFA.
    4) Les agissements du Groupe Aga Khan au Mali: la Compagnie Aérienne du Mali, l’Énergie Du
    Mali-SA
    La corruption généralisée et la frénésie après les marchés d’État ne se limitent pas aux seuls hommes
    d’affaire locaux. Pour combler le vide laissé par la disparition de Air-Mali, Air Afrique, les autorités
    maliennes ont procédé à un appel d’offres international en janvier 2004 afin de créer la compagnie
    aérienne du Mali. Le groupe Aga Khan, qui était parmi d’autres soumissionnaires, remporte cet appel
    d’offre.
    Les observateurs avertis non pas été surpris par l’obtention du marché de création de la Compagnie
    Aérienne du Mali (CAM) par le Groupe Aga Khan, malgré la nonconformité de son dossier avec le
    cahier des charges. Car le Prince Aga Khan, qui est membre du Conseil présidentiel pour
    l’investissement, et qui est l’un des grands bailleurs de fonds de la Fondation pour l’Enfance et des
    projets à Mopti, ville natale du Président ATT, se trouve en terrain conquis au Mali où il contribue au
    régionalisme rampant d’ATT à travers le financement de certains projets.
    Comment la CAM pouvait bien prendre son envol alors que le dossier mal conçu et en déphasage avec
    les intérêts du
    Mali et des anciens travailleurs d’Air Mali et d’Air Afrique, le clouait au sol sur le plan technique et
    financier ? Aujourd’hui la CAM est une honte pour le peuple malien en général et en particulier pour la
    communauté musulmane dont elle n’est pas parvenue à assurer le transport sur les lieux saints de 10
    l’islam en 2005. Pourquoi le Gouvernement a eu recours à Air Sénégal International pour le transport
    des pèlerins de la filière gouvernementale si la CAM existe réellement ?
    Sur un tout autre permettant au Mali de EDM-SA a glissé une l’ETat malien devenu naïf sous le règne
    d’ATT. Ce que le public ne sait pas, c’est que le marché de l’EDM-SA n’intéresse pas véritablement ce
    Groupe qui est plutôt porté sur celui de la CMDT.
    plan, le Groupe Aga Khan, en devenir l’actionnaire majoritaire à peau de banane sous les pieds de
    5) Les crises acridienne et céréalière ou la navigation à vue
    Comme le témoignent les crises acridienne et céréalière et leur gestion par le pouvoir d’ATT, le dicton «
    gouverner, c’est prévoir » est loin d’être une réalité politique au Mali où le pouvoir a une lecture fataliste
    des problèmes qui se posent.
    La crise acridienne pouvait être jugulée si les pouvoirs publics avaient tenu compte des informations
    mises par la FAO à la disposition du Gouvernement malien des mois avant l’avènement de la crise.
    Cette crise acridienne n’aurait pas eu l’ampleur qu’elle a connue si le pouvoir avait pris la menace au
    sérieux et pris des dispositions idoines.
    Il existe une certaine corrélation entre les deux crises acridienne et céréalière. La première peut servir
    d’explication à la seconde, dont certaines conséquences pouvaient être évitées si le pouvoir avait pris
    la mesure du désastre lié à l’invasion acridienne.
    Au lieu de chercher des voies et moyens appropriés permettant de soulager les populations au moment
    de la crise, le régime a pris des mesures qui n’ont fait qu’aggraver la crise. En effet, l’attribution non
    moins intéressée des exonérations à seulement trois importateurs de céréales par le Ministre du
    Commerce et de l’Industrie, Choguel K. MAIGA, n’a fait qu’accentuer la spéculation sur le marché
    céréalier.
    Pour la première fois dans l’histoire du Mali, de l’Office du Niger, le kilo de riz a atteint 500 F CFA. Si le
    Ministre Choguel MAIGA dit qu’il n’a pas qualité en tant que Ministre du Commerce et de l’Industrie à
    attribuer des exonérations, il a raison. Mais ce qu’il ne dit pas, c’est que c’est lui qui a demandé en
    Conseil des Ministres cette mesure. Et c’est lui qui, contre des dessous de table, a donné à
    l’importateur de céréales Bakorè SYLLA l’information sur l’imminence de la décision d’exonération sur
    l’importation de riz, en prenant soin de rappeler à Bakorè que c’est grâce à lui Choguel MAIGA.
    On ne peut comprendre que le régime, incapable de contrôler les prix, fasse appel aux opérateurs
    économiques pour le faire. Plus grave, durant des mois de tergiversations le Ministre du Commerce et
    de l’Industrie, voire le Gouvernement, ne savait pas qu’il existe une ordonnance autorisant le
    Gouvernement, malgré la liberté des prix, à fixer les prix en cas de crise alimentaire avérée.
    Pire le Ministre Choguel MAIGA ne savait-il pas par les services spécialisés que le richissime
    commerçant Bakorè Sylla, qui n’a pas sa langue dans sa poche, faisait de la rétention de riz dans ses
    magasins afin d’augmenter les prix ? N’y a-t-il pas un délit d’initié de la part du Ministre Choguel MAIGA
    qui aurait dû être traduit devant les tribunaux ?
    Comme le dit le proverbe « A quelque chose malheur est bon », le malheur des familles maliennes
    durant cette longue crise céréalière a fait le bonheur de certains responsables maliens dont le Ministre
    Choguel K. MAIGA qui s’est enrichi sur la faim de ses compatriotes. Sinon comment expliquer les
    travaux très coûteux entrepris par ce dernier à Baco-djicoroni (quartier périphérique de Bamako) sur
    son domaine ?
    Après les millionnaires de la sécheresse sous le Général Moussa TRAORE, les milliardaires de la
    démocratie sous Alpha Oumar KONARE, on peut aujourd’hui parler de milliardaires de la crise
    céréalière en seulement trois années de pouvoir d’ATT.
    6) La noyade dé la BHM dans les eaux troubles des logements sociaux et des opérations
    douteuses
    La Banque de l’Habitat du Mali (BHM), qui connaît un déficit sans précédent d’environ 23 milliards de F
    CFA, se trouve dans une longue agonie depuis près de deux ans à cause d’une part du comportement
    de certains débiteurs bénéficiant de la protection du pouvoir ATT, et d’autre part de certains « projets
    populistes » entrepris par l’ancien président Alpha Oumar KONARE et poursuivis par le Président ATT 11
    à travers la construction de logements dit sociaux. Des logements, dont les prix d’acquisition ne sont
    pas à la portée des véritables bénéficiaires, et qui sont majoritairement cédés aux protégés du pouvoir.
    Un quota « illimité » n’est-il pas accordé au couple présidentiel qui, sur la base de considérations
    politiciennes et familiales les distribue ? Le Général Mamadou Coulibaly, président de la commission
    en charge de la distribution de ces logements dits sociaux, n’a-t-il pas fait savoir son rnécontentement
    par rapport à ce quota illimité ?
    La dimension sociale de la mission dévolue à la BHM a suffi pour que les politiques fassent de cette
    banque un moyen de propagande, de politique politicienne sans tenir compte des limites des
    possibilités de ladite banque. Toute chose qui a suffi pour mettre à genou la BHM qui n’a pas les
    mêmes faveurs que la Banque de Développement du Mali ( BDM) telles que la domiciliation des
    grandes opérations financières de l’État.
    Sous la direction de Mamadou Baba DIAWARA, la BHM n’a-t-elle pas racheté une créance avoisinant
    la centaine de millions de F CFA que le Président ATT et son épouse (levaient à la BMCD avant le
    rachat de cette dernière par la BDM ?
    Si la construction des Halles de Bamako par la BHM sous le régime d’Alpha O. KONARE a créé une
    saignée au niveau de la banque, celle des logements sociaux sous le pouvoir du Général ATT a causé
    une perte sans précédent à ladite banque qui voit aujourd’hui partir bon nombre de ses clients. Cela,
    malgré les supposés milliards que la République d’Iran devait mettre à la disposition de la BHM pour
    renflouer ses caisses et l’aider à avoir un nouveau souffle.
    Par ailleurs les créances impayées sont une des causes de la crise que connaît cette banque. Le
    Président ATT a-t-il payé sa dette ? Le Vérificateur général Sidi Sosso DIARRA, autrefois conseil de la
    BHM, le promoteur des Halles de Bamako, le libanais Mohamed Saïdi, PDG de la Société Ivoirienne de
    Concept de Gestion (SICG), les promoteurs immobiliers IFA-BACO et MALI UNIVERS se sont-ils
    acquitté de leurs dettes ?
    M. Mohamed Saïdi doit à la BHM plus de 8 milliards de F CFA. Comme si cela ne suffisait pas, le
    même Mohamed Saïdi, sur recommandation du Président ATT, a obtenu le nouveau marché de Mopti.
    A-t-il accepté de décorer un M. Mohamed Saïdi qui est interdit de séjour en Côte d’Ivoire ? Pour quel
    service rendu à la nation malienne ?
    marché de construction du Comment le Président ATT délinquant financier comme
    Après avoir pris part au financement de la campagne présidentielle de ATT en 2002, M. Mohamed
    Saïdi rétribue à coup de millions la protection dont il bénéficie et saura être généreux en 2007 pour les
    campagnes présidentielles du candidat ATT. En locateur généreux de la villa cossue du Président ATT
    à Bacodjicoroni, M. Saïdi n’est nullement inquiété par le Vérificateur général. Toute chose qui a amené
    certains créanciers de la BHM à ne pas s’acquitter de leurs dettes.
    C’est en voulant récupérer les milliards que M. Saïdi doit à la BHM et en refusant d’engager la banque
    dans la construction du marché de Mopti sous la direction du même libanais et celle d’autres logements
    sociaux non rentables pour la banque, que l’ex-PDG Mamadou DIAWARA a été remercié par le
    Président ATT. Ce dernier, comme à ses habitudes, a fait croire à M. DIAWARA, qu’il appelle
    affectueusement « jeune frère », que sa relève est du fait du Premier ministre Ousmane Issoufi MAIGA,
    alors que tout a été planifié par le Président ATT lui-même et exécuté pendant un de ses séjours à
    l’étranger pour brouiller les pistes.
    Cette situation catastrophique de la BHM a conduit la Commission bancaire de l’UEMOA (Union
    Économique et Monétaire Ouest-africaine) à recommander à l’État malien la reconstitution d’une
    provision de plus de 50 milliards de F CFA pour couvrir les créances douteuses et litigieuses. C’est
    ainsi que la Commission a, au terme de son inspection, préconisé trois schémas : placer la banque
    sous surveillance, le temps pour elle de se ressaisir, la placer sous administration provisoire, comme ce
    fut le cas de la Banque Internationale du Mali (BIM-SA) qui avait un déficit de 10 milliards de F CFA, ou
    procéder à la liquidation pure et simple de la banque. Si l’État ne fait rien, cette 3éme solution sera
    inévitable.12
    Cette situation catastrophique s’explique par ailleurs par l’immixtion du couple présidentiel dans la
    nomination des responsables. Pour preuve, le PDG, M. Mamadou Baba SYLLA, dont la nomination
    avait déjà surpris plus d’un, à peine nommé, s’est retrouvé sur un siège éjectable. Son départ, après lui
    avoir été annoncé au mois de février 2006, a été annulé sur instruction de Mme TOURE Lobbo
    TRAORE suite à l’intervention auprès de cette dernière d’une cadre de la Banque à savoir Mme Najim.
    Suite au protocole de financement intervenu entre la BHM, représentée par son PDG, et la Raffinerie
    du Pétrole Écologique (RAPECO) représentée par son PDG en la personne de Modibo KIDA, M. Baba
    SYLLA a été limogé en juin 2006. Il est remplacé par Mamadou CISSE, un cadre de la Bourse
    Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) de 1’t 1 EMOA.
    Rappelons que Mr. Modibo KIDA est le premier candidat déclaré aux prochaines élections
    présidentielles. Cette déclaration de candidature n’est pas étrangère au départ de M. Mamadou Baba
    SYLLA dont la volonté de faire sortir la 1311M de l’impasse ne cadre pas avec les considérations
    politiciennes du candidat ATT.
    Les départs des PDG Mamadou Baba DIAVdARA et Mamadou Baba SYLLA et la situation
    catastrophique que la BHM connaît depuis 2002, montrent bien que lorsque la politique entre dans une
    banque, la bonne gestion disparaît.
    3) La horde des colonels corrompus
    A/ La Sécurité d’État, bras séculier du régime ATT
    Créée sous le régime dictatorial du Général Moussa TRAORE, la Sécurité d’État a longtemps servi
    d’instrument de répression et de propagande, d’où l’appellation de « police politique ». La SE, comme
    d’autres services derenseignement, oeuvre à la protection des institutions de la République. La
    démocratisation de la vie politique malienne n’a pas permis à la SE de faire sa mutation dans
    l’accomplissement de sa mission de recherche, de collecte, et de traitement de l’information afin
    d’édifier les décideurs. C’est dire que le rôle dévolu à la Sécurité d’État (SE) dès sa création est
    toujours d’actualité.
    1) La décadence de la SE sous le Colonel Sambala Illo DIALLO
    Après le départ de Soumeylou Boubèye MAIGA, alors Directeur de la SE, suite à sa nomination comme
    Ministre de la Défense et des Forces Armées sous le Président Alpha Oumar KONARE, le Colonel
    Sambala Illo DIALLO, qui était son adjoint, a été nommé Directeur Général de la SE.
    Le Colonel Sambala Illo DIALLO, qui est un oncle de l’ex-Président Alpha O. KONARE, avait déjà
    montré ses carences lorsqu’il était Chef d’État Major adjoint de la Gendarmerie. Toute chose qui a
    conduit à la radiation de 800 élèves gendarmes.
    Le Colonel Sambala Illo DIALLO n’avait pas conscience de l’importance de sa mission en tant que
    Directeur Général d’un service aussi sensible qu’est la SE. C’est ainsi que sous le Colonel DIALLO les
    postes juteux étaient occupés par les gendarmes ou proches parents kayésiens.
    Pire, les enveloppes déposées à domicile pour lecture et portant le caché « Secret, Confidentiel »
    étaient ouvertes par la femme du Colonel Sambala Illo DIALLO qui était du coup aussi renseignée que
    le Président de la République.
    Son manque de charisme, son incompétence et son flegme ont amené certains services amis de la SE
    à demander sa relève.
    Plus tourné vers la recherche d’intérêts personnels, le Colonel Sambala Illo DIALLO a détourné une
    bourse de formation octroyée par l’Algérie à la SE au profit de sa fille. (”est ainsi que cette dernière
    s’est inscrite à l’ENA d’Alger où elle s’est fait renvoyer pour avoir copié. Cette étudiante médiocre a été
    par la suite inscrite grâce à la coopération avec les services russes dans une université de ce pays.
    Cette recherche de l’intérêt personnel a amené le Colonel Diallo et son adjoint le Contrôleur Général
    Louis KEITA à entreprendre avec la complicité du DAF Maurice BAGAYOKO, alors Commandant, une
    réforme des véhicules du service sur mesure consistant à minorer les prix des véhicules qu’ils ont
    choisis. Le Colonel DIALLO s’est aussi attribué une Nissan Micra presque neuve à 200.000 F CFA.13
    Il s’est par ailleurs approprié un véhicule 4X4 de marque Mitsibushi octroyé à la SE par un service ami
    et non réceptionné officiellement. Ces trois complices ont par ailleurs mis en place un effectif fictif dont
    ils se partageaient les primes.
    Son manque d’autorité était aussi patent au service qu’à la maison où un de ses fils a pu voler une
    partie du fonds secret du service. Comment un officier supérieur peut-il garder des millions chez lui, fûtil DG de la SE ?
    Comme si ce détournement des fonds secrets ne suffisait pas, la Direction d’alors avait fictivement
    augmenté le nombre de Directeurs de service, dont les primes étaient détournées par elle. Malgré ces
    déboires à la SE, le Colonel Illo Diallo demeure un homme clé du régime ATT, d’où sa nomination
    comme Directeur Général de la Gendarmerie Nationale.
    2) La Sécurité d’État, l’affairisme, le trafic d’influence et la débauche sous le Colonel Hamidou
    SISSOKO dit Man
    Pour «donner un morceau » à son ami Man, le Président ATT, qui n’a pas conscience de l’importance
    de la mission d’un service de renseignement, a accepté de confier la SE au Colonel Hamidou
    SISSOKO. Comme l’indique son surnom, Man est un mondain qui, bénéficiant des largesses de bien
    de commerçants et d’hommes d’affaire de la place, leur offrait la protection de la SE.
    C’est ainsi que sous Man la SE est devenue le service de renseignement le plus corrompu de la sousrégion. Le richissime Bakorè Sylla n’a-t-il pas financé une mission de la SE’ à Accra au Ghana afin de
    créer des problèmes à son concurrent direct, Modibo Kéita ? A cela s’ajoute l’affaire AB (initiales du
    nom d’un ex-rebelle des Forces Nouvelles et principal auteur de la casse de la BCEAO de la ville de
    Man) dans laquelle la SE a offert, contre plusieurs millions, sa protection à ce dernier.
    En plus de Man et de son adjoint le Contrôleur général Yacouba DIALLO, beaucoup d’autres agents de
    la SE étaient au service de AB qui, grâce à cette protection, a pu s’échapper de la gendarmerie où il
    avait été gardé.
    Plusieurs autres officiers supérieurs de l’armée et de la gendarmerie émargeaient chez AB. Comment
    un homme qui a planifié et réussi le casse de l’agence BCEAO de Man, torturé, spolié et tué des
    ressortissants maliens n’a pas été inquiété à Bamako malgré les plaintes de certaines de ses victimes
    ?
    Man, un homme rodé dans le chantage et la manipulation, a entraîné l’épouse du Chef de l’État dans
    cette affaire en finançant certains projets de la Fondation pour l’Enfance avec l’argent sale du casse de
    la BCEAO de Man. Ce financement accordé à la Fondation gérée par la première Dame, a permis à
    Man d’avoir à son tour la protection du Président ATT qui ne pouvait plus l’inquiéter, en dépit de fortes
    preuves contre lui dans cette Affaire AB.
    Après les humiliations et les tortures subies en Côte d’Ivoire, nos compatriotes victimes d’AB n’ont-ils
    pas subi une autre forme d’humiliation encore plus grave à savoir la complaisance, le laxisme et le
    traitement de faveur accordé à AB par les autorités maliennes ?
    Pour certains observateurs, l’intimidation de l’avocat des victimes, Me Sidi Abbas, et les faveurs
    accordées à AB ont prouvé l’instrumentalisation de la justice qui est loin d’être indépendante.
    Insatiable dans sa quête de profits, Man a par ailleurs organisé avec la complicité de Souleymane
    TRAORE, un des jeunes frères de la Première Dame, le détournement d’argent dans le cadre de
    l’achat des véhicules de la SE.
    Comment le Président AIT a-t-il laissé un service aussi sensible entre les mains d’un homme qu’il
    savait incompétent et peu recommandable ?
    Certains observateurs avertis savaient qu’il était irnpossible d’avoir des résultats avec Man. Le Colonel
    Oumar DIALLO dit Burus, promotionnaire d’ATT et qui fut l’un des meilleurs Directeurs de la SE,
    n’avait-il pas dit à ATT que ” la SE est un trop gros morceau pour Man » ?
    Malgré ses trafics de diamants, exactions et crimes perpétrés en Centrafrique (mort d’homme et viols
    de jeunes tilles) Man, qui n’est pas à l’abri d’une poursuite pénale internationale, demeure toujours
    dans l’entourage du Président ATT auquel il est lié par « une forte relation d’amitié et de complicité ».14
    N’oublions pas que ATT et Man étaient ensemble en Centrafrique. Le premier servirait-il de bouclier
    pour le second par rapport à une poursuite pénale internationale ? En cas de poursuite, les complices
    de Man seront-ils épargnés ?
    La relève de Man de la SE, loin d’être une sanction, a débouché en réalité sur une promotion de
    l’homme qui prend part à tous les déplacements du Chef de l’État. Avec Man, c’est la mise en veilleuse
    de la liberté de presse, lorsque la SE agresse le journaliste Sory HAIDARA du journal « Le Challenger
    » pour avoir affirmé dans un de ses articles que le Président ATT a, au cours d’une visite officielle à
    Dakar, eu un malaise. Ensuite, ce fut le tour d’un journaliste du « Zénith Balé » pour avoir fait un article
    corsé sur la Première Dame.
    3) La Sécurité d’État comme instrument de répression sous le Colonel Mamy COULIBALY
    Suite aux événements du 27 mars 2005 qui ont vu les wécontents supporteurs des Aigles du Mali
    (équipe nationale (le Football) s’adonner à des actes de vandalisme sur le chemin reliant le Stade du
    26 Mars au Centre ville, le Président ATT saisit cette occasion pour relever l’encombrant Colonel
    Hamidou SISSOKO dit Man et son adjoint le Contrôleur Général de Police Yacouba DIALLO de la SE,
    le I Directeur Général de la Gendarmerie et le Directeur Général (le la Police.
    Ces responsables ont par la suite bénéficié d’une promotion qui montre aux Maliens que leur relève
    n’était pas une sanction prise à leur encontre pour n’avoir pas été prévoyants à la veille du Match de
    football Mali-Togo comptant pour les phases éliminatoires combinées Coupe du Monde et Coupe
    d’Afrique, et géré les casses commis ce jour Des casses qui ont montré les limites du système de
    sécurité du régime. Pour preuve le Premier ministre, qui était présent au stade, est resté bloqué sur
    place de 16 H à 23 H, craignant les supporteurs déchaînés et furieux. Pris de panique, certains Hauts
    responsables avaient demandé la réquisition de l’armée, oubliant que cela relève de la responsabilité
    du Président de la République.
    Pour masquer son manque de prévision de ces événements qui ont causé des dommages importants
    dans plusieurs bars et restaurants de la capitale, la SE a établi de faux rapports accusant des
    islamistes et des opposants au Président de la République.
    Le Contrôleur Général Niamé KEITA, alors Directeur régional de la Police, qui devait être la première
    personne sanctionnée dans cette affaire, a bénéficié d’une promotion. Il devint en effet Directeur
    général adjoint de la Police nationale.
    Malheureusement, le Président ATT, qui est incohérent dans ses choix et incapable de sanctionner le
    Colonel Man pour son implication dans des affaires de corruption, a alors prétexté des événements du
    27 mars 2005 pour le rappeler et le nommer Conseiller auprès de lui au Palais de Koulouba. Sinon
    comment comprendre que le Colonel Man et le Contrôleur Général Yacouba DIALLO qui furent relevés
    pour incompétence et irresponsabilité, puissent être promus respectivement Conseiller spécial du
    Président pour la gestion des crises et Directeur Général de la Police nationale ?
    C’est ainsi que le Colonel Mamy COULIBALY, qui n’a pas la compétence, la personnalité et la carrure
    de l’homme qu’il faut pour diriger la SE, s’est vu confier la direction de ce service sensible. Toute chose
    qui témoigne de l’idée que le Président ATT a toujours voulu un homme manipulable à la tête de ce
    service qui, de par le choix des hommes qui le dirigent, se trouve être investi de missions peu
    valorisantes.
    Contrairement aux précédents Directeurs, le Colonel Mamy COULIBALY est un « grand complexé »,
    un homme dépourvu de poigne. Pour preuve, c’est contre son gré qu’il s’est résolu à accepter la
    candidature de sa femme aux élections législatives partielles de Sikasso (région frontalière avec la
    Côte d’Ivoire) qui a d’ailleurs été battue par le candidat du Rassemblement Pour le Mali (RPM) malgré
    la rnise à sa disposition des moyens de la SE : véhicule 4X4, carburant, notes d’analyse politique sur
    ses concurrents et des pressions sur certains responsables administratifs à Sikasso.
    Dépourvu d’esprit de discernement et voulant témoigner (le sa loyauté envers le Président ATT, le
    Colonel Mamy COULIBALY a entrepris une action punitive contre l’animateur de la Radio Klédu,
    Amidou DIARRA dit Dragon, sur instruction du Président de la République à la veille d’un de ses
    voyages à l’étranger. L’animateur de la Radio Klédu, Amidou DIARRA, après avoir été kidnappé par un 15
    groupe de jeunes soldats de la SE sous la direction de deux officiers supérieurs Habib DIAKITE et
    Maurice BAGAYOKO, fut battu et torturé. Les éléments ayant accompli ce forfait ont été gratifiés, alors
    que d’autres, qui mènent des missions nobles ne le sont pas.
    Pour tirer le maximum de profit de sa fonction de Directeur Général de la Sécurité d’État, le Colonel
    Mamy COULIBALY a, au lieu d’accepter d’aller habiter dans un logement de l’État, préféré engager le
    service dans la location d’une villa à 800.000 F CFA par mois. L’équipement de cette maison a coûté
    plusieurs millions dont un million pour l’achat des seuls rideaux. Du jamais vu pour le logement d’un
    officier de l’armée. Ces dépenses exécutées avec la bénédiction de l’actuel Directeur Administratif et
    Financier (DAF) de la SE, le Lieutenant Colonel Maurice Bagayoko, pourraient cacher des actes de
    délinquance financière. La cupidité du Directeur général et de son DAF sont de plus en plus décriée par
    les agents.
    La SE, où les décisions de nomination à des postes à l’extérieur, et de remise d’agents à leur corps
    d’origine, sont soumises à l’appréciation de la Première Dame, est moins un service de renseignement
    qu’une police politique où sont quotidiennement interpellés de paisibles citoyens et syndicalistes pour
    leur appartenance politique ou luttes syndicales qui sont pourtant autorisées par la Constitution.
    Elle est par ailleurs devenue non seulement un bureau de placement pour le couple présidentiel, mais
    aussi un sanctuaire pour certains officiers qui ont été mêlés à des malversations dans leurs corps
    d’origine. C’est par exemple le cas du Capitaine Youssouf N’Daou de l’armée, un beaufrère du
    Président ATT, qui, après avoir été impliqué dans des détournements de fonds au sein de la grande
    muette, s’est retrouvé à la SE où il bénéficie d’avantages injustes : deux logements de fonction pour sa
    seule famille alors que certains vieux cadres attendent logement, si petit soit-il. C’est aussi le cas

  98. Monsieur le journaliste, vous êtes sourde ou quoi ? Le président IBK est un homme de parole, un responsable, il voulait tout simplement que son pays retrouve la paix et la stabilité c’est pourquoi, il dit que : « Ma mission n’a jamais été de faire la guerre, mais le dialogue et la paix … Depuis la signature de l’accord, les choses bougent, mais la mise en œuvre d’un accord n’est pas facile, mais nous sommes tous décidés à concrétiser nos engagements … »

  99. Ma mission n’a jamais été de faire la guerre, mais le dialogue et la paix … et oui!!! et nous vous soutenons dans votre mission car la guerre ne nous amène nul part. quiconque triomphera par l’épée périra par l’épée.

  100. C’est à contre coeur que j’affirme ici, haut et fort que C’EST BIEN FAIT POUR LE MALIEN.
    “IBK djo be malien la”

  101. LE CHOIX D’IBK A ÉTÉ UNE GRANDE DÉCEPTION POUR LE MALI.
    IBK N’A PAS SU CAPITALISER LES 77 % DE VOTES.
    IL Y AVAIT DES GRANDS MALADES DONT LA PLUPART NE SONT PLUS DE MONDE ONT TENU A VENIR VOTER POUR LE CANDIDAT IBK.
    CROYANT QU’ILS ALLAIENT CONFIER LE DESTIN DE CES MILLIONS D’ENFANTS EN DE MAINS SURES.
    TOUT LE MONDE CONNAIT LA SUITE.
    PRIONS POUR QUE LE PROCHAIN PRÉSIDENT SOIT MEILLEUR QUE TOUS LES AUTRES QU’IL SOIT UNE PERSONNE QUI AIME SON PAYS ET VEUT LE BIEN ETRE DE SON PEUPLE.

  102. Quelqu’un disait sur ce forum, l’autre jour que” les paroles de IBK sont égales au caca écrasé d’un chien( falibo kari-kari-lé). Je crois que c’est vrai

  103. ATT etait le bon president pour le Mali, mais malheureusement la France s est servit de notre maillon faible c est a dire le nord de notre pays et a dresse son propre peuple contre lui pour se debarasser de lui. IBk en critiquant les actes pauses par ATT ne pouvait pas savoir que diriger un pays est autre chose maintenant il est rattrape par la realite, il ne peut faire autrement sous peine d etre jeter dehors aussi tout comme son predecesseur il est oblige de faire ce que notre mere la France lui dicte donc tout le reste est faiblesse

  104. “Da bani ya tè kunadiya yé !”

    😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀

    Tant pis pour ceux qui ont cru IBK sur parole. L’homme est là depuis longtemps et n’a jamais posé un seul acte de “kankélén tigi”, sxxx xxxxil se dit devenu le messie que l’on attendait…….. 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀

  105. “Beau parler n’écorche pas la langue.”

    Il est terrible notre president,comique et sans modestie. 🙁

  106. Ibk a trahi le peuple par sa lachete il na ni programme ni projet pour le développement de notre pays
    Ibk a changer son discours populiste il ne maîtrise plus rien il a perdu toute sa crédibilité

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