Les magouilles du régime d’ATT : Comme nous vous l’annoncions dans notre dernière parution, nous vous proposons la suite de l’article relatif à l’affaire opposant l’ACI au Groupe SICG-Mali.

10 Sep 2012 - 16:28
10 Sep 2012 - 16:28
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C’était une vraie conspiration au sommet contre le Groupe SAIDI. Pour ne pas être accusé de laxisme ou de parrain, ATT réagira à sa manière. Ainsi, fort du courrier en date du 26 mars 2008 qui lui a été remis par l’Ambassadeur de Côte d’ivoire au Mali, en présence de son Premier Ministre, Modibo Sidibé rentrer dans ses droits, ATT a dû s’engager devant l’Ambassadeur à régler les différents litiges de la SICG-Mali et lui a demandé de rassurer son Homologue ivoirien sur sa volonté de résoudre lesdits litiges. Le 20 novembre 2008, ATT ordonna enfin à son Ministre des finances Abou Bakar Traoré de signer une convention de rachat du marché de Mopti au Groupe Saidi incluant le règlement du litige entre l’Aci et Sicg au nom de l’Etat. Pour ATT, cette convention était une belle occasion pour régler au moins deux gros litiges qui lui pendaient au nez : celui d’ACI et celui du marché de Mopti ; en attendant de résoudre les autres dossiers évoqués par le courrier de l’Ambassadeur le 26 mars 2008. C’est ainsi qu’ATT faisait introduire dans la convention de rachat du marché de Mopti celui des terrains vendus à Sicg-Mali par son mandant, l’ACI. ATT a exigé en outre que 600 millions soient prélevés sur le règlement pour être reversés à l’ACI à cet effet. Yacouba Diallo et son Conseil ont dès le 1er décembre 2008 écrit à leur Ministre de tutelle pour lui demander d’intervenir auprès du gouvernement afin de modifier les termes de ladite convention. Ce courrier d’ACI du 1er décembre 2008 démontre, s’il le faut encore, que c’est l’Etat qui est détenteur des droits et non ACI. En réponse au courrier de l’ACI du 1er décembre 2008, l’Etat du Mali faisait homologuer par le Tribunal de la Commune III le 29 avril 2009 les termes de la convention, rejetant ainsi toute idée de modification. Dès lors, l’ACI devait comprendre que l’Etat du Mali a renoncé aux bénéfices de l’Arrêt du 21 mai 2008 tout comme la SICG-Mali. Le Groupe Saïdi détient entre ses mains cet engagement écrit et homologué par nos juges le 29 avril 2009. En plus la SICG-Mali détient le courrier d’ACI du 19 décembre 2006 qui engageait cette dernière à lui payer 7,165 milliards. C’est pour tenter de dissimuler ces différents engagements que l’ACI et tout le clan d’ACI ont tenté de faire croire que la Cour d’Appel a tranché en leur faveur. Or, le terrain appartenant à l’Etat, toutes les ventes effectuées par le PDG de l’ACI, en dépit de la volonté de l’Etat (son mandant) sont nulles et l’ont été en infraction totale. Ainsi, tous les agents de l’Etat se trouvant à l’ACI et au Ministère des domaines ayant participé à ces ventes de terrains ayant fait l’objet d’un accord entre l’Etat et la SICG-Mali ont engagé leur propre responsabilité. Comment peut-on être aussi irresponsable à un tel niveau ? Comment peut-on jouer de la signature de l’Etat ? Même le Conseil d’administration de l’ACI, qui est l’émanation de l’Etat, ne peut s’opposer à un engagement pris par son mandant, l’Etat. Le fait que l’Etat n’ait pas tenu compte de l’arrêt du 21 mai 2009 pour signer la convention du 20 novembre 2008 démontre que l’ACI n’est propriétaire de rien. Si Yacouba Diallo et le Conseil d’Administration de l’ACI étaient convaincus du fondement de leurs arguments, ils auraient dû démissionner comme l’ont fait d’autres fonctionnaires. Mais pour nos amis de l’ACI, il était plus aisé de rester dans le système pour violer ces accords signés par l’Etat. C’est ce qu’ils ont fait en toute impunité. Ils n’ont jamais été inquiétés. Ils ont même été promus. Aujourd’hui il va falloir rendre des comptes. Sur qui comptait Yacouba Diallo pour agir ainsi et violer une convention signée par l’Etat du Mali, son employeur ? Il n’y a qu’ATT, en tant que Chef de l’Etat et Chef de l’Administration, pour nous expliquer le comportement de Yacouba Diallo et pour nous expliquer la nomination de ce dernier comme Ministre des Domaines en avril 2011. Malheureusement pour l’ACI, aucun document émanant de l’Etat n’est venu pour dénoncer ladite convention du 20 novembre 2008 à ce jour. Maintenant l’Etat doit honorer ses engagements envers le Groupe Saïdi. Il faut dire que l’implication des autorités ivoiriennes a perturbé le manège du groupe Yacouba et ceux tapis dans l’ombre, dans les confins de Koulouba. Le Groupe Saïdi vient de saisir le Ministre de la justice afin d’être rétabli dans ses droits. Aujourd’hui, cette affaire Groupe Saïdi/Etat du Mali devrait trouver une solution juste et définitive, comme l’a suggéré le Gouvernement de Côte d’Ivoire. Abdoulaye Niangaly

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