Mali : l'opposition réclame le départ du président Keïta et de son Premier ministre (imam Mahmoud Dicko)
29 Juillet 2020 - 19:42
30 Juillet 2020 - 10:47
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L'opposition malienne a demandé, mercredi 29 juillet, les départs du président Ibrahim Boubacar Keïta, ainsi que celui de son Premier ministre, Boubou Cissé, alors que le pays est englué dans une crise socio-politique depuis le mois de juin.
Le "seul mot d'ordre" de l'opposition, au Mali, reste la démission du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, dit "IBK", ainsi que celle de son Premier ministre, Boubou Cissé, ont déclaré mercredi ses dirigeants.
"Le seul mot d'ordre demeure la démission d'IBK et de son régime", a ainsi déclaré à la presse un des responsables de la coalition du M5-RFP, Choguel Maïga.
La figure de proue du mouvement d'opposition, l'imam Mahmoud Dicko, a de son côté indiqué avoir demandé au Premier ministre "de rendre sa démission, afin que l'on puisse former un vrai gouvernement "d'union nationale".
Au pouvoir depuis 2013, le président Keïta est massivement contesté dans la rue depuis juin. Au climat d'exaspération, nourri depuis des années par l'instabilité sécuritaire dans le centre et le nord du pays, le marasme économique ou une corruption jugée endémique, est venue s'ajouter l'invalidation par la Cour constitutionnelle d'une trentaine de résultats des élections législatives de mars-avril.
Le 10 juillet, la troisième grande manifestation contre le pouvoir à l'appel du M5-RFP a dégénéré en trois jours de troubles meurtriers à Bamako, les pires dans la capitale depuis 2012, qui ont fait 11 morts selon le Premier ministre. Une division de la mission de l'ONU dans le pays (la Minusma) parle de 14 manifestants tués. Le M5 évoque 23 morts.
La crise politique actuelle au Mali, dont une large partie du territoire, en proie à des violences jihadistes et/ou communautaires quasi quotidiennes, échappe à l'autorité de l'État, inquiète ses alliés et voisins, qui craignent que le pays sombre dans le chaos.
Pour éviter que le pays sahélien, épicentre de la menace jihadiste au Sahel, ne sombre dans le chaos, les dirigeants ouest-africains ont adopté, lundi, lors d'un sommet un plan de sortie de crise.
Tout en excluant la démission du président Keïta, les dirigeants de la Cédéao ont notamment réclamé la "démission immédiate" de la trentaine de députés dont l'élection est contestée, y compris le président du Parlement, Moussa Timbiné. Ils ont demandé à la majorité présidentielle de faire le maximum pour que ses élus suivent ce mot d'ordre. Ils avaient également demandé la formation d'un gouvernement d'union nationale.
De son côté, le Premier ministre malien Boubou Cissé s'est lancé mardi dans une opération de séduction de l'opposition, affirmant qu'elle était "fortement désirée" au sein d'un gouvernement d'union nationale. En vain.
Avec AFP - Publié le :
C'est difficile de comprendre les attitudes de ce régime...
La CEDEAO recommande la démission immédiate des 31 députés "mal élus", mais le régime peine à obtenir la démission de ceux-ci.
La CEDEAO recommande la formation d'un gouvernement d'union nationale avec des proportions prédéfinies pour chacune des parties, mais le régime s'adonne unilatéralement à des nominations des ministres sans aucune concertation préalable concernant le choix des sept postes ministériels clés, dont celui du premier ministre. En quoi un tel gouvernement serait d'union nationale ? Concernant Dr Boubou Cissé, nos forces de l'ordre ont tiré à balles réelles sur les manifestants à mains nues. Nous n'en connaissons pas encore tous les détails avec certitude, mais nous savons que Dr Boubou Cissé était le premier et unique ministre du gouvernement quand cette tragédie est arrivée. Nous savons également que le vieux IBK était le Président de la République quand cette tragédie est arrivée. À défaut d'obtenir les démissions des deux, les Maliens doivent exiger celle de Boubou - lequel semble porter les boubous sales du Président - pour donner une chance à des enquêtes indépendantes et crédibles. Et tant mieux si cette démission pourrait aussi faciliter la formation d'un gouvernement d'union nationale proprement dite, comme certains semblent le dire.
SABALI!!!!
BOUBOU ET IBK N'ONT TUE' PERSONNE. LES TUEURS DE NOS ENFANTS SONT CELLES ET CEUX QUI LES ONT POUSSE'S A' ALLER OCCUPER ILLEGALEMENT LES BATIMENTS DE L'ETAT. TOUT INDIQUE QU'ILS VUELENT TUER PLUS DE PERSONNES DANS QUELQUES JOURS DANS L'UNIQUE BUT DE DIABOLISER LE PRESIDENT IBK POUR PRENDRE LE POUVOIR!!!
JE DEMANDE A' L'IMAM NAIF ET SA CLIQUE DE VOYOUS DE NOUS LAISSER RESPIRER!!!! OUKA SABALI!!!!
IBK TERMINERA TOUT SON SECOND MANDAT ET BOUBOU DOIT RESTER DANS SON POSTE DE PM!!!!!
Vraiment il y a trop de contradictions dans la stratégie de communication du M5/KaouDjim/Dicko. Tantôt démission IBK, tantôt démission Boubou, tantôt IBK Boubou. Hier au journal de 20h, KaouDjim tenait un autre langage. SOYEZ CLAIRS. ON VA OÙ ?
D'autre part, la désobéissance civile est bel et bien dans la constitution, tout comme la LIBERTÉ D'ALLER ET VENIR.
Donc empêcher les pauvres d'aller au marché en coupant les routes et les ponts doit être évité. Sauf si le M5 souhaite une bagarre généralisée entre nous. Et encore c'est une stratégie qui risque de se retourner contre le M5 qui ne nourrit pas la pauvre ménagère de Niamakoro. Enfin, on barre la route où on allume le feu à Missabougou contre qui ? Pas IBK en tout cas.
la clé de tous les problèmes du Mali est entre les mains d'IBK. S'il le veut, il peux. Pour preuve, il n' a pas manquer de trouver qu'un pour le faire passer en forcing pour son deuxième mandat. Donc, c'est pas les moyens qui lui manquent pour changer le cours des choses. Il aura, ce qu'il aura chercher. Que DIEU sauve le Mali.