Décidément, le ridicule au lieu de tuer au Mali, devient aujourd’hui source de vie pour certains hauts responsables qui veulent gouverner ce pays. La reconnaissance (pourtant enseignée dans la société malienne) a cessé d’exister sous nos cieux, précisément dans des milieux bamakois. Et l’ingratitude devient au même moment l’exercice favori d’hommes politiques qui se font passer pour des saints et des donneurs de leçons…
La preuve nous vient d’un leader politique, qui (à quelques mois de la fin du mandat de Amadou Toumani Touré et de la présidentielle qui devrait se tenir le 27 avril 2012), avait d’énormes difficultés à organiser le congrès de son parti. Des assises qui ont consacré son investiture pour l’élection présidentielle.
Notre homme tape à toutes les portes à l’intérieur et à l’extérieur du pays. En vain. Il alla donc tendre la main à ATT. L’ancien chef de l’Etat lui aurait offert un pactole de 50 millions de nos francs. Et du coup, ATT évita à cet homme politique qui brigue aujourd’hui la magistrature suprême, une humiliation certaine. Mais depuis le coup d’Etat, ce leader politique est subitement devenu un des pourfendeurs d’ATT et de son régime.
Avec la campagne électorale, le candidat atteint d’amnésie a oublié les biens fait de celui qui lui a permis d’être candidat. Insultes et contre vérités sont servis aux Maliens dans l’objectif avéré de dépeindre le bilan d’ATT. Dire que cet homme parle, par ailleurs, de ‘’réconcilier’’ les Maliens. Est-il capable de réaliser la moindre réconciliation avec des propos haineux et qui incitent à diviser ?
Depuis le 22 mars 2012, l’on aura tout vu au Mali. Et c’est tout simplement dommage !
La Rédaction