Présidentielle 2012 : Les Maliens s’expriment

Pour le choix d’un candidat idéal capable de réunir les Maliens, les citoyens sont plongés dans un flou total. Si les uns pensent que les candidats virtuels déclarés ne font pas l’unanimité, les autres par contre affirment que le salut viendra d’un autre côté.

L’élection présidentielle du Mali est attendue  pour 2012. A l’occasion, les leaders politiques sont en mouvement au sein de leur formation politique pour affûter leurs armes. Ils sont partagés entre l’organisation de congrès ou de conférence nationale pour choisir le porte-étendard du parti et la gestion du fichier électoral. Pendant ce temps, le citoyen lambda  fait son petit calcul sur l’éventuel candidat favori. Dans cette démarche, les maliens à travers les « grins », les salons, les services, s’expriment sur les tenants et les aboutissants de l’élection proprement dit.

 Seydou Coulibaly, juriste : «  L’élection présidentielle va se dérouler comme prévu dans la constitution. Le président ATT est un homme de grand événement et il tiendra sa parole. Malgré tout ce qu’on raconte dans les journaux, laissons le temps au temps pour juger l’homme au mot. »

Wahab Traoré, économiste : « A mon sens les choses sont en train de tourner au ralenti, ce qui me met mal à l’aise. Je  ne suis pas pessimiste mais le temps presse. Aussi, je ne vois pas de candidat charismatique sur lequel on peut compter ».

Issa Sidibé, agent communal : « Le problème n’est pas une question de candidature mais plutôt  l’organisation matérielle de l’élection présidentielle. A ce niveau, je dirai plutôt que certes les autorités commencent à accuser du retard mais tout reste encore à jouer. Alors soyons optimiste le Mali sortira grandi.»

Fatoumata Diarra, secrétaire : « Pour moi, tout est une question de volonté de la part des autorités. Or, le président ATT lui-même l’a dit lors de sa sortie médiatique du 8 juin dernier qu’  il n y aura pas de transition ni pas par lui-même, ni pas par autre. Ce qui sous-entend qu’il est conscient des défis qui l’attendent. »

Mamadou Diallo, mécanicien : « Je ne connais pas trop le domaine politique mais pour l’instant je ne vois pas de candidature imposante à moins qu’ATT ait un dauphin caché. En tout cas on attend le moment venu pour accomplir notre devoir de citoyen. »

Ben Dao