Acheter des articles sans les mettre dans des sachets en plastiques, est vraiment chose rare aujourd’hui à Bamako, que l’achat ait été fait dans les magasins ou dans les marchés.
L’utilisation des sachets plastiques est devenu est un véritable fléau. Emballer son article dans du papier ou l’attraper à la main, est devenu démodé. Les conséquences des sachets en plastique sur notre écosystème sont énormes. Puisqu’ils ne se décomposent pas quand ils sont enfouis, il est difficile de cultiver dans ces endroits, car ils empêchent la croissance des plantes. Les brûler détruit l’ozone, cette couche d’ozone censée nous protéger contre du soleil. Aujourd’hui il est rare de sillonner les rues des Bamako sans voir les sachets plastiques un peu partout, notamment sur les dépôts d’ordures. Beaucoup a été fait dans ce domaine par nos autorités afin de freiner cette utilisation massive des sachets plastiques mais vain, cette sensibilisation est passée dans l’oreille de sourds, les populations en font à leur tête. Certains recycleurs de fil du fer vont même jusqu’à brûler des pneus pour extraire le fil de fer sachant les dangers qu’exposent le fumée des pneus. Lors de la 7e édition de la quinzaine de l’environnement, tous les aspects destructifs de l’environnement ont été à l’ordre du jour: l’ADESCOM, une ONG à même débattu ce problème mais jusque-là, ils n’ont fait que de prêcher dans le désert. Il faut désormais songer à mettre certains de nos articles dans du papier, afin de freiner cette utilisation abusive de sachets plastiques.
Nous devons aider l’Etat, les ONG dans cette mission de non-prolifération des sachets plastiques, en luttant contre cette utilisation abusive des sachets plastiques. Etant donné que nous n’avons pas d’usine de recyclage ces sachets plastiques, le département en charge de l’environnement doit sensibiliser la population sur les méfaits des sachets plastiques.
Soumaïla T TRAORE, Stagiaire