Extrémisme violent, état de droits et genre : Les enseignants du secondaire de Ségou se forment

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Le rôle d’un enseignant est de transmettre son savoir à ses élèves. Conscient de cela, la Direction nationale de la pédagogie a doté les enseignants du secondaire sur les notions de l’extrémisme violent, de la promotion de l’Etat de droits et au genre, afin qu’ils soient des relais.

Le ministère de l’Education nationale, à travers la Direction nationale de la pédagogie, a initié cette formation des enseignants du secondaire sur la base des thématiques intégrées. La formation est financée par l’Unesco en partenariat avec l’UE, la Coopération française, dans le cadre de la prévention de l’extrémisme violent, la promotion de l’Etat de droit et les concepts liés au genre. L’atelier de Ségou a pour objectif, de former le personnel enseignant à l’utilisation du guide sur la prévention de l’extrémisme violent, à la promotion de l’Etat de Droits et aux concepts liés au genre.

La cérémonie d’ouverture était sous la présidence d’Itous AG Ahmed Iknan directeur de l’académie d’enseignement de Ségou, en présence de Bagara Coulibaly représentant du directeur national de la pédagogie et de Pierre Saye au nom du bureau de l’Unesco.

Pour atteindre les objectifs du projet, un guide en 3 thèmes a été proposé à la Direction nationale de la pédagogie. Il s’agit de la prévention de l’extrémisme violent, la promotion de l’Etat de droit et les concepts liés au genre.

Aux dires du directeur de l’académie d’enseignement de Ségou, la menace terroriste et les dangers liés à l’extrémisme violent se sont multipliés dans notre pays ces dernières années et exacerbent les problèmes de gouvernance et d’inégalité qui augmentent le risque de conflits violents. Face à ce fléau, le ministère de l’Education nationale à travers la Direction nationale de la pédagogie considérant l’éducation comme outil de prévention de l’extrémisme violent, a intégré le contenu éducatif aux programmes d’enseignement, qui contribueront à renforcer la résilience des enseignants et des apprenants face à ce phénomène et atténuer les éléments qui l’alimentent.

Les participants sont venus de Ségou, Yorosso, Koutiala, Mandiakuy, Tominian, San, Niono, Markala, Baraoueli et Macina.

 

Albert Kalambry

(Correspondant à Ségou)

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