MARCHE DE OUOLOFOBOUGOU: Occupation illicite de la voie publique

La voie publique reste un bien commun, certes, mais qui mérite d’être entretenue, préservée et libérée pour tout le monde. C’est à tout le contraire que nous assistons sur la...

14 Août 2006 - 16:34
14 Août 2006 - 16:34
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La voie publique reste un bien commun, certes, mais qui mérite d’être entretenue, préservée et libérée pour tout le monde. C’est à tout le contraire que nous assistons sur la voie adjacente au marché de Ouolofobougou où c’est des vendeuses et vendeurs d’arachides, des gros et petits porteurs qui jonchent les bordures de la route, au lieu d’aller sur le site du marché. Alors, bonjour les accidents, la nuisance, les embouteillages monstres. Sans accuser qui que ce soit, nous nous sommes entretenus avec les acteurs qui demeurent en partie des ressortissants du Wassoulou. Certains reconnaissent les torts qu’ils causent mais estiment être en droit parce que la mairie de la commune IV perçoit par jour 50 FCFA par vendeur ou vendeuse.
MORY DIALLO : Nous sommes conscients que nous sommes mal installés mais c’est une question de temps ou de période. Car, après avoir vendu nos sacs d’arachides, nous libérons immédiatement la route.
ADAMA DIAKITE : Nous sommes en accord avec la mairie de la commune IV qui veille sur nous en nous donnant chaque jour un ticket d’occupation de 50 FCFA. Ce sont d’ailleurs eux-mêmes qui nous installent. En cas de dégâts ou de dérapage de camion, nous allons traduire la mairie en justice pour nous indemniser.
YOUSSOUF SIDIBE : Nous sommes là sous l’autorisation du gouvernement. Parce que souvent la police même vient prendre de l’argent avec certains de nos camarades qui ignorent la loi. Sinon, pour moi, nous ne devons pas payer à la mairie et à la police. Ça c’est du vol, du brigandage. Alors, je demande à la mairie de s’évertuer pour éviter le désordre, l’occupation anarchique des voies publiques. Je le dis parce que je suis conscient qu’en cas de pépin un jour ici, que Dieu nous préserve, ça risque d’être catastrophique.
            Il n’y a plus rien à dire car les acteurs mêmes restent conscients de la situation qu’ils vivent. Il reste maintenant aux autorités de s’y employer. Pour cela, nous tenterons de vous proposer prochainement le point de vue de la mairie.
 
Yamalou DOLO,
Stagiaire

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