QUALITE DE L’EAU MINERALE DIAGO:La version de la source

Dans le cadre de sa politique d’ouverture à ses différents partenaires, la société des eaux minérales «Diago » a reçu samedi dernier, dans ses installations, une délégation composée de représentants de différents ordres de la santé, des organisations de consommateurs ainsi...

Info-Matin

24 Juillet 2006 - 09:58

Dans le cadre de sa politique d’ouverture à ses différents partenaires, la société des eaux minérales «Diago » a reçu samedi dernier, dans ses installations, une délégation composée de représentants de différents ordres de la santé, des organisations de consommateurs ainsi que des distributeurs. Après la visite guidée qui a permis de découvrir le mécanisme d’exploitation de l’eau minérale, les hôtes du jour ont exprimé toute leur satisfaction non sans formuler quelques suggestions.

La société des eaux minérales «Diago », installée non loin de la ville de Kati, a reçu samedi dernier une importante délégation composée de représentants de différents ordres de santé, des organisations de consommateurs et des distributeurs agréés. Etaient également de la partie des membres du projet «Eau source de vie » qui œuvre dans le domaine de la sensibilisation des populations sur les bonnes pratiques d’hygiène, relativement à la qualité de l’eau consommée. La visite, qui n’est pas la première du genre, s’inscrivait dans le cadre de la nouvelle politique d’ouverture de la société à ses partenaires. Occasion de faire partager le projet «Diago » comme produit de santé, de bénéficier des conseils et suggestions des partenaires et de créer un cadre de concertation permanent.

La visite guidée au cours de laquelle de nombreuses questions ont été posées, notamment quant au mécanisme de traitement de l’eau et à son conditionnement, a permis aux visiteurs d’être rassurés quant à la qualité du produit qu’ils consomment ou qu’ils distribuent. En terme de suggestions, le représentant de la Fédération nationale des associations de santé communautaires, Fenascom, a préconisé la sécurisation du site de l’usine face aux habitations anarchiques qui sont souvent source de pollution. Il a également recommandé la mise en place d’une politique commerciale plus accrue. La représentante de l’Ordre des sages-femmes du Mali s’est surtout réjouie du fait que l’eau «Diago » est purement naturelle, sans produit chimique additionnel.

Quant au représentant de l’Ascoma, après avoir félicité la société «Diago » relativement aux efforts déployés pour satisfaire les besoins de la clientèle, s’est dit particulièrement heureux de découvrir que l’eau minérale «Diago » est un complément d’aliment utile pour la santé. D’où son souhait exprimé de le rendre accessible au plus grand nombre de consommateurs à travers des prix abordables. Dans la foulée, le Redecoma a rappelé sa devise, à savoir : «Un produit sain pour un corps sain dans un environnement sain ». L’Association malienne de la qualité, elle, a salué l’esprit d’ouverture et de transparence qu’elle a jugée comme une bonne chose en soi. Et de se dire rassurée par le fait que le souci de la protection du consommateur est pris en charge. Les autres associations présentes ont tour à tour salué l’accent qui est mis autant sur la dimension environnementale que sanitaire par la société Diago.

Dans sa présentation, le Directeur général, Cyril ACHKAR, a indiqué que la société a une production annuelle de 7 344 000 bouteilles. Elle est en phase d’investissement dépuis deux ans : augmentation de la capacité de stockage, achat de nouvelles machines pour un budget de 400 millions FCFA…La société a été également choisie dans le cadre du programme ONUDI pour bénéficier d’une formation qui doit la conduire sous l’égide du ministère de l’industrie à la certification ISO courant 2007.

Relativement à ses activités citoyennes, Diago a participé à la construction de la maternité du village du même nom, du second-cycle, à l’achat de fournitures scolaires. Elle soutient également différentes manifestations socioculturelles. En terme d’emploi, l’effectif de la société est composé à 90% de ressortissants du village de Diago, les 10% restant étant originaires des environs de Kati ou de Sébénikoro.

Par Bertin DAKOUO