Liga : le Real Madrid s’impose in extremis face à Majorque et retarde le sacre du FC Barcelone

La Casa Blanca affrontait Majorque Majorque ce soir avec l’objectif de retarder le sacre du FC Barcelone. Tenus en échec après avoir été menés au score durant plus d’une heure, les hommes d’Ancelotti ont su l’emporter au bout du temps additionnel (2-1).

14 Mai 2025 - 23:09
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Liga : le Real Madrid s’impose in extremis face à Majorque et retarde le sacre du FC Barcelone

Match très particulier ce soir pour le Real Madrid. Relégué à sept longueurs du FC Barcelone au classement après la perte du Clasico (3-4), le club de Kylian Mbappé continuait de croire à un infime espoir de renverser la vapeur. Pour cela il fallait s’imposer au Bernabéu contre Majorque (9e) et espérer une défaite demain des Blaugranas lors du derby catalan face à l’Espanyol. Tout autre résultat qu’un succès sacrait les Blaugranas avant leur match de demain. Gagner à domicile face au neuvième, la mission n’est pas insurmontable. Sauf que les Merengues abordaient ce match dans un contexte difficile. Leur entraîneur, Carlo Ancelotti, a déjà annoncé son départ au Brésil et l’Italien devait surtout gérer une avalanche d’absents.

Roman a écœuré les Merengues
Quelques heures avant la rencontre, Andriy Lunin et Brahim Diaz ont dû déclarer forfait, portant le nombre de joueurs forfaits à douze ! Un suspendu (Aurélien Tchouameni) et onze blessés : Dani Carvajal, Lucas Vázquez, Eder Militao, Antonio Rüdiger, David Alaba, Ferland Mendy, Eduardo Camavinga, Vinicius Junior, Lunin, Rodrygo et donc Diaz. face à ce constat, Ancelotti n’a pas eu d’autre choix que de faire appel à plusieurs éléments de l’équipe réserve. Cependant, le Transalpin, qui ne disposait que de dix joueurs de l’équipe première, devait aligner une équipe respectant le règlement de LaLiga. En clair, il fallait qu’il y ait en permanence sept joueurs de l’équipe première sur le terrain pendant le match. Dans le cas contraire, c’était match perdu. C’est donc pourquoi Ancelotti alignait un onze composé de Courtois, Garcia, Asencio, Ramon, Ceballos, Modric, Valverde, Bellingham, Güler, Endrick et Mbappé.

Obligé de l’emporter afin d’éviter la fête à Barcelone avant le derby catalan, Madrid a attaqué pied au plancher. Lancé en profondeur par Güler, Endrick a eu l’opportunité d’ouvrir le score dès la troisième minute, mais le Brésilien a raté son face-à-face avec le portier majorquin Leo Roman. Les prémices d’une énième désillusion ? Cette saison, tout a mal tourné pour les Merengues et l’ouverture du score de Majorque sur sa première action du match en est la preuve. Le défenseur a profité des largesses défensives pour aller battre Courtois d’une frappe du gauche imparable (0-1, 11e). Mené, le Real Madrid permettait au Barça d’être sacré champion d’Espagne sans avoir joué. À défaut d’être brillant collectivement, le club de Florentino Pérez a tenté de réagir avec ses principaux atouts du soir, à savoir Arda Güler et Kylian Mbappé, les deux seuls véritables accélérateurs du jeu. Mais c’était sans compter sur un Roman des grands soirs. En première période, le portier espagnol de 24 ans a sorti pas moins de cinq énormes parades qui ont écoeuré Endrick (3e), Mbappé (18e, 41e), Modric (37e) et Valverde (43e). À la pause, Madrid rentrait au vestiaire la tête basse, incapable de faire la différence dans le jeu.

Récompensé, Mbappé met la pression à Gyökeres
Au retour des vestiaires, Majorque avait visiblement décidé de défendre son but d’avance en restant regroupé dans sa moitié de terrain. Résultat : on a donc assisté au siège du but majorquin avec, encore une fois, Mbappé dans le rôle de l’unique joueur capable de se créer des espaces sans pour autant réussir à trouver la faille. La Casa Blanca a pourtant eu quelques occasions comme cet enchaînement contrôle poitrine-demie volée de Modric (49e) ou ce tir de Güler sans grand danger pour Roman (54e). À la 64e minute, petit événement. Carlo Ancelotti a fait entrer Jesus Vallejo à la place de Raul Asencio, mais pas pour lui faire plaisir. Si le défenseur de 28 ans a pu disputer son deuxième match de la saison, c’est pour que son coach puisse faire entrer des jeunes de l’équipe réserve sans prendre le risque de perdre le match. En effet, Madrid doit avoir sur le terrain au moins sept joueurs ayant un contrat d’équipe première. Ce qui n’est pas le cas d’Asencio. Grâce à cette manœuvre, Gonzalo Garcia a pu entrer à la place d’Endrick (74e).

Avant ce petit tour de passe-passe, Mbappé a été logiquement récompensé de ses efforts en égalisant malgré le marquage de trois défenseurs (1-1, 68e). Son 40e but de la saison n’empêchait pas le sacre du Barça, mais il a permis au Français de conforter sa place de Pichichi de la Liga (28 réalisations), avec trois longueurs d’avance sur Robert Lewandowski. Autre conséquence : le Bondynois a mis la pression au Suédois Viktor Gyökeres dans la course au Soulier d’Or. Dans la foulée, le Real Madrid aurait pu à nouveau se faire piéger contre le cours du jeu si Courtois ne s’était pas imposé face à Mateu (69e). La fin du match a été à sens unique et Roman a encore brillé en réalisant un arrêt décisif face à Bellingham (84e) avant de se jeter dans les pieds de Ceballos (85e) et de réaliser une horizontale de classe sur une énième frappe cadrée de Valverde (90e). Gonzalo Garcia a également raté la balle de but sur un caviar de Fran Garcia (89e). Ultra dominateur, mais contrarié par un Leo Roman des grands soirs, le Real Madrid a finalement su s’imposer dans les arrêts de jeu grâce à Jacobo Ramon (2-1, 90e+5). Un but qui empêche le Barça d’être sacré dès ce soir.

Source: https://www.footmercato.net/

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