En filigrane - Front social en ébullition : Le gouvernement parle arabe, les syndicats chinois

Les discussions achoppent. Gouvernement et syndicats sont d’accord sur leur désaccord. Le premier affiche une tête de misérable. Ses caisses seraient désespérément vides. D’où ses tentatives jusque-là infructueuses d’inviter la seconde centrale syndicale, la CSTM, et le SNEC à plus de retenue. Les syndicats dénoncent la mauvaise gouvernance : cascade des faits de corruption et des dépenses faramineuses de l’Etat. Le tout dans un contexte de malaise social né de la hausse vertigineuse des prix des denrées et les désagréments occasionnés par les coupures intempestives d’électricité.
Pas le moindre bol d’air fourni par le gouvernement en vue d’améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs. Du coup, les risques d’une radicalisation sont bien réels. On voit mal les syndicats se contenter de fausses promesses pendant que le gouvernement fait preuve de promptitude inégalée dans le financement de foras sensés ramener la paix au Nord du pays.
La rédaction
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AbibataLes chefs de ces différents syndicats doivent comprendre que c'est vraiment pas le moment de se lancer dans des menace de marches ou de soulèvement populaire. Avec leurs comportements du moment,on pourrait facilement dire que ce sont des revendications purement politiques et non syndicales et cela est vraiment dommages pour nos organisations syndicales...9 ansRépondreLike (0)
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Kouma kanLe président IBK fait tout pour donner satisfaction à toutes les revendications des différents syndicats. Mais il me semble que se sont ces syndicalistes qui sont de mauvaise foie. Mais le peuple ne se laissera jamais manipuler par qui ce soit pour faire un soulèvement contre le président IBK.9 ansRépondreLike (0)
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Tais toiIl faut surtout comprendre que ces différents syndicats sont manipulés pas des hommes politiques qui sont bien conscients des difficultés que connait en ce moment notre pays. C'est vraiment dommages pour ces organisation syndicales de s'écarter du but réel de leurs combats.9 ansRépondreLike (0)
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FAHQuand on a un pays qui est l'un des plus défavorisés sur tous les plans surtout économique avec des sources de revenus très limitées; on doit pouvoir en tenir compte dans nos actions. Un élu ne peut jamais être de mauvaise foi face à ses administrés. Un élu vise toujours le meilleur pour ces derniers mais dans la plupart des cas ce sont les moyens qui font défaut. Ce pays ne tombera pas par la faute de ceux qui savent les difficultés du pays mais qui feignent de ne pas les voir.9 ansRépondreLike (0)
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SERGESS L\'INCORRUPTIBLELes revendications sont toujours à l'ordre du jour dans toutes les organisations de la vie sociales; elles ne visent que le bien des acteurs de ces organismes. Loin de me lancer dans les considérations politiques et autres, je dirai qu'il faut faire nos revendications en prenant en compte les réalités du pays. Il faut que les responsables de la CSTM ouvrent un pays les yeux car le gouvernement ne saurait être de mauvaise foi en disant que c'est parce qu'il a des problèmes financiers; on peut le constater aisément du fait des nombreux projets qui sont restés sans suite faute de financement.9 ansRépondreLike (0)
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NESTORVraiment il faut que la CSTM et l’UNTM engagent des pourparlers avec le gouvernement. Leurs revendications sont nobles mais même en étant pas dirigeant on peut facilement au vu de la situation du pays qu’il y a des choses qu’on ne peut pas satisfaire en même temps. Il faut qu’on comprenne nos autorités. Tout bon dirigeant aspire à voir ces administrés dans de bonnes conditions de vies et je ne crois pas que nos autorités soient en marge de cette règle.9 ansRépondreLike (0)