décidément, le gouvernement Moussa Mara est confronté à d’énormes difficultés. Et le président de la République doit prendre toutes ses responsabilités pour sauver rapidement les meubles. En plus du récent tollé soulevé par les affaires de surfacturations et de malversations diverses, sans compter la menace terroriste qui va crescendo dans le septentrion, le front social malien s’assombrit de gros et périlleux nuages. En effet, après l’échec des négociations entre le gouvernement et l’UNTM, les travailleurs de la plupart des secteurs d’activités pourraient observer une nouvelle grève de 72 heures, après celle de 48 heures du mois d’août passé.
Dans le préavis de grève que la plus importante centrale syndicale vient de déposer sur la table du gouvernement Moussa Mara, le secrétaire général Yacouba Katilé et ses collaborateurs préviennent de faire observer un arrêt de travail de leurs militants du 29 au 31 octobre prochain si certaines revendications ne sont pas satisfaites. Il s’agit de la mise en œuvre effective du protocole d’accord du 2 octobre 2011 en vue de son extinction définitive, le relèvement significatif du taux de la valeur du point d’indice, la diminution du taux de l’impôt sur les traitements et salaires (ITS), du relèvement du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).
La centrale exige également l’augmentation du taux des allocations familiales, la modernisation et la sécurisation de l’administration générale en moyens logistiques, techniques, humains et financiers. S’y ajoutent les revendications relatives à la relecture rapide de la convention des chauffeurs routiers, la révision à la hausse du salaire au niveau des établissements publics administratifs (EPA) et des établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) ; la baisse des loyers des maisons à usage d’habitation, la baisse des tarifs d’eau et d’électricité conformément à l’accord signé en juillet 2007.Les responsables de l’UNTM réclament aussi le maintien et le renforcement de l’usine malienne des produits pharmaceutiques (UMPP), la maîtrise des prix des produits de première nécessité ; la restitution et la protection des parcelles d’expérimentation de l’IER ; la régulation du fonctionnement des bureaux de placement en les mettant en conformité avec les textes en vigueur. A cela s’joutent des doléances portant sur la relecture de tous les contrats miniers, la ratification des conventions 102, 122, 88, 142, 181 et 155 ; et la participation des travailleurs du secteur privé dans les conseils d’administration. Si un terrain d’entente n’est pas trouvé d’ici le 29 octobre pour désamorcer cette manifestation de mécontentement du monde du travail, le gouvernement risque d’essuyer une nouvelle grève dont l’économie malienne, déjà exsangue, n’a aucunement besoin.
Bruno D. SEGBEDJI
Quand il s’agit des pauvres fonctionnaires, le gouvernement n’a pas d’argent mais quand il s’agit de satisfaire leur bien être il ya toujours de l’argent. Bande de voleurs que vous êtes. Maudis soit le jour ou se soit disant kankeletigui est devenu le président du Mali. vous prétendez lutter contre la corruption mais vous ne faites rien pour améliorer la condition de vie des travailleurs sans lesquels vous n’aurez pas un francs à voler et à faire des voyages inutiles. Que Dieu sauve le Mali du main des ses ennemis. Amin.
😉 Oui ! 😀 trois jours de grasse matinée !
Waari b’én, ou baannén deë !
M’enfin.
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