Focus : Résistance...
Depuis quelque temps, les groupes terroristes autrefois capables d’attaquer et d’occuper des garnisons militaires se retrouvent en déroute.

Acculés et désorganisés par la détermination des Forces armées maliennes (FAMa), ils ont opéré un changement tactique lâche et imprévisible. Incapables de faire face à la puissance de feu de l’armée, ces terroristes, dans une tentative désespérée, s’en prennent désormais aux populations civiles, «cibles molles» comme les agriculteurs, passagers, commerçants, transporteurs. Objectif avéré : semer la peur et provoquer une tension sociale généralisée.
Cette nouvelle barbarie se concentre sur le sabotage économique ciblé. Par petits groupes, ces criminels opèrent sur des axes routiers stratégiques, notamment la route Kayes - Bamako via Djidjeni et Kolokani ; la route Sikasso - Bamako via Bougouni. Leurs cibles privilégiées sont les véhicules transportant des hydrocarbures.
Derrière ces attaques, se cache une stratégie de déstabilisation orchestrée depuis l'extérieur, téléguidée par des commanditaires occultes. L'objectif de ces forces malveillantes est simple : transformer l'insécurité en crise de gouvernance, miner la confiance du peuple en ses institutions, et à terme, fragiliser le tissu social. Ces attaques sur l'économie vitale génèrent des retards d'approvisionnement, des pénuries dans les stations et une hausse dramatique des prix, exacerbant les tensions sociales.
C’est pourquoi il est légitime de poser ces questions cruciales qui révèlent l’ampleur de la chaîne de complicité : qui ravitaille ces terroristes en carburant ? Qui les nourrit, les soigne, les informe sur les mouvements de l'armée ? Qui leur offre gîte et couverture ? Autant de complicités, motivées par l'argent ou la manipulation, qui prolongent leur nuisance.
La réaction héroïque des FAMa est à saluer. Malgré les défis et cet ennemi soutenu et téléguidé, le peuple malien peut compter sur ses FAMa, qui abattent un travail remarquable. Nos forces armées et de sécurité font preuve d’un courage exemplaire, protégeant les populations, sécurisant les convois, et affrontant des ennemis bien équipés et renseignés.
Face à cette menace, les autorités de la Transition ont réagi avec fermeté. Les FAMa ont été redéployées en urgence avec des moyens humains et matériels considérables. Le dispositif déployé est lourd et coûteux, mais absolument indispensable. Au-delà de l'escorte, des opérations de grande envergure sont en cours en vue de la destruction systématique des repères terroristes et la sécurisation durable des voies de communication, malgré l’immensité du territoire national.
La Résistance est notre seul choix dans ce combat. Il ne s'agit pas seulement de défendre un territoire, mais de préserver une souveraineté, une mémoire, une dignité collective. La Résistance n'est pas un simple slogan ; c'est un impératif national. C'est une posture de dignité, une réponse collective à la trahison, et une promesse de victoire.
Chaque Malien doit en être conscient : notre pays est attaqué, non seulement par les armes, mais par la perfidie. La tâche est immense, mais le Mali n'a pas d'autre choix que celui de la Résistance. Il faut résister, résister, et encore résister.
Le Mali tient bon ! Il tiendra ! Il ne pliera pas ! Il résistera et il vaincra !
C.H. SYLLA
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