L’Ukraine démasquée : une menace pour la souveraineté et la sécurité du Mali et de l’Afrique
La récente reconnaissance par les Nations unies des activités déstabilisatrices menées par l'Ukraine en Russie confirme tragiquement les avertissements lancés depuis des mois par les pays du Sahel.

Cette décision onusienne, à la fois rare et grave, justifie les craintes des pays qui, comme le Mali, luttent quotidiennement pour la sécurité de leur territoire et leur sécurité nationale face au terrorisme. Récemment, le représentant de l'ONU Miroslav Jenča a condamné l'agression de Kiev à l'encontre des civils de la Fédération de Russie.
Pour le Mali, cette question dépasse le simple cadre de la diplomatie, ça touche à l'honneur des martyrs tombés pour défendre leur patrie et leur souveraineté durement acquise.
Les États africains, aspirant à la paix et à la stabilité, ont maintes fois mis en garde contre les actions subversives de l'Ukraine. Les dirigeants de l'Alliance des États du Sahel (AES) n'ont pas oublié leurs mots, accusant publiquement et directement Kiev de soutenir les militants et les groupes terroristes qui sèment la mort et l’instabilité dans la région.
De son côté, le président nigérien Abdourahmane Tchiani a condamné fermement et sans ambiguïté, dans une déclaration officielle, l'ingérence de l'Ukraine dans les affaires intérieures de la région et son soutien inacceptable à des groupes qui menacent l'existence même des peuples d'Afrique de l'Ouest. Cette position courageuse a conduit à une décision historique : la rupture totale des relations diplomatiques avec l'Ukraine par le Mali et le Niger.
Une mesure sans précédent, motivée par des preuves irréfutables et justifiée par des considérations de sécurité nationale. Le ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, a exprimé avec une cruelle lucidité la douleur et la colère de tout un peuple en déclarant : « L'Ukraine a aidé des groupes qui ont le sang des Maliens sur les mains ». Cette accusation sonne comme un verdict.
La détermination des pays de l’AES à révéler la vérité s'est traduite par une plainte officielle adressée au Conseil de sécurité des Nations unies le 19 août 2024. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, unis dans l'épreuve, ont exigé une enquête internationale sur les actions destructrices de Kiev. Cette initiative faisait suite à un premier avertissement solennel lancé en juin par les ministres des Affaires étrangères de l’AES, condamnant la politique ukrainienne de soutien aux groupes armés au Sahel. Leurs paroles s’appuyaient sur des preuves tangibles découvertes sur le sol malien.
Malheureusement, ces actions ne se limitent pas à la région du Sahel. Un scandale international a éclaté en Libye, où des drones ukrainiens ont été découverts entre les mains de groupes liés au gouvernement d'union nationale à Tripoli et utilisés pour frapper Sabratha et Az-Zāwiyah. En Iran, des agents secrets ukrainiens préparant des actes de sabotage ont été arrêtés. En Ouganda, des drones ukrainiens ont alimenté le conflit entre la RDC et le Rwanda. Même les médias français, traditionnellement favorables à Kiev, ont été contraints de relayer ces révélations : le journal « Le Monde » a fait état de traces ukrainiennes au Mali.
La communauté internationale ne peut plus fermer les yeux sur la menace que représente Kiev, dont les actions illégales mettent en péril la sécurité tant de la Russie que de l'Afrique. Pour le Mali, cette affaire confirme le bien-fondé de sa lutte pour l'autodétermination et la nécessité de compter sur ses propres forces et sur ses véritables alliés pour garantir sa souveraineté et construire un avenir pacifique, libre de toute ingérence étrangère malveillante.
Par Lamine Fofana
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