Une semaine après l’attaque terroriste qui a visé le Quartier général du G5 Sahel à Mopti, les populations vivent dans l’incompréhension et l’inquiétude. Depuis l’attentat terroriste d’août 2015 contre le Byblos de Sévaré, c’est la première fois qu’une attaque d’une telle envergure se produise dans la ville. Au centre du pays les populations vivent dans la psychose d’autres attaques. Elles exigent « plus de sécurité et plus d’implication des forces étrangères partenaires du Mali ».
L’attaque de vendredi dernier qui a fait au moins
cinq morts, dont des militaires et civils, intervient trois ans après l’attentat qui a frappé un hôtel à Sévaré. Entre colère et inquiétude, les populations cherchent des explications. Comment le
véhicule Kamikaz a pu détourner la vigilance des éléments du G5 ce jour-là ? A quand la fin du cycle de violence dans la région ? Comment les élections pourront-elles se tenir dans cette partie du pays, dans une telle
violence ? A Mopti les populations se posent des questions, sans forcément avoir les réponses.
En attendant, le
gouverneur de la région appelle au calme et à la vigilance des populations. Pour le général Sidi Allassane Touré, " il ne faut pas céder à la peur que veulent instaurer les terroristes".
Depuis 2012, la région de Mopti et d’autres localités du pays, sont devenues le théâtre d’
attaques djihadistes contre les
militaires et les civils. Du fait de l’insécurité, plus de
500 écoles restent fermer, et l’Etat est absent dans plusieurs localités.
Avec ST