BIM-sa de Banankabougou : Un garde (2ème classe) braque le chef d'Agence et se casse avec 40 millions de FCFA

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    La nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre, dans la nuit du mardi 29 juin : un garde,  2ème classe, du nom d’Abdoul Karim Konaté de la promotion 2005, a braqué le chef d’Agence de Banankabougou, Moussa Kéïta, en séance de travail avec le caissier de l’Agence de Sogoniko, Abdoulaye Timité.

     

     Avant de les enfermer dans la "chambre forte" (c’est le lieu où se trouve le coffre fort) et de disparaitre, s’il vous plaît, avec 40 millions de FCFA. Comment cela est-il arrivé ?

     

    Selon nos informations, ce M. Konaté n’était pas en faction ce jour là. Mais, il est venu causer avec ses collègues. Il a donc attendu que ces derniers convoient une somme importante vers le siège, aux environs de 18h30 pour pénétrer au sein de l’Agence, située, en face de la Cour d’Appel. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé dans la "chambre forte" et a tiré en l’air pour effrayer le chef d’Agence Konaté et le caissier Timité. Après cette sommation, les intéressés se sont couchés par terre et le garde à emporter les fonds qu’ils étaient en train de compter. Ils sont estimés à 40 millions de FCFA. Ce n’est pas tout.

     

    Le garde-braqueur a eu l’intelligence de les enfermer à clé dans la "chambre forte".

    C’est jusqu’aux environs de 21 heures que les deux malheureux ont pu perforer le mur pour communiquer avec les voisins. Rapidement, la police et les responsables de la banque ont été alertés. Résultat : la porte a été défoncée pour les faire sortir, une plainte a été introduite et la gendarmerie de la Brigade territoriale de Faladié a été désignée pour mener l’enquête.

     

    Déjà, les enquêteurs en charge du dossier ont informé tous les agents des frontières  maliennes. Parallèlement à cette disposition, des recherches accrues sont en cours dans la capitale pour dénicher le garde imprudent, disons voleur qui n’honore pas son corps et qui porte le discrédit sur l’ensemble des forces armées et de sécurité. Mais, les Maliens ne sont pas dupes et savent faire la différence entre la bonne graine et l’ivraie.

    A suivre.

    Chahana Takiou     

     

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