- Les élèves du Mali et du Congo-Brazzaville reprennent le chemin de l’école
Les élèves en classe d’examen au
Mali retournent à l’école ce mardi. Les autres devront atteindre le 1er septembre avant de reprendre les cours en présentiel. Mais la rentrée des classes aura été perturbée par un appel au boycott lancé par un collectif de syndicats d’enseignants. «
Nous avons décidé de boycotter la rentrée pour les classes diplômantes de mardi à vendredi (pour la semaine, ndlr). Il y a deux raisons à cela : la pandémie de coronavirus qui continue et le non-respect de l'article 39 de la loi 007 portant statut des enseignants. Cet article concerne les augmentations de salaire qui ne sont pas perçues », estime Adama Fomba, porte-parole du collectif.
Au
Congo-Brazzaville, les élèves en classes d’examen reprennent également les cours ce mardi, après un peu plus de deux mois de vacances forcées à cause du coronavirus. Avant la rentrée, le ministère de l’Education a organisé une campagne de dépistage pour les enseignants travaillant à Brazzaville et Pointe-Noire, les deux localités qui concentrent la très grande majorité des cas de Covid-19 dans le pays. Au Congo, 618 cas de coronavirus et 20 décès ont été enregistrés depuis le début de la pandémie mondiale.
Au
Sénégal et en
Ouganda en revanche, l’ouverture des écoles est reportée
Rétropédalage du gouvernement sénégalais : le retour à l’école pour les classes d’examen n’aura finalement pas lieu ce mardi comme prévu. L’annonce a été rendue publique lundi soir, à la dernière minute, par un communiqué du ministère de l’Education. La reprise des cours, qui devait concerner le CM2, la 3e et la terminale, est
finalement reportée sine die, après la découverte de dix cas de malades parmi le personnel enseignant de Ziguinchor dans la région de Casamance, au sud du pays.
En Ouganda, les élèves en dernière année devaient reprendre les cours ce jeudi également, mais le président Yoweri Museveni a décidé de reporter d’un mois la réouverture des établissements scolaires. Le chef d’Etat a annoncé le lancement d’une grande campagne de distribution de télévisions, afin que les enfants puissent suivre les classes à distance. «
Deux télévisions par village doivent être distribuées, soit 140 000 télévisions sur tout le territoire », a-t-il déclaré.
- Le Burkina Faso lève son couvre-feu
Au Burkina Faso, le couvre-feu en vigueur depuis la mi-mars entre 21h et 4h du matin sera levé dès ce mercredi, selon un décret présidentiel diffusé hier dans la soirée. Ce week-end, des travailleurs de nuit, notamment des gérants de boîtes de nuit ou de salles de cinéma, avaient manifesté dans la deuxième ville du pays, Bobo-Dioulasso. La police avait dispersé les protestataires avec du gaz lacrymogène, selon les médias locaux. D’après les derniers bilans, 53 décès et 883 cas de coronavirus ont été recensés au Burkina Faso.
- La Guinée équatoriale demande le départ de la représentante de l’OMS
Les autorités de Guinée équatoriale exigent le départ de la représentante de l’Organisation mondiale de la Santé dans le pays. Le Premier ministre Francisco Pascual Obama Asue l’avait accusée vendredi dernier d’avoir «
falsifié les données des personnes contaminées » par le Covid-19. «
Nous n'avons pas de problème avec l'OMS, nous avons un problème avec la représentante de l'OMS à Malabo », a-t-il déclaré. La Guinée équatoriale a arrêté de publier les statistiques quotidiennes de l’évolution de la pandémie fin avril, actualisant les chiffres de manière irrégulière. Les données avancées par l’OMS ont parfois dépassé celles publiées par le gouvernement, même s’ils sont aujourd’hui à nouveau identiques.
- Nouvelle phase du déconfinement au Nigeria
La majorité du territoire nigérian entre ce mardi dans la deuxième phase du déconfinement. Les hôtels peuvent rouvrir leurs portes, tout comme les lieux de culte. Mais ces derniers restent soumis à certaines restrictions : les fidèles doivent respecter la distanciation sociale, et seuls les rassemblements religieux standards sont acceptés. Les banques et institutions financières peuvent rouvrir à pleine capacité, et le couvre-feu est raccourci entre 22h et 4h du matin. Les écoles, les bars et les parcs restent pour l’instant fermés, et les vols domestiques ne pourront reprendre qu’à partir du 21 juin.
L’Etat de Kano, dans le nord du pays, placé en confinement total au début de mois de mai, commence de son côté la première phase du déconfinement. Seuls les administrations gouvernementales, les marchés et les banques peuvent désormais rouvrir avec des horaires limités.
- Nouvel allègement des restrictions au Bénin
De nouvelles mesures d’assouplissement entrent en vigueur ce mardi au Bénin. Les bars et les lieux de culte, fermés depuis le mois de mars dans le cadre de la riposte contre l’épidémie de Covid-19, sont autorisés à rouvrir leurs portes. Toutefois, les mesures barrières, port du masque dans les lieux publics, respect de la distanciation sociale, lavage des mains, doivent toujours être respectées. Les transports en commun, eux aussi à l’arrêt depuis mars, peuvent rouler à nouveau en imposant toutes ces règles à leurs passagers.
- La ministre de la Santé en Tanzanie affirme que la pandémie est en baisse
Ummy Mwalimu, la ministre de la Santé en Tanzanie, a affirmé lors d’un rassemblement ce lundi que l’épidémie de coronavirus était en phase de déclin dans le pays. Selon elle, seulement quatre cas sont encore actifs dans la capitale commerciale, Dar es Salaam. Elle demande toutefois à la population de continuer à respecter les gestes barrières. Le gouvernement tanzanien ne publie plus de statistiques sur le nombre de cas de Covid-19 et de décès enregistrés depuis fin avril. Le dernier bilan fait état de 509 tests positifs et 21 morts.
- La Tunisie rouvrira ses frontières à la fin du mois
Dans un communiqué, les autorités tunisiennes ont annoncé la réouverture des frontières maritimes, terrestres et aériennes pour le 27 juin. Les déplacements entre les différentes villes, interdits depuis le début du confinement, pourront reprendre dès jeudi. En Tunisie, le tourisme est à l’arrêt depuis le début du confinement en mars. Le secteur, qui représente 14 % du PIB du pays, souffre déjà d’un manque à gagner de deux milliards d’euros à cause du coronavirus. 400 000 emplois seraient menacés.