Donald Trump insulte une journaliste "au faible QI"

I heard poorly rated @Morning_Joe speaks badly of me (don't watch anymore). Then how come low I.Q. Crazy Mika, along with Psycho Joe, came..
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) June 29, 2017
...to Mar-a-Lago 3 nights in a row around New Year's Eve, and insisted on joining me. She was bleeding badly from a face-lift. I said no!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) June 29, 2017
"Inapproprié. Indigne."
Au sein même du Parti républicain, le sénateur Lindsey Graham, qui a déjà eu des mots très durs pour Donald Trump par le passé, a vivement réagi : "Monsieur le président, votre tweet n'était pas à la hauteur de votre fonction et symbolise ce qui ne va pas dans la politique américaine, ce n'est pas la grandeur de l'Amérique." "Cela ne me paraît pas être un commentaire approprié", a déclaré pour sa part l'homme fort du Congrès Paul Ryan, chef de file des républicains à la Chambre des représentants. "Inapproprié. Indigne. Pas présidentiel", a tweeté l'ancien candidat à la primaire républicaine Jeb Bush. "Le président a été attaqué sans merci sur le plan personnel par des membres de cette émission et je pense qu'il a été clair sur le fait que lorsqu'il est attaqué, il va répondre", a commenté la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Huckabee Sanders. Elle a fait valoir que selon une étude, dont elle n'a pas précisé la source, la presque totalité de la couverture des grandes chaînes américaines avait été consacrée à "attaquer le président et à essayer de vendre de fausses histoires sur la Russie" plutôt qu'à évoquer les sujets de fond. Quelques éditorialistes ont repris cette ligne, mais rares étaient les élus républicains à se risquer au secours de leur président."Il faut que cela s'arrête"
"Il faut que cela s'arrête", a exhorté la sénatrice républicaine Susan Collins, "nous avons tous un emploi – les trois branches du gouvernement (de l'État, NDLR) et les médias. Nous n'avons pas à nous entendre, mais nous devons faire preuve de respect et de civilité." "Voulez-vous que l'on se souvienne de vous pour vos tweets ou vos actes ?", a interrogé la sénatrice républicaine Lisa Murkowski. "Comment le Parti républicain fait-il passer son message et travaille-t-il sur son programme quand le président continue à poster des tweets comme celui-là ? Celui-là est terrible. Il s'en prend à la personne, il insulte de nouveau une femme. Ce n'est pas bon", a demandé la présentatrice Julie Banderas, de la chaîne Fox News pourtant prisée des conservateurs, à la présidente du Parti républicain, Ronna McDaniel. Fille de Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la sécurité du président Jimmy Carter, récemment décédé, Mika Brzezinski avait comparé jeudi la gestion de l'administration Trump à celle d'une entreprise. "Si quelqu'un venait à NBC (NBC Universal est la maison mère de MSNBC) et prenait le pouvoir, et commençait à tweeter furieusement à propos de l'apparence des gens, à harceler les gens, (...) à mentir tous les jours, à saper ses dirigeants, (...) cette personne serait limogée", avait déclaré la présentatrice. "Ce n'est pas un comportement normal. En fait, on s'inquiéterait que cette personne qui dirige l'entreprise ait perdu la raison", avait ajouté Mika Brzezinski. Ce n'est pas la première fois que Donald Trump donne un tour personnel à ses attaques contre la presse. À l'issue du premier débat télévisé de la campagne des primaires républicaines, début août 2015, l'homme d'affaires avait suggéré que la journaliste Megyn Kelly l'avait injustement traité durant l'émission car elle avait ses règles. Publié le 29/06/2017 à 23:53 | Le Point.frQuelle est votre réaction ?






