Ibrahim Traoré rend hommage à Thomas Sankara pour la commémoration de son meurtre
Trente-huit ans après la disparition du président Thomas Sankara, le Burkina Faso se souvient d’un homme dont le nom reste associé à la dignité, à la justice sociale et à la souveraineté nationale.

Ce 15 octobre 2025, le capitaine Ibrahim Traoré, actuel chef de l’État du Burkina, a rendu un hommage solennel à celui qu’il qualifie de « boussole » pour la Révolution burkinabè contemporaine. Dans un message empreint de respect, le président a salué l’engagement sans faille de Sankara pour un Burkina libre et intègre, soulignant que son esprit continue de guider la marche du pays vers ce qu’il appelle la « Renaissance burkinabè ».
Le chef de l’État a insisté sur la continuité du combat engagé par son illustre prédécesseur, rappelant que les idéaux de transformation et de courage que Sankara incarnait demeurent vivants. Selon lui, la construction d’un Burkina Faso nouveau repose sur la même exigence de dignité, de travail et d’émancipation qui animait le leader de la Révolution des années 1980.
Trente-huit ans après, la flamme toujours vive
Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara était assassiné avec douze de ses compagnons lors d’un coup d’État à Ouagadougou. Cet épisode tragique a brutalement interrompu une expérience politique et sociale unique en Afrique, marquée par une volonté de rupture avec les modèles de dépendance. Son assassinat a laissé une blessure profonde dans la mémoire collective du Burkina Faso, mais aussi un héritage que chaque génération redécouvre à sa manière.
En rendant hommage à Sankara, Ibrahim Traoré ne se contente pas de célébrer une figure du passé ; il revendique une filiation politique et morale. Le capitaine évoque la nécessité de « maintenir allumé le flambeau de la Renaissance burkinabè », une image forte pour dire que la transformation du pays doit s’appuyer sur la vision et la rigueur sankaristes. Dans les discours officiels comme dans les actes symboliques, cette référence à Sankara est devenue un repère central du pouvoir actuel, perçu par beaucoup comme un prolongement du rêve interrompu en 1987.
Source: https://lanouvelletribune.info/
Quelle est votre réaction ?






