TICAD-9 à Yokohama : Échec aux manœuvres algériennes
La conférence de la 9ème TICAD à Yokohama, le 22 août 2025, a été marquée par la fermeté japonaise face aux manœuvres diplomatiques algériennes, et la mobilisation des représentants pays autour du Maroc, au nom de l’unité africaine. Une éclatante victoire pour Rabat.

En effet, la neuvième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-9) s’est conclue sur une démonstration éclatante de cohérence diplomatique et de respect des principes de souveraineté des pays africains reconnus à l’ONU. C’est une réalité : le Japon, pays hôte, a opposé un refus catégorique à toute tentative de politisation du forum, en rejetant la présence de la pseudo «rasd», entité non reconnue par les Nations Unies. Cette position japonaise, soutenue par une coalition soudée de pays africains, a infligé un revers diplomatique sans précédent aux représentants algériens et leurs séparatistes sahraouis.
Profitant de sa présence résiduelle au sein de l’Union africaine, la pseudo «rasd» a tenté de s’infiltrer dans les travaux de la TICAD-9 par le biais de la délégation de l’UA. Mais cette tentative a été immédiatement déjouée. En outre, le Japon a réaffirmé que les invitations étaient strictement réservées aux États africains reconnus par les Nations Unies. Aucun document officiel de la Conférence, ni même informel, n’a été transmis aux représentants séparatistes, qui n’ont bénéficié d’aucune forme de reconnaissance. Leur présence s’en est trouvée réduite à une identification générique sous le label «UA», et dépourvue de tout protocole, d’accréditation ou de visibilité.
Face à cette intrusion illégitime, dix-huit pays africains, unis autour du Maroc, ont adressé une protestation écrite au gouvernement japonais. Ils ont d’abord dénoncé une présence inacceptable, affirmant que cette entité n’avait rien à apporter aux travaux de la TICAD, et ont ensuite rejeté fermement toute tentative de détournement politique du forum. C’est la première fois qu’un groupe aussi large de pays africains adopte une telle position commune aussi claire, traduisant une exaspération croissante face à l’instrumentalisation diplomatique orchestrée par l’Algérie.
Le ministre japonais des Affaires étrangères, M. Takeshi Iwaya, a été sans équivoque lors de la séance d’ouverture. Il a déclaré que le Japon ne reconnaît pas la pseudo «rasd», n’entretient aucun lien avec elle, et que sa présence ne saurait être interprétée comme une reconnaissance. Cette déclaration solennelle, prononcée devant les chefs d’État africains, les représentants de l’ONU et de la Banque mondiale, a été perçue comme un désaveu cinglant pour les séparatistes et leur parrain algérien. Un message fort à l’adresse de ceux qui cherchent toujours à détourner les forums de coopération vers des agendas idéologiques stériles.
Alors qu’ils espéraient gagner en visibilité, les séparatistes ressortent de la TICAD-9 plus isolés et discrédités que jamais. Leur non-reconnaissance sur la scène internationale a été mise en lumière, contrastant avec l’accueil réservé aux États africains légitimes. Cette humiliation diplomatique marque également un revers stratégique pour l’Algérie, dont la tentative d’imposer la «rasd» s’est retournée contre elle, révélant l’essoufflement de son narratif et le rejet croissant qu’il suscite en Afrique.
Le Maroc, représenté par l’ambassadeur du Roi au Japon, Mohamed Rachid Bouhlal, ressort renforcé de cette séquence. Le soutien africain à son initiative d’autonomie s’élargit, et la position japonaise, claire et constante, vient s’y ajouter. Déjà, en septembre 2023, le chef de la diplomatie japonaise avait salué les efforts sérieux et crédibles du Maroc pour une solution politique durable au Sahara. En mai 2024, Mme Kamikawa Yoko avait réitéré cette position, qualifiant l’initiative marocaine de base réaliste. Le Japon a défendu cette approche au Conseil de Sécurité durant son mandat 2023-2024, confirmant son alignement avec la légalité internationale.
La TICAD n’est pas un terrain de manœuvres politiciennes
Le Maroc réaffirme que ce forum est dédié exclusivement au développement de l’Afrique, à l’abri de toute instrumentalisation. Ceux qui tentent d’en faire un théâtre de confrontation idéologique s’exposent à l’isolement diplomatique. La diplomatie marocaine a su, avec discrétion et efficacité, neutraliser la tentative d’infiltration du Polisario, transformant cette participation en source de gêne pour l’Algérie et ses alliés.
Le revers des séparatistes est en réalité celui de l’Algérie. Après avoir mis en garde l’ambassadeur algérien, le Japon a exprimé sa réprobation des manœuvres sournoises visant à détourner la TICAD de sa vocation. Cette intrusion illégitime a mis en évidence l’isolement croissant des séparatistes, en Afrique comme dans le monde. L’Union européenne a également réaffirmé sa non-reconnaissance de la «rasd», et aucun État membre de l’UE ne reconnaît cette entité. Les grandes puissances s’alignent progressivement sur la souveraineté du Maroc et sur la pertinence de son initiative d’autonomie comme seule solution viable.
La TICAD-9 s’est achevée sur une note claire : le Japon réaffirme son soutien au développement de l’Afrique et à l’intégrité territoriale du Maroc. Le forum de Yokohama a démontré sa capacité à résister aux tentatives de politisation et à consolider une coopération fondée sur le respect mutuel et les intérêts partagés. Le message est limpide : l’avenir de l’Afrique se construira dans la souveraineté, la stabilité et le partenariat, loin des agendas idéologiques et des manipulations diplomatiques.
M. SANOGO
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