Problème du Nord-Mali :rnBahanga et Fagaga posent des conditions pour leur capitulation

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La situation d’insécurité, créée dans la région de Kidal par les multirécidivistes Hassan Fagaga et Ibrahim Bahanga, tend probablement vers son épilogue. Les deux indécrottables partisans de l’irrédentisme touareg n’ont certes rien ajouté au nombre des otages libérés malades aux autorités maliennes, mais ils n’ont également jamais montré autant de disposition au dialogue et à la négociation, depuis le minage de la zone de Tinzewaten et son encerclement par l’armée malienne.

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 Est-ce les fruits des missions parlementaires dépêchées sur les lieux où de la coopération tardive de la partie algérienne ? Qu’importe ! Ce qui parait plus évident, à en croire de bonne source, c’est que Fagaga et Bahanga se trouvent actuellement dans une logique irrévocable de réintégration de l’Accord d’Alger, le même document où ils disaient ne pas se reconnaître lors du déclenchement de la terreur en 8ème Région du Mali. De même source, il nous revient que les deux compares ont posé pour ce faire quelques conditions et assurances. Ils réclament de prime abord que les hautes autorités maliennes clarifient, par des garanties plus fiables, certains de leurs engagements contenus dans l’Accord d’Alger. Notre source ne précise pas lesquels mais une chose paraît sûr pour le moins : le retrait de l’armée de la zone de Tinzewaten n’est plus la conditionnalité sine qua non pour déposer les armes, libérer les otages et coopérer éventuellement pour le déminage des lieux. Il semble en outre que les premières réclamations évoquées plus haut ne servent au fait que de couverture aux deux multirécidivistes pour d’autres garanties plus vitales. Encerclé et sans issue apparemment, ils veulent également des assurances qu’ils ne seront pas inquiétés par les autorités de Bamako en cas d’armistice et de libération de leurs otages. C’est ce qu’ils ont confié, à en croire d’autres indiscrétions, à la partie algérienne, laquelle s’est gardée cette fois de cautionner des accords constamment violés. Ou bien l’Algérie voudrait-elle se débarrasser du chapeau de médiateur pour se libérer de toute contrainte morale dans la défense discrète de ses intérêts au septentrion malien ? Coup de théâtre, en tout cas, le médiateur de l’Accord d’Alger a demandé cette fois d’être secondé, pour cette fois, par un autre pays crédible. Le dévolu de la partie rebelle est ainsi tombé, on ne sait pourquoi, sur la France.

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Reste à savoir, par ailleurs, si les hautes autorités se montreront réceptives aux conditions de multirécidivistes coupables de tant de crimes et de tort causés aux dépens des citoyens et de l’État.

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A.K

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