Mali: la COPAM exige la tenue des concertations nationales pour libérer le pays

30 Déc 2012 - 09:46
30 Déc 2012 - 10:27
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[caption id="attachment_110382" align="aligncenter" width="615"] Ci-contre Mohamed Tabouré et Younouss H Dicko[/caption] C'est la première fois que la coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM) organise une activité dans la ville de Kati, fief des militaires tombeurs de l'ex-régime. Et à cette occasion elle a réclamé la tenue d'assises nationales et l'établissement d'un conseil national de transition pour le changement. Younouss Hameye Dicko, le président de la principale coalition qui avait soutenu l'ex-junte après le coup d'Etat.explique la position du mouvement: "De notre point de vue le capitaine Sanogo ne sait même pas que nous sommes là. Parce qu'à aucun moment nous n'avons dit ou fait dire au capitaine que nous venions à Kati. C'est un hasard heureux. Nous n'avons jamais été une organisation pro-junte. "Nous sommes une organisation pour le changement. La junte a initié un changement et ce changement nous convient'', a-t-il déclaré au correspondant de BBC Afrique. La COPAM et les ex-mutins partagent beaucoup d'idées et d'objectifs dont l'organisation d'une concertation nationale. Lors de sa réunion à Kati a COPAM a lancé un appel à la tenue immédiate d'assises nationales souveraines. Mohamed Cheik Tabouret, porte-parole de la COPAM: ''avec la conviction profonde que la concertation nationale sera souveraine pour dégager et mettre au rancart tous les usurpateurs téléguidés par la CEDEAO et la communauté internationale et instaurer à leur place un conseil national de transition pour le changement (CNTC). Cet organe doté de pouvoir législatif et exécutif sera composé de civils et de militaires et chargé d'élire en son sein un président de transition et/ou un haut conseil d'Etat. Younouss Hameye Dicko a précisé que si les concertations approuvent le président actuel, il restera, sinon un autre sera désigné à sa place. Hors, les concertations nationales, maintes fois reportées, avaient deux objectifs principaux: à savoir établir une feuille de route consensuelle pour la transition et créer de nouveaux organes afin de mener à son terme la transition. Il s'agissait par exemple de la commission nationales aux négociations chargée de nouer un dialogue avec les groupes armés opérant dans le nord. Quant au capitaine Amadou Haya Sanogo qui avait dit ne pas être intéressé par le poste de président, il a récemment laissé entendre qu'au delà de son poste actuel, il répondrait "présent partout où les Maliens voudraient qu'il soit. II est à la tête du comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité. bbc.co.uk

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