Assemblée Nationale : les nouvelles mesures d’Issaka Sidibé

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Le Président de l’Assemblée Nationale, l’honorable Issaka Sidibé, veut mettre de l’ordre dans la salle de plénière.

A en juger par les nouvelles mesures qu’il a prises lors de la plénière du mardi 6 décembre dernier, il semble déterminé à conférer à la plénière tout son caractère solennel.

En effet, Issaka Sidibé a décrété que désormais aucune communication téléphonique ne sera autorisée dans la salle de plénière. Tout député ou toute autre personne qui veut passer un appel devra sortir de la salle pour ne pas perturber la plénière. En décidant ainsi, il veut amener les députés à être plus attentifs lors des débats sur les textes de la nation. Car, selon le Président, étant dans la salle et parlant au téléphone, les députés ne pourront pas se concentrer.

Il faut dire que cette mesure est salutaire, car nos honorables étaient de moins concentrés lors des débats en plénière. Il y en a même qui passent plus de temps à causer avec leurs collègues qu’à suivre les débats.  Autre décision prise par le patron de l’Hémicycle, c’est que désormais tout député qui se trouverait en travaux en commission devra s’inscrire sur une liste qui sera ouverte à cet effet. Cela est valable pour les députés malades ou qui seront en mission de l’Assemblée Nationale.

En prenant cette décision, le Président de l’Assemblée Nationale veut s’assurer de l’assiduité de ses collègues.

 

Lutte contre les armes légères au Mali : Le président du RASALAO dénonce un recul

Le Gouvernement malien vient de prendre une grave décision qui jure avec la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petits calibres. En effet, le Gouvernement Modibo Kéita a décidé de changer l’ancrage institutionnel de la Commission nationale de lutte contre les armes légères et de petits calibres. De la Présidence de la République, elle a été transférée au Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile. Ce qui est contraire à l’esprit de la Convention citée plus haut. Laquelle stipule que les Commissions nationales doivent être logées au plus haut sommet de l’Etat.

C’est dans ce sens que celle du Mali avait été rattachée à la Présidence de la République depuis sa création en 1996. Le président du Réseau d’Action sur les Armes Légères au Mali et en Afrique de l’Ouest (RASALAO), notre confrère Amadou Maïga, estime que ce transfert est un recul en matière de lutte contre les armes légères au Mali. Car, a-t-il expliqué au cours d’un entretien, le Mali était considéré comme un pays pilote dans ce domaine. Selon lui, les autres pays venaient s’inspirer de l’expérience malienne. Il a cité, entre autres, les pays comme le Niger, le Burkina Faso et le Libéria dont les Commissions nationales étaient rattachées à leurs Ministères de l’Intérieur.

OPAM: accusé d’avoir acheté du riz pourri, le PDG dément

Suite à une dénonciation, nous nous sommes transportés dans les locaux de l’Office des Produits Alimentaires du Mali (OPAM) pour y rencontrer son Président Directeur Général, Salif Diarra, pour se faire une religion de l’accusation selon laquelle l’OPAM aurait acheté du riz pourri. D’emblée, le PDG de l’OPAM a démenti cette information. Selon lui, le riz ne fait pas partie habituellement de la distribution de céréales de sa structure dans le stock national de sécurité alimentaire.

A l’en croire, les céréales que l’OPAM distribue sont le mil et le sorgho. Il a expliqué qu’exceptionnellement l’année dernière, il y a eu un fonds destiné à la reconstitution du stock national de sécurité alimentaire. C’était en prévision du retour des refugiés dans leurs localités. Il a relevé que le Commissariat à la Sécurité Alimentaire a demandé que le reliquat de ce fonds soit consacré à l’achat du riz pour 6 000 tonnes. Selon lui, ce riz a déjà été distribué dans le nord du Mali. «S’il était pourri on n’aurait pas pu le distribuer. Jusqu’à présent, je n’ai pas connaissance d’une plainte par rapport au riz que nous avons distribué», a-t-il dit.

Rassemblées par Youssouf Diallo

 

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