Infos- flash : Les brèves de Nouvelle République

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Législatives à Niono : de la prison à l’Assemblée pour Oumou Coulibaly

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Tout porte à croire que Oumou Coulibaly vient d’échapper à la Justice pour au moins cinq ans. Elue sur la liste Sadi à Niono, Oumou Couloubaly est cette brave femme qui avait organisé une marche avec le collectif des femmes de l’Office du Niger dont les maris avaient été évincés de leur champ. Et pour mieux marquer le coup à l’époque, elle avait organisé sa marche le jour même où la première dame du Mali, Lobbo Traoré effectuait une visite à Niono. Elle et une dizaine d’autres femmes avaient été arrêtées et incarcérées quelques jours et mises à la disposition de la justice qui devait enrôler leur affaire pour un jugement à venir. Entre temps,Oumou Couloubaly qui est connue pour être une battante a été désignée par la SADI pour porter ses couleurs aux élections législatives. Malgré les intimidations, malgré les pressions notamment de la part du ministre Seydou Traoré, malgré les insultes, elle a tenu bon. Résultat des courses : elle est élue député pour cinq ans. Du coup à Niono, les gens estiment que la Justice devra être très patiente pour pouvoir juger cette dame qui n’a fait que défendre ses terres et ses maris spoliés.

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Ousmane Issoufi Maïga, un homme serein : Prêt pour la passation

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Depuis que le président de la République a annoncé qu’il reconduisait le gouvernement jusqu’à la fin des élections, les ministres traînent une mine de malheureux et s’activent un peu dans tous les sens pour rester à leur poste ou à défaut rester dans le gouvernement quel que soit le poste ou le strapontin. Seul le Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga dégage une certaine sérénité. Selon des informations assez précises, il aurait déjà bouclé tous ses dossiers et serait prêt à effectuer passation à n’importe quel moment. Comme quoi, n’est pas commis de l’Etat qui veut.

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Le Mouvement citoyen transformé en parti : la chasse aux députés

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Au regard du comportement des animateurs du Mouvement citoyen, nombreux sont nos concitoyens qui s’interrogeaient sur les réticences des « amis » du Président à sauter le pas. Au sein même des partisans du président de la République le débat avait fait rage entre « pro » et « anti » transformation en parti politique. C’est ce débat non tranché à l’époque qui avait poussé certains « jeunes » à créer le PCR. Après les élections générales de cette année et dans la perspective de pouvoir exister après 2012, les responsables du Mouvement citoyen sont semble-t-il prêts à transformer leur association en parti politique. Selon nos informations, le parti verra le jour avant la rentrée parlementaire. Au regard des résultats rendus publics par le ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, on peut créditer le Mouvement citoyen d’un nombre d’élus qui tourne autour de la vingtaine. Mais avec la création très prochaine du parti, les « amis » du président de la République comptant attirer à eux plusieurs autres députés des partis politiques. Selon nos informations, ce serait l’Adéma qui pourrait en souffrir le plus et dans une moindre mesure l’URD. L’objectif serait de créer une sorte de force tampon entre le président de la République et les partis classiques. En attendant de voir, les tractations vont bon train.

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Elections législatives : la hantise du juge constitutionnel

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Malgré la proclamation des résultats qui donnent une fourchette assez précise des élus, les candidats ne dorment que d’un œil. Tous attendent le verdict de la Cour constitutionnelle et se gardent de crier victoire. Surtout qu’il y a beaucoup de rumeurs en provenance des alentours du marché Dibida où se trouve le siège des juges constitutionnels. Il se raconte que ceux-ci ont été saisis de plusieurs requêtes et que cette fois-ci ils entendent remettre les pendules à l’heure après le laisser-aller et le laisser-faire des précédents scrutins. Du coup c’est la hantise générale. Tous ayant fraudé et volé, personne ne sait qui sera attrapé par les juges.

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« Sacré » Seydou en danger : un de ses collègues du CE veut sa place

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Le ministre de l’Agriculture Seydou Traoré se ferait actuellement beaucoup de soucis pour son poste. Dans la perspective du remaniement annoncé pour le mois prochain, il se serait rendu compte qu’un de ses collègues membres du comité exécutif de l’Adéma aurait entrepris de lui piquer son poste. Et pour ce faire il aurait sérieusement miné le terrain. Mais « sacré » Seydou des criquets se prévaudrait de ses rapports avec le Président pour garder son calme et son sang froid. Mieux, il raconterait à qui veut l’entendre que le prétendant à son poste est fraîchement revenu à l’Adéma après une escapade qui ne lui a pas porté bonheur. On attend de voir ce que ce match donnera comme résultat.

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Victoire relative de l’Adéma : les barons rasent les murs

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Après l’euphorie du premier tour des élections législatives suite aux bons scores qui laissaient entrevoir pas moins qu’une majorité absolue à l’Assemblée et la douche froide qui s’en est suivie lors du second tour et dans l’attente du troisième tour qui se joue devant la Cour constitutionnelle et qui pourrait dégraisser davantage les Abeilles, l’heure semble être aux règlements de comptes au sein de la Ruche. Entre barons du comité exécutif, l’heure est au bilan et les uns et les autres se critiquent de manière à peine voilée. Région par région, ils font le point et pointent les défaillances.

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Région de Kayes : Marimantia a tout perdu

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Hormis la circonscription électorale de Kayes, l’Adéma a perdu partout y compris à Diéma où règne le ministre Marimantia Diarra comme un véritable potentat local. Cinq années de présence dans le gouvernement ne lui a pas permis de consolider son parti dans sa localité à plus forte raison dans la région. Sans oublier qu’en plus de lui, il y avait Ahamada Sokona et Fassiriman Dembélé tous deux candidats respectivement à Yélimané et à Bafoulabé. Makan Tounkara n’était pas candidat mais était le responsable de la circonscription électorale de Kita perdue face au Parena et au RPM.

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Région de Koulikoro : Dioncounda sauve la mise

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C’est ici que l’Adéma a le moins perdu et opère une sorte de retour en grâce en gagnant à Koulikoro, Dioïla, Nara et Kolokani. Le président du parti, Dioncounda Traoré, qui a été élu pourra toujours se targuer d’avoir su bien garder la maison en y ramenant d’autres élus.

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Région de Sikasso : Le Tata est tombé

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Là on a assisté à une vraie saignée parce que l’Adéma a perdu même la capitale régionale. Mais ce ne fut pas tout parce que des localités comme Kadiolo, Yorosso, Kolondiéba ont été perdues. Quand on sait que la région de Sikasso a des responsables comme Tiémogo Sangaré, Adama Diarra et dans une moindre mesure Seydou Traoré (ce dernier aurait tout fait pour que son parti compose avec le jeune Poulo mais en vain), on peut imaginer la déception.

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Région de Ségou : La bérézina

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Le premier que tout le monde indexe est bien entendu le ministre Seydou Traoré. Mise à part la circonscription de Tominian et dans une moindre mesure celle de Ségou où l’Adéma était en liste commune, ce fut une véritable bérézina. Niono, Macina, Barouéli où le ministre Seydou est passé et repassé ont toutes échappé à l’Adéma. Quand on sait que le ministre a fait de son département et de l’Office du Niger un prolongement de ses ambitions politiques, on peut comprendre la volée de bois verts qui lui est destinée.

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Région de Mopti : Des défaites spectaculaires

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Comme dans les autres régions, Mopti n’a pas échappé au sort qui s’est abattu sur les abeilles. L’Adéma n’a gagné qu’un siège dans la circonscription de Mopti et sur les 18 sièges que compte la région, les Abeilles ne sont que cinq à venir à Bamako. Mais les défaites les plus retentissantes sont celle de Djenné où le Seuil de Talo, utilisé comme argument politique, n’a pas pu être d’un grand secours pour l’inamovible Mahamane Santara et celle de Douentza où le pauvre Moustapha n’est toujours pas revenu de ce qui lui est arrivé.

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Régions de Tombouctou, Gao et Kidal : L’avenir au Nord

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L’Adéma s’est assez bien comportée dans les régions du Nord avec la prouesse inédite d’avoir un député élu avant même les élections à Tin-Essako. Mais elle quand même perdu Niafunké, Bourem, Ansongo. Et les circonscriptions remportées l’ont été au bénéfice de listes communes.

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District de Bamako : Une présence symbolique

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Il semble loin le temps où l’Adéma régnait sans partage sur la capitale. En effet, sur les 14 sièges en compétition, le parti des Abeilles n’a pu en prendre que trois sur des listes communes et dans la contestation. Mais les militants gardent au travers de leur gorge la défaite en commune II supposée être le fief de Sékou Diakité, secrétaire à la communication et coordinateur du parti à Bamako.

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Au regard de ces résultats pour le moins mitigés, on ose à peine imaginer l’ambiance au sein du CE. Mais de ce côté là, les Abeilles nous ont habitués à la méthode Coué.

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Presse malienne (1) : L’intolérance persiste

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A la faveur de son assemblée générale tenue le samedi dernier, la Maison de la presse a procédé à l’exclusion de certaines associations. Il s’agit notamment de l’AJPP, l’ASPAD et l’AFPPM au motif que ces associations refusent de participer aux activités statutaires, agissent en contradiction avec les statuts de la MP. Il faut signaler que c’est sur la base l’article 8 des statuts de la MP que cette mesure lourde a été prise. Il faut rappeler que les trois associations sont toujours à la justice avec l’actuel bureau de la MP pour une histoire de légitimité ; il faut ajouter que l’assemblée générale aurait dû juste prendre des mesures contre des individus et non contre une association ; il faut terminer en disant que l’article 8 sur la base duquel est prise la mesure de radiation pose un certain nombre de conditions (comme écouter par exemple ceux qu’on veut exclure) avant de commettre l’irréparable. Il est clair que cette mesure pourrait difficilement ramener la sérénité dans le milieu de la presse qui fait face à plusieurs défis aujourd’hui.

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Presse malienne (2) : Des journalistes « négocient » avec Sombé

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L’information court toutes les rédactions depuis au moins deux semaines. Et elle n’est pas à l’avantage de la presse malienne dont certains membres ne courent que derrière leurs intérêts personnels. Il semble qu’un groupe de journalistes a approché le procureur Sombé Théra pour lui proposer un marché pour le moins douteux et grotesque. Empêtré dans une affaire qui se trouve aujourd’hui en appel, ils lui ont proposé de l’aider dans la fameuse affaire de « la maîtresse du président de la République » et en contre partie il devait juger en leur faveur dans leur affaire. Incompréhension du pauvre juge qui a eu tout le mal du monde à faire comprendre à nos confrères que leur affaire n’était plus de son ressort dès lors qu’elle est appel.

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Diré : Il tue une fillette mais n’est pas inquiété

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La scène s’est passée le 30 juillet dernier à Diré. Au bord de son véhicule, le maire de la commune rurale de Tienkour (commune du député Nock Ag Atia), Almoudou Oumar Touré provoque un terrible accident de la circulation et tue une petite fille qui balayait devant une porte. L’affaire qui est portée devant la gendarmerie pourrait faire long feu dans la mesure où le député remuerait ciel et terre pour l’étouffer ce dans la mesure où la victime tuée est la fille d’un de ses Bellah. Deux heures de temps seulement après l’accident, les populations de Diré ont aperçu le maire devant sa boutique avec sa voiture garée à côté de lui. Et pourtant, en plus de la gendarmerie, Diré dispose d’un juge qui de toute évidence a décidé de ne pas lever le petit doigt.

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Il se dit que le maire Almoudou Touré n’est pas à son premier accident et qu’à chaque fois, il n’y a pas eu de suite. Cette fois-ci, il y a eu mort d’homme et les populations sont bien curieuses de voir comment l’affaire va évoluer.

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Rapport du Vérificateur : la riposte du Gouvernement ?

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Le récent rapport du Vérificateur général continue à faire couler beaucoup d’encre et de salive. Non seulement au sein de l’opinion qu’au sein de la Communauté des bailleurs de fonds. Mais s’il y a une institution qui garde le rapport comme une sorte d’arête au travers de la gorge, c’est bien le gouvernement. C’est vrai que sans être une charge en règle contre le gouvernement, le rapport met à nu certaines pratiques dont se sont rendus coupables les départements ministériels épinglés. Pour le gouvernement, le rapport du Vérificateur n’est ni la Bible ni le Coran et comporte des insuffisances qui méritent d’être éclaircies. Mais le dilemme est de savoir comment apporter des éléments contradictoires sans tomber dans la polémique. En attendant que le gouvernement ne détermine la démarche à adopter, certains départements seraient déjà en train de produire leur contre-rapport.  On est pressé de voir par exemple les justificatifs des 11 millions de thé et de café dépensés en un jour dans le département de Hamed Diane Séméga.

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