4ème congrès et présidence du RPM : IBK va-t-il donner son quitus à Tréta ?

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L’ex-ministre Bocary Tréta lors de la tournée du BPN RPM en Communes V et VI: «L’opposition veut renverser le pouvoir d’IBK durant ce mois de mars»
Bocari Treta,

A quelques encablures du congrès, de nombreux mandataires s’impatientent. Ils ne savent pas à qui placé leur confiance. Puisqu’ils n’ont eu aucune directive jusqu’alors pour le choix du futur président du parti. Ils attendent donc le résultat de la rencontre prévue vendredi entre le président de la République et une délégation du bureau national. Afin que soit tranché le choix du président du parti.

Pour de nombreux militants rencontrés par nos soins, Dr Bokari Tréta est le favori de la présidence. Il a fait un travail de sape à cet effet. Et il entend passer par consensus. Mais, pour d’autres, c’est le président IBK qui décide du choix de l’homme fort du parti. Va-t-il donner son quitus pour Tréta ?

C’est la grande inconnue et la question qui taraude les esprits. Pour diverses raisons.

Pour nombre de nos interlocuteurs, lorsque Dr Tréta était ministre, il a créé d’énormes problèmes au président IBK et à ses PM. Il n’hésitait pas à taper la table lors des conseils des ministres et à asséner certaines vérités à la barbe du Chef de l’Etat. Finalement, il a été évincé du gouvernement. Sorti du gouvernement, il a entrepris des démarches déloyales vis-à-vis du mandé massa jusqu’à ce qu’il soit menacé par le pôle économique.

Au vu de ces agissements maladroits du Dr Tréta, ceux-ci pensent qu’IBK ne va pas accepter de donner son quitus à Tréta pour prendre les rênes du parti. Ils soutiennent qu’en le faisant, le président IBK va se faire hara-kiri. Pourquoi?

Pour de nombreux cadres du parti, Dr Tréta ne vise et ne rêve qu’être le porte-étendard du parti en 2018. Alors, en lui offrant le parti sur un plateau d’or, il n’hésitera plus à tenir tête au Chef de l’Etat. Personne ne sera donc surpris lorsqu’il se positionne pour le fauteuil présidentiel. A cet effet, il va contribuer à l’émiettement de l’électorat d’IBK mais surtout risque de lui causer des ennuis.

Pour éviter un tel scénario, ils sont très nombreux les délégués qui vont participer au renouvellement du bureau à ne pas encore se décider. Ils disent attendre le mot d’ordre du Chef de l’Etat grâce à qui le parti a existé et qui l’a fait renaître après son élection à la présidence suite au putsch du 22 mars 2012.

B. DABO

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