Lettre à grand-père : Et si on lisait ensemble l’histoire ?

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Un grand intellectuel sénégalais, un futuriste disait un jour : « Un peuple ne choisit pas sa géographie, mais il peut décider d’écrire son histoire ». Oui grand-père, un peuple peut décider son destin. Il peut rompre avec la fatalité et de décider d’être scribe de sa destinée. Des peuples l’ont fait, d’aucuns le font aujourd’hui et d’autres continueront de le faire.

Pour ce faire cher grand-père, il faut aussi lire l’histoire. Oui au moins l’histoire de cette même géographie pour au moins sembler humains, ne pas refaire les mêmes tout en étant surpris face aux mêmes résultats. Tel un singe qui s’attriste devant la perte de son fruit mais qui rejoue avec un fruit et s’attriste de nouveau s’il arrivait à le perdre.

Oui grand-père ! Ne devrions-nous pas d’abord relire l’histoire depuis l’empire du Ghana pour éviter l’histoire entre Assimi et Ba Ndaw, pardon entre Wakandé Sacko et Mamady. Oui cette histoire de l’empire du Ghana de Kélétigui et Mamady tel que Ba Ndaw et Assimi. Oui il faut relire l’histoire d’hier et d’avant-hier pour mieux écrire aujourd’hui, l’histoire de demain.

Faut-il une transition à GMT ou à ATT ? Que faut-il écrire pour l’histoire de demain. Qu’avons-nous aujourd’hui ? Kissima Dougara et Tiécoro Bagayoko existent-ils aujourd’hui pour l’histoire de demain ? Sommes-nous encore dans les zigzags d’un numéro 1 et les micmacs d’un numéro 2 ? Ne faut-il pas relire ensemble l’histoire sans amalgame aucune pour écrire demain sans embarras aucun.

Oui grand-père ! En 2023, un autre 1960 doit-il être joué ? Abas la France ! Vive la Russie ! Pour que 8 ans après, pardon 8 mois, Wagner destiné au Sahel pardon les coopérants russes, j’allais dire,  soient scindés et renvoyés de contrainte pour aller sauver la grande Russie.  Oui grand-père, 60 ans après, rejouer la même carte à la table contre le même ennemi avec les mêmes armes.

Grand-père, notre géographie s’appelle Mali mais son histoire, c’est le Ghana, le Mandé, le Macina, le Toucouleur, le Songhay, le Kaarta, le Bambara, le Mossi etc. Pour écrire demain, il faut relire tout hier et écrire demain aujourd’hui sans faute. Il faut écrire sur de la pierre et non du sable. Il faut écrire demain aujourd’hui, pour que les futures générations s’en réjouissent.

Oui grand-père, on ne choisit pas sa géographie mais c’est à nous d’écrire l’histoire. Qu’elle soit une histoire de petits hommes ou une épopée de grands empereurs, à un moment donné, ce sont des hommes qui décident d’écrire une histoire. Et c’est chaque peuple d’une géographie d’écrire son histoire. Le compte à rebours est lancé et l’histoire, quant à elle, elle s’écrit à chaque soleil le jour et à chaque lune la nuit. C’était la 206ème lettre. A mardi inch’Allah !

Lettre de Koureichy  

 

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