Le président de CARE, Cheick Boukadry Traoré : Nous nous battrons pour le renouveau du Mali

10 Nov 2010 - 00:00
10 Nov 2010 - 00:00
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" La jeune génération ne doit pas rater l'important tournant de 2012. Elle doit se lever et se mobiliser pour améliorer les structures de gouvernance du pays. Ceci, dans le but d'améliorer les conditions de vie des populations et de préparer l'avenir de nos jeunes frères et de nos enfants ". Ce sont-là quelques mots de Cheick Boukadry Traoré, président du mouvement politique Convergence Africaine pour le Renouveau (CARE). Le fils du Général Moussa Traoré, dont le mouvement va avoir bientôt son récépissé de parti politique légalement constitué, annonce sa ferme volonté de changer la gouvernance au Mali

A la question de savoir comment se porte CARE en attendant sa mue en formation politique, notre interlocuteur dira que le mouvement se porte très bien. Il est à la phase d'implantation sur l'ensemble du territoire. Les jeunes, les femmes et l'ensemble des populations se mobilisent à la satisfaction générale des responsables.

       Le fils du Général Moussa Traoré est-il candidat à la présidentielle de 2012, notre interlocuteur se contentera de déclarer que c'est le parti qui en décidera. C'est, a-t-il insisté, le parti seul qui est à même de choisir le candidat capable de mieux défendre ses couleurs. Ce choix du candidat se fera en 2011 afin de lui donner beaucoup plus de chance de gagner la bataille électorale de 2012. Ce dont il est sûr, c'est l'engagement de CARE à concrétiser les aspirations des Maliens.

Comment va s'opérer cette concrétisation des aspirations des Maliens ? Le président de CARE parlera de concertations (dantiguè)  et de conversations (baro) que le mouvement a déjà entreprises avec les Maliens sur toute l'étendue du territoire national. "A travers les 'dantiguè et baro'', nous sommes en train de recueillir les préoccupations et les problèmes de la nation à partir des chefs coutumiers, les chefs religieux, les grandes familles  mais aussi  des militants et le peuple malien en général.

 Après avoir recensé ces problèmes, nous allons les intégrer à notre ''Mali samballagnon'' (notre projet de société). C'est quand nous aurons terminé cette étape que nous allons organiser notre Congrès pour informer officiellement le peuple de l'existence du parti et mieux divulguer notre projet pour le renouveau du Mali ".

A propos de ce renouveau, Cheick Boukadry Traoré dira que la jeune génération ne doit pas rater l'important tournant de 2012. Elle doit se lever et se mobiliser pour améliorer les structures de gouvernance du pays. Ceci, dans le but d'améliorer les conditions de vie des  populations et préparer l'avenir des jeunes frères et des enfants. Quand pourra se tenir ce premier Congrès de CARE ? Notre interlocuteur tablera sur le premier trimestre de 2011.

A la question de savoir quels sont aujourd'hui les rapports entre le président de CARE et son père, le fils du Général Moussa Traoré ne s'est pas fait prier : "Politiquement, nous ne partageons pas les mêmes convictions. Mais, socialement, Moussa Traoré est mon père. Je peux seulement dire qu'il peut soutenir qui il veut et je peux mener mes activités politiques comme je l'entends ". Quid des rapports entre le RDM (dirigé par le gendre de Moussa Traoré, Cheick Modibo Diarra) et la CARE ? "Il n'y a aucun rapport entre CARE et le RDM. Nous ne connaissons pas la philosophie politique du RDM. C'est à chaque parti politique de se définir politiquement devant le peuple malien ". Il a ajouté qu'à sa connaissance, le RDM et son candidat sont soutenus par le président Moussa Traoré et les barons de l'UDPM. La principale question,selon lui, est de savoir quel rôle ils joueront au sein de ce parti. "Nous savons donc que le MPR  n'est plus soutenus par les responsables de l'UDPM.

C'est en définitive au MPR de se redéfinir et le RDM de se définir face au peuple malien", a-t-il déclaré.

Et le président de CARE de rappeler que certains acteurs politiques les ont traités de "vendeurs de rêves non testés". "Nous sommes peut-être des rêveurs. Mais, nous rêvons comme les présidents Modibo Kéita, Fily Dabo Sissoko ont rêvé de vivre dans un Mali indépendant et se sont battus pour atteindre cet objectif. Nous sommes des rêveurs comme les présidents Moussa Traoré et ses compagnons qui ont rêvé d'un Mali non socialiste et ont travaillé pour y parvenir. Nous rêvons comme les présidents Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré ont rêvé de vivre dans un Mali pluraliste et démocratique et se sont battus pour y arriver. Nous rêvons de semer le samballagnon du Mali en 2012. Nous nous battrons pour le renouveau du Mali  et, avec la volonté de Dieu, nous réussirons", a-t-il martelé.   

Bruno D SEGBEDJI

 

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