C’est certainement Alexandre Dumas qui le mieux a donné le sentiment général sur la politique et les jeux troubles qui l’entourent : « En politique, mon cher, vous le savez comme moi, il n’y a pas d’hommes, mais des idées pas de sentiments, mais de intérêts en politique, on ne tue pas un homme, on supprime un obstacle, voilà tout ».
Depuis quelques jours, le ministre de l’urbanisme et de l’habitat fait l’objet d’une cabale politique et de plus en plus, ce jeu de massacre dépasse les idées pour arriver aux hommes et a ceux qu’ils représentent. Tel est certainement le cas de Dramane Dembélé, ministre de l’habitat .Il est celui qui a le plus subi les lynchages médiatiques, la plupart du temps, sans possibilité pour lui de se défendre.
Dramane Dembélé n’est pas fonctionnaire. Depuis 2002, il a pris une disponibilité qu’il a régulièrement renouvelée. Il a un bureau d’études qui a pignon sur rue de Bamako.
La politique a ses raisons qui font que souvent des faisceaux sont montés en épingle, tournés dans tous les sens et collés à des connotations leur donnant d’autres sens. Par exemple, le Centre de traitement de l’information financière, Centif, reconnait que le blanchiment évite justement le circuit bancaire à la source et concerne de l’argent à la provenance non traçable.
Gagner de l’argent n’est pas un délit. En la matière, il n’y a pas eu conflit d’intérêt, pas de délit d’initié ni de blanchiment. Il est juste que l’on s’interroge, mais, pas que l’on fasse des raccourcis qui peuvent paraitre comme à dessein.
A KALAMBRY
Source : Les Echos