Primaire à l'Adema/Pasj : Les négociations bloquées

A 4 jours du dépôt de son rapport, la commission de bons offices piétine et butte surtout  sur le refus de tous les candidats de se désister au profit d’un seul. Au cours des entretiens qu’elle a eu le mercredi et le jeudi derniers avec les différents protagonistes, elle a fait le constat de l’impossibilité d’un consensus autour d’un  des candidats. Ainsi, on s’achemine inexorablement vers un vote du comité exécutif pour départager les 7 candidats programmé vers le 23 juillet prochain.

Le report de la décision du comité exécutif sur le choix du candidat Adema  pour la présidentielle de 2012 initialement fixé au 12 juillet, n’a visiblement servi à rien. Aucun des  7 candidats n’a l’intention de renoncer. Un constat fait par les membres de la commission de bons offices qui ont reçu mercredi et jeudi  au siège du parti, les différents protagonistes qui  s’accrochent tous à leurs intentions  d’aller jusqu’au bout de leurs logiques en se présentant devant le comité exécutif le 23 juillet prochain. Tous, à l’exception de Marimatia Diarra à qui l’on reproche des manœuvres visant à faire reporter le choix du candidat. De nombreuses personnalités du parti de l’Abeille sont de plus en plus convaincues que sa candidature fait partie d’une stratégie de sabotage des primaires. Des allégations  que l’ancien ministre réfute en rappelant qu’il ne peut pas demander un report des primaires pour la simple raison qu’il pense qu’il sera le candidat que le parti choisira.

Les mêmes soupçons pèsent aussi sur les ministres Adema qui ne participent plus aux  réunions du parti depuis plusieurs semaines. On explique cette prise de distance par leur entêtement à entendre du président de la République des consignes. « Ce qu’ATT ne fera jamais », tranche un candidat aux primaires. Joint  au téléphone, le ministre de l’Assainissement et de l’Environnement et 3e vice-président de l’Adema-PASJ, Tiémoko Sangaré, se refuse de  tout commentaire. Sur les primaires, je n’ai aucun commentaire à faire », nous a-t-il répondu. Comme quoi, les choses sont loin aujourd’hui, d’être claires et surtout simples.
Markatié Daou